31 décembre 2020

Book Jar and others #28

Le mois de janvier arrive dans quelques heures à peine. C'est donc le moment, comme je l'avais annoncé je ne sais plus où, mais je l'avais annoncé, de reprendre la tenue du blog ! Je commence donc tout naturellement par vous présenter ma pile à lire pour le mois de janvier. Le format va un peu changer. J'ai déjà commencé en décembre avec une vidéo mais sans article. Donc à l'avenir je vous posterai ici une photo de ma pile à lire et pour celles et ceux qui seraient intéressés, je vous insèrerai la vidéo dans laquelle vous pourrez voir les quatrièmes de couverture si vous voulez en savoir plus sur les livres, puisque je lis exceptionnellement les résumés.

Pile à lire janvier 2021

Donc pour janvier 2021, j'ai commencé comme toujours par un petit tirage au sort dans la book jar. C'est Paul Mann qui est sorti. Je lirai donc La Mort à Bombay. Il s'agit d'un roman policier (thriller ?) où il est question du meurtre d'une prostituée, le tout mêlant la sphère politique. Si la couverture m'attire peu le résumé quant à lui a l'air pas trop mal (du moins les quelques mots que j'ai pu en ressortir).

Ensuite, je lirai peut-être Colère noire de Jacques Saussey en lecture commune avec Gwen, à voir si on peut se le caler dans l'emploi du temps. On est sur du thriller, je vous laisse aller voir la vidéo si vous voulez en savoir plus.

Histoire de faire plaisir à ma nièce, je vais enfin découvrir le premier tome de la saga fantastique Gardiens des Cités Perdues de Shannon Messenger. Elle désespère que je le lise pour pouvoir en parler avec moi (je sens qu'elle va bien me spoiler les tomes suivants !!!). Le hic, c'est qu'avec tous les avis que je vois passer sur les derniers tomes... j'ai tendance à reculer... Mais c'est pour la bonne cause !

Je repartirai sur du thriller avec Claustrations de Salvatore Minni. Ça sent le bon thriller psychiatrique avec isolement. Je sais que ce livre a eu de très bons retours. J'ai donc hâte de le découvrir.

Et enfin je terminerai le mois en douceur avec La maison du péril d'Agatha Christie. Il s'agit d'un livre mettant en scène Hercule Poirot... est-il encore nécessaire de le présenter ?

Comme toujours n'hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu certains de ces livres, ce que vous en avez pensé. Et si une lecture commune vous tente, dites moi tout en commentaire !

Je vous laisse donc avec la vidéo si vous le souhaitez. Je reviendrai pour des chroniques des livres lus en décembre (les congés m'ont bien fait ralentir les chroniques mais je vais reprendre) et pour vous faire aussi un bilan de 2020 mais qui sera assez rapide je pense.

Sur ce je vous dis à bientôt, je vous souhaite une meilleure année 2021 que 2020, avec de bonnes lectures !


18 décembre 2020

La 25e Heure

Décembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s'interroge sur cette tour que l'impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grand frais, d'étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale : les morts parlent !

Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police M. Henry Lozé tourne en ridicule "les plaisanteries de quelques coquins". Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux du parvis de l'Opéra Garnier. Mais, depuis l'ombre de ses cabinets, l'homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République.

Pendant ce temps, l'Académie des sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l'obscurantisme.

La 25e Heure de Feldrik Rivat

La 25e Heure de Feldrik Rivat, 446 pages, Les Éditions de L'Homme Sans Nom, 2015
Le Chrysanthème Noir de Feldrik Rivat, 443 pages, Les Éditions de L'Homme Sans Nom, 2016

Mon avis : Bien que j'ai lu les 2 tomes de la saga La 25e Heure de Feldrik Rivat à deux mois d'intervalle, je vais vous présenter les deux en même temps, parce que je ne vous avais pas parlé du premier tome et qu'il s'agit d'une saga coup de cœur... et pi d'abord c'est mon blog et j'y fais ce que je veux comme que je veux... et pi c'est tout ! Et regardez moi ces couvertures ! Magnifiques !

Il s'agit d'une saga steampunk dont l'intrigue se déroule à Paris en 1888 et dans laquelle nous suivons les personnages de l'inspecteur principal Eudes Lacassagne et Bertillon. Lacassagne est le meilleur enquêteur de la ville mais il a son caractère bien à lui, du genre peu causant, mystérieux. Et voilà que, du jour au lendemain, il va devoir travailler avec une jeune recrue : Louis Bertillon, du genre plutôt naïf et bavard. Autant dire qu'entre les deux c'est loin d'être gagné d'avance... On va alors leur demander, pour leur première enquête de concert, de se rendre au domicile d'une femme dont le corps de l'époux, qui est décédé, a disparu. À leur arrivée, ils ne vont retrouver qu'un doigt momifié et une fleur noire. Ce qui semble être une enquête banale au début va progressivement prendre un tournant de plus en plus surprenant et intriguant. Plus Lacassagne et Bertillon vont avancer dans leur enquête, plus le mystère va s'épaissir.

Dans La 25e Heure, Feldrik Rivat nous plonge dans un Paris quelque peu différent du vrai Paris de l'époque le tout avec une très belle plume. J'ai beaucoup aimé son style d'écriture très travaillé sans être lourd et qui participe énormément à l'atmosphère qui se dégage de cette saga. On est sur du steampunk, donc forcément on a un côté scientifique, technologique bien présent, le tout dans un univers très dense, très fouillé. Ça sent les complots bien agencés et le tout en plein hiver avec le froid... ne me demandez pas pourquoi mais cette association, pour ma part, ajoute encore plus à l'aspect mystérieux de l'histoire que nous présente l'auteur.

Feldrik Rivat nous offre une belle brochette de personnages qui sont vraiment très approfondis. Et je ne parle pas que de Lacassagne et de Bertillon en disant cela. Tous les personnages vont avoir leur importance. Lacassagne et Bertillon vont quant à eux énormément évoluer. D'une part, Lacassagne au fil du premier tome va faire en sorte, très rapidement, d'endurcir ce pauvre Bertillon par des méthodes que, pour le coup, je n'ai pas trop aimé lire. Je peux me faire des idées très précises de scènes qui sont décrites dans un livre, et en l'occurence j'aurais aimé ne pas avoir une imagination si efficace... D'autre part, Lacassagne va également vivre des évènements qui vont changer beaucoup de choses pour lui, et remuer beaucoup de souvenirs. On va ainsi finir par en apprendre plus sur son histoire au fil des pages.
Le Chrysanthème Noir, le deuxième tome, réserve plutôt une belle place aux femmes comme en témoigne la couverture. L'auteur introduit un personnage assez mystérieux dans ce deuxième tome. Pour ma part j'avais deviné qui elle était, mais je n'en ai pas moins aimé ma lecture pour autant. J'ai adoré ce personnage et savouré les passages avec cette jeune femme qui ajoute une note de fantaisie et d'humour tout en étant pleine de détermination. Je dois bien admettre avoir ri assez souvent. Les passages entre elle et Lacassagne valent clairement le détour.

Comme je le disais, plus on avance dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. L'auteur maintient le suspense et son sujet d'une main de maître tout en intégrant des faits historiques réels en leur donnant une toute autre signification. C'est dans le deuxième tome que les explications vont arriver. Je reconnais m'y être un peu perdue à un moment. Mais j'ai fini par raccrocher les wagons et j'ai été totalement conquise par l'univers qu'a su créer Feldrik Rivat. J'ai hâte de découvrir Paris-Capitale qui, si j'ai bien compris, se déroule dans le même univers. Il n'est pas encore dans ma PàL, mais ça ne saurait tarder.

Bref vous l'avez compris, la saga de La 25e Heure est un gros coup de cœur que je vous recommande chaudement. Et le coffret peut faire un beau cadeau pour les fêtes si vous connaissez des amateurs du genre (ou pour vous-même hein, on n'est jamais mieux servis que par soi-même...).

15 décembre 2020

Les larmes du dragon

Ce mardi s'annonçait comme une belle journée californienne, pleine de soleil et de promesses, jusqu'à que que Harry Lyon ait à abattre quelqu'un pendant le déjeuner.
Mais pour le policier de Los Angeles et sa coéquipière Connie, le tueur auquel ils se trouvent confrontés au restaurant n'est qu'un avant-goût du cauchemar qui les attend.
Tic-Tac, Tic-Tac
L'après-midi même, un improbable clochard, aux allures de possédé, annonce à Harry qu'il va mourir avant l'aube, puis se désintègre sous ses yeux.
Tout cela ressemble trop à une hallucination ou à un mauvais rêve pour qu'il arrive vraiment à y croire. Pourtant...
Tic-Tac, Tic-Tac
À la tombée de la nuit, l'ombre se peuple d'étranges créatures et la réalité se transforme en un lieu d'effroyables surprises et de dangers inimaginables.
Et plus l'aube approche, plus Harry se voit entraîné dans une spirale de terreur qui menace de balayer non seulement lui et Connie, mais aussi tous ceux qu'ils aiment.
Tic-Tac, Tic-Tac

Les larmes du dragon de Dean Koontz

Les larmes du dragon de Dean Koontz, 308 pages, Plon, 1996

Mon avis : Les larmes du dragon de Dean Koontz est un roman d'horreur fantastique dans lequel nous suivons les personnages de Harry et Connie qui sont enquêteurs et qui vont se retrouver, à l'occasion d'une pause dans un restaurant, en plein milieu d'une fusillade. L'auteur de cette attaque semble particulièrement perturbé. Suite à cette attaque, Harry va assister à une scène très étrange avec un vagabond relativement effrayant qui va disparaître sous ses yeux de façon un peu particulière. D'autres personnes avant lui ont également croisé le chemin de ce personnage hors du commun qui leur prédit leur mort dans quelques heures... On rentre alors dans une course contre la montre. Le livre se déroule sur approximativement 24 heures. Le but de nos personnages, Harry et Connie, va être de stopper ce vagabond qui s'avère être un vrai psychopathe sans pitié aucune.

J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire. Sur les 100 premières pages, je ne comprenais pas où on allait. Les 200 pages suivantes ont été très difficiles à lire, j'avais juste envie de faire autre chose. Je ne voulais pas abandonner parce que j'avais un gros a priori sur l'auteur, et donc c'était important pour moi d'aller jusqu'au bout pour me faire une opinion digne de ce nom. Mais malgré mes efforts, je n'ai pas accroché au style de l'auteur. On retrouve beaucoup de longueurs dans ce livre, des listes à l'occasion de descriptions ou d'élaboration de pensées qui font catalogues au possible, une scène dont je n'ai toujours pas compris l'intérêt. J'ai le sentiment que le but de l'auteur était juste de faire de l'horreur (encore que, je n'ai pas été traumatisée... bon si j'avais été plus jeune peut-être mais à mon âge je suis restée complètement hermétique aux descriptions). Et au final, l'histoire sert juste de prétexte pour nous servir des scènes pas très appétissantes... et n'est pas travaillée plus que ça, du moins pas suffisamment à mon goût.

J'ai trouvé les personnages peu creusés. Certains ont une histoire qui pourraient nous attendrir mais c'est juste posé là comme ça, quand on nous présente le personnage en question, sans chercher à aller plus loin. Je n'ai ressenti aucune affinité avec ces personnages et je suis restée très distante par rapport à ce qui leur arrivait.

Je le disais plus, haut, le roman se déroule environ sur 24 heures. On devrait donc avoir un sentiment d'urgence... désolée mais j'ai piqué du nez tout au long de ce livre.
L'intrigue n'a rien de bien exceptionnel, le tout étant de comprendre comment l'auteur de ces méfaits en est arrivé là. Et même les explications qui arrivent à la fin n'ont pas réussi à me toucher. J'ai trouvé le final trop rapide. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus spectaculaire.

Bref, je vais arrêter là ce carnage. Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à ce livre. Et je ne compte clairement pas relire de livre de cet auteur. Néanmoins si vous avez déjà lu un livre de Dean Koontz, que ce soit Les larmes du dragon ou un autre, je serais curieuse d'avoir votre avis : soit c'est un style qui ne me convient tout simplement pas, soit je suis passée à côté d'un message essentiel que voulait faire passer l'auteur...

07 septembre 2020

Cinq heures vingt-cinq

La table qui se trémoussait, au cours de la séance de spiritisme, avait raison : le vieux capitaine misogyne a été assassiné. Chez lui. Bêtement.
Crime de rôdeur ? La police n'y croit guère. Tout l'entourage est suspect. Le domestique, les héritiers. Tout particulièrement ce neveu qui, le jour du crime, avait pris pension à l'auberge voisine.
Ce sera la fiancée de ce dernier, jeune fille énergique, qui, en collaboration avec un journaliste, mènera sa propre enquête. Mais, dans cette affaire, que de personnages au comportement étrange. A commencer par ces deux dames d'Afrique du Sud, qui sont venues s'exiler dans cette région de Dartmoor qu'un hiver rigoureux paralyse.


Cinq heures vingt-cinq d'Agatha Christie

Cinq heures vingt-cinq d'Agatha Christie, 253 pages, Librairie des Champs-Élysées, 1997

Mon avis : Cinq heures vingt-cinq nous plonge dans une ambiance mystérieuse avec une séance de spiritisme qui va virer au drame. En effet, l'assistance va découvrir que le Capitaine Trevelyan serait mort dans la soirée, assassiné... Même si tout le monde croit à une farce, l'atmosphère de la soirée s'en voit considérablement refroidie. Le Major Burnaby, son ami, est inquiet, et décide malgré la neige qui bloque le village, de prendre la route pour s'assurer qu'il va bien. Malheureusement, Trevelyan est retrouvé mort. Rapidement son neveu va être suspecté, et c'est sa fiancée Emily qui va essayer de le disculper en retrouvant le vrai coupable.

J'avais déjà lu ce livre il y a trèèès longtemps. Donc autant dire que si ce n'est la mise en place du décor, je n'avais aucun souvenir du reste. Je me suis régalée avec ce livre d'Agatha Christie. La séance de spiritisme plombe l'ambiance très rapidement avec sa révélation choque et le tout est évidemment de savoir comment elle a pu arriver sur le tapis, ce qui fait planer une ombre de doute sur chacun des participants tout au long du livre. L'atmosphère n'est pas sans rappeler à un moment donné certains livres de Sir Arthur Conan Doyle (à qui l'auteure fait clairement référence d'ailleurs si mes souvenirs sont bons).

Le personnage d'Emily participe également largement à l'ambiance de ce livre : une vraie pile électrique. Malgré le drame qui la touche, à aucun moment elle ne va s'apitoyer. Elle est toujours sur le qui-vive et ajoute beaucoup de fraîcheur et d'humour dans le récit, ce qui qui va contre-balancer l'effet provoqué par la séance de spiritisme.
Nous ne suivons pas les évènements que du point d'Emily mais aussi d'Enderby, le journaliste qui l'aide à découvrir la vérité, la police et Burnaby et j'en oublie probablement d'autres mais moins importants dirons-nous. Autant dire que chaque personnage permet d'ajouter une note d'originalité dans l'histoire. Je regrette malgré tout de ne pas avoir pu "croiser" le neveu de Trevelyan. Ça aurait été intéressant, surtout dans la mesure où c'est pour lui qu'Emily se bat.

Côté intrigue, comme toujours avec Agatha Christie, on ne voit rien venir. J'ai suspecté à un moment donné la personne, tout en rejetant cette possibilité assez rapidement. Je ne l'ai pas suspectée sur des indices donnés par l'auteure, mais plutôt, je pense, par habitude de lire ses livres peut-être, et sans doute aussi, par un discret souvenir de ma première lecture du livre qui essayait de toquer à la porte de ma mémoire. Cela ne m'a pas empêchée d'être surprise du dénouement.

C'est un livre dont je garderai un très bon souvenir et ce serait une très bonne surprise de retrouver Emily dans un autre livre. Mais je n'ai pas notion qu'il y aurait un livre associé à celui-ci.

04 septembre 2020

In My Mailbox #27 - août 2020



Bonjour à tous ! Me revoici, me revoilou pour vous présenter mes acquisitions du mois d'août qui ont été mes premières acquisitions depuis le confinement... oui quand même... J'ai été sage cette année.



Je me suis donc enfin procuré le deuxième livre d'Angélina Delcroix, Si je serais grande. J'avais lu le premier tome de la saga mettant en scène Joy Morel. J'avais dévoré ce thriller. J'avais acheté le troisième tome mais il me manquait le deuxième. Je vais enfin pouvoir le découvrir, autant dire que j'ai hâte.
J'ai également acheté Le Manuscrit inachevé de Franck Thilliez que j'ai déjà lu et chroniqué. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de présenter l'auteur. Je vous laisse découvrir ma chronique ici. Et je vais pouvoir me jeter sur Luca en librairie pour me mettre à jour dans la lecture des livres de Franck Thilliez.
Nuit de Bernard Minier est venu rejoindre ma PàL. Je pense qu'on se le fera en lecture commune avec Gwen quand elle aura un peu plus de temps, vu que, jusque là, on s'est fait tous les Bernard Minier en LC. Sans surprise, il s'agit encore une fois d'un thriller. Mais comme pour Franck Thilliez, je pense qu'on ne présente plus Bernard Minier. Et vue la couverture, ça sent le thriller bien glacial ! Hâte de découvrir la suite des enquêtes de Martin Servaz.
Et enfin, il y a pas mal de temps maintenant, j'avais lu les deux premières enquêtes de l'inspecteur Korolev, un personnage de William Ryan évoluant dans la Russie des années 30. J'avais beaucoup aimé ces deux premiers livres, même si je me souviens avoir été un peu perdue à certains moments avec les différentes organisations de l'époque. Je n'ai jamais lu le troisième opus. Je crois qu'il n'y en a pas d'autres d'ailleurs. S'agit-il d'un tome de clôture, ou l'auteur a-t-il tout simplement perdu l'inspiration pour le moment ? Je ne sais pas. Mais ça ne m'empêchera pas de découvrir Les enfants de l'État.



Et enfin, dernière virée en librairie à la fin du mois avec ma nièce qui était en vacances chez moi. J'hésitais beaucoup à acheter La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur de Suzanne Collins. L'écriture d'un nouveau tome à la saga Hunger Games autant de temps après l'écriture de la trilogie me semblait plus relever du "livre écrit parce que les autres ont marché". Je me méfie toujours de cet aspect. Alors finalement, il ne s'agirait pas d'une suite mais plutôt d'un préquel si j'ai bien compris. Ça ne change rien à mes craintes, mais j'ai fini par craquer parce que je suis faible et puis c'est tout...
Ma nièce quant à elle voulait lire un livre qui n'était pas du fantastique pour une fois. La couverture de Balto, Le dernier des valets de cœur de Jean-Michel Payet a attiré mon attention. Le résumé de ce policier jeunesse qui se déroule pendant la première guerre mondiale ne l'a pas trop tentée pour sa part mais moi si, donc je l'ai pris quand même mais pour moi... A priori ça ne semble pas fantastique vu le résumé, mais j'aurai peut-être des surprises.

Et voilà, c'est tout pour ce mois d'août. N'hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu certains de ces livres, ce que vous en avez pensé, ou encore si une lecture commune vous intéresserait.

Je vous souhaite un excellent weekend et je vous dis à bientôt (ici ce sera les 90 ans de mon grand-père !).

01 septembre 2020

Le Manuscrit inachevé

Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin après une course-poursuite avec la douane. Dans le coffre, le corps d’une femme. À la station-service où a été vu le conducteur pour la dernière fois, la vidéosurveillance est claire : l’homme n’est pas le propriétaire du véhicule.

Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L’institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète. Sa vie ? Un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu,
L’inspirante, villa posée au bord des dunes de la Côte d’Opale et le traumatisme de l'enlèvement de sa fille Sarah. L'agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire des quatre années écoulées.

Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d'autres se pose : vers qui, vers quoi se tourner, quand l'unique vérité est que tout vous devient étranger ?




Le Manuscrit inachevé de Franck Thilliez, 525 pages, Fleuve noir, 2019

Mon avis : Alors qu'à Grenoble, le corps d'une jeune femme est retrouvé dans une voiture à l'issue d'une course poursuite, nous suivons le personnage de Léane qui est auteure de roman policier et pour qui la fiction a malheureusement rejoint la réalité le jour où sa fille a disparu. Tous les éléments autour de sa disparition ont pointé du doigt vers un tueur en série désormais sous les barreaux. Depuis, le mari de Léane, Jullian, a sombré, obsédé par ce qui est arrivé à leur fille. Jusqu'au jour où il se fait violemment agresser...

J'ai trouvé que Le Manuscrit inachevé sortait du lot par rapport aux autres livres de Franck Thilliez. J'aurais du mal à vous expliquer pourquoi sans spoiler les livres en question. Disons simplement que j'ai trouvé qu'un thème récurrent habituellement, n'était pas vraiment exploité ici, ou du moins de façon différente. Cela m'a un peu déstabilisée, mais dans le sens positif qu'on s'entende bien. (Pour autant, Rêver, reste, et restera très probablement, mon préféré de l'auteur !). Ce n'est pas non plus un coup de cœur, mais j'ai beaucoup aimé ce livre.

Pour commencer le décor est planté en bord de mer. C'est le type d'environnement, quand il est bien exploité dans un thriller, qui, pour ma part, potentialise (le correcteur d'orthographe souligne, mais on utilise ce mot très souvent en médecine donc je laisse comme ça, je m'en fiche !) l'effet anxiogène recherché par l'auteur. Je ne me l'explique pas. N'allez pas croire que c'est lié à une peur de l'eau. Je n'ai pas peur de l'eau, et une bonne virée à la mer me fait le plus grand bien. Et, vous me voyez venir, Franck Thilliez utilise très bien les éléments naturels de ce cadre pour en rajouter une bonne couche niveau suspense.

Forcément, l'histoire des personnages principaux, fait qu'on va s'attacher rapidement à eux par un phénomène d'empathie. Mais, du coup, j'ai trouvé que c'était assez paradoxal de s'attacher à deux personnages qui eux s'étaient éloignés l'un de l'autre avec le temps pour le même motif.
Franck Thilliez nous présente toute une galerie de personnages, comme dans la plupart de ses livres. On n'a donc que l'embarras du choix pour se faire une idée sur la résolution de l'énigme.

Mais... ben oui, il y a forcément un "mais" ! L'auteur brouille les cartes de façon magistrale. Je me suis totalement laissée berner. Et finalement après coup, en repensant aux détails qu'il a éparpillés au fil des pages, tout s'emboîte parfaitement. Mais pour autant, je ne l'avais pas vu venir.

Mais cette fin.... il a vraiment osé faire ça ? Jusqu'à la fin il réussi à nous faire douter !

En bref, c'était une excellente lecture. Bien évidemment, je vous conseille ce livre à 100%, comme tous les romans de Franck Thilliez.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensez si vous l'avez déjà lu, et si ce n'est pas le cas : mais qu'attendez vous ?

31 août 2020

Book Jar and others #27



Hello tout le monde, finalement la reprise du blog aura été considérablement retardée... j'ai voulu profiter de mes congés jusqu'au bout, tout simplement... Même pas honte ! Du coup je reprends dès cette semaine. Et j'ai fait ça bien, puisque j'ai prévu un planning de publication, ce que je faisais déjà avant, ce n'est pas une nouveauté. Mais si je ne le fais pas, je sais que ma décision de reprendre le blog restera sans suite (et la nouvelle interface blogger n'aide pas du tout, du coup je viens de rétablir l'ancienne, mais c'est reculer pour mieux sauter puisque tôt ou tard on n'aura plus le choix...). Et donc je commence aujourd'hui avec mes prévisions lecture pour le mois de septembre.



Je commencerai donc, via le tirage au sort du mois, avec le tome 2 des Pirates de L'Escroc-Griffe, Les Feux de Mortifice de Jean-Sébastien Guillermou, histoire de me plonger dans un monde de pirates et de fantastique. J'avais beaucoup aimé le premier tome malgré quelques éléments évidents. Si vous souhaitez découvrir ma chronique à l'époque, c'est ici que ça se passe. J'ai hâte de découvrir la suite que j'ai bien trop tardé à lire.



Je poursuivrai avec la lecture de Selfies de Jussi Adler Olsen. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de présenter l'auteur et la saga mettant en scène les enquêtes du département V. J'ignore sur quoi va porter l'enquête de l'équipe dans cet opus, et je ne souhaite d'ailleurs pas en savoir plus. Il y a maintenant bien longtemps que j'y vais les yeux fermer avec cet auteur.

Avec Balto, Le dernier des Valets de Cœur de Jean-Michel Payet, je vais suivre le personnage de Balto, pendant la première Guerre Mondiale, qui va tenter de disculper son frère d'accusations de meurtres. Il s'agit d'un policier jeunesse. J'ai un peu peur que le côté jeunesse ressorte un peu trop, mais la couverture me tentait beaucoup.

Enfin je terminerai le mois de septembre avec Le prix du péché de Brian Freeman. Ici on est sur du thriller. J'avais déjà lu les deux tomes précédents il y a trèèèès longtemps. J'avais totalement accroché à cette saga. Mais là encore, comme toujours, trop de livres dans la PàL... Ici encore, je ne sais pas sur quoi va porter l'enquête. Ce sera une surprise.

Voilà pour ce petit point d'horizon sur mes lectures de septembre. N'hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu un de ces livres et ce que vous en avez pensé. Si une petite lecture commune sur l'un d'eux vous tente, je suis toujours partante. Et vous qu'avez-vous prévu de lire ?

À bientôt !

20 juillet 2020

Retour en douceur

Hello la compagnie !

Oui je sais, on ne m'a pas vue depuis une éternité. Je voulais profiter du confinement pour gérer mon retard dans les chroniques mais finalement entre cartons à préparer même si du coup j'ai eu tout le temps pour le faire, et boulot où ça a été beaucoup plus intense qu'on ne le pensait... et bien je n'avais plus trop le courage de réfléchir à des chroniques.

Surtensions d'Olivier Norek

J'ai déménagé fin mai. Je me suis de suite sentie très bien dans la maison. Myrtille aussi : finis les calfeutrages dans son nid dès le lendemain du déménagement, alors qu'elle ne faisait que ça depuis l'arrivée des nouveaux voisins quand on était à l'appartement. Le coin est super calme, les voisins très gentils. J'ai enfin l'impression de pouvoir me reposer pour de vrai en rentrant le soir. Bon il y a des surprises dans la maison mais ça fait partie du jeu. Spéciale dédicace à une poignée de collègues sur lesquels je peux m'appuyer en cas de problème pour des conseils de tout type (promis, j'essaie de pas abuser !) ! Le plus ennuyeux étant la clôture qui n'a pas franchement été posée dans les règles de l'art. Or c'est un élément qui va s'avérer extrêmement important d'ici quelques mois...

...parce que si tout se passe bien, j'adopte une truffe auprès d'un éleveur ! Ben oui, c'est bien pour ça que j'ai acheté une maison en fait. J'ai beaucoup guetté les annonces des associations animales du coin, au cas où, depuis le déménagement mais en grande majorité il s'agit de races de chiens avec lesquelles je n'ai vraiment pas d'affinité, mais je regardais malgré tout régulièrement au cas où. Quand j'ai senti que je me sentais suffisamment bien installée dans la maison pour pouvoir envisager d'adopter un chien, j'ai regardé les sites des éleveurs de bergers australiens que j'avais sélectionnés depuis un moment déjà via la Société Centrale Canine. Et bim, un éleveur (celui qui me tentait le plus d'ailleurs) venait de poster une annonce précisant qu'une portée allait probablement arriver d'ici fin juillet début août. On a déjà beaucoup échangé avec l'éleveuse, depuis la portée s'est confirmée et ça semble plutôt bien parti ! Autant vous dire que j'ai hâte... Myrtille beaucoup moins je pense ! Alors oui, vous allez me dire : "et la clôture dans tout ça ?"... et bien je ne m'en suis rendue compte que la semaine suivante en commençant à désherber... et oui, les pieds de liserons géants ça en cachent des choses... du style la bordure qui n'est pas du tout enterrée, voire qui laisse clairement entrevoir le jardin du voisin derrière... c'est comme ça sur tout le long du terrain. Le fils d'une collègue devrait passer pour voir ce qu'on peut faire, mais j'ai bien peur du verdict !

J'essaie petit à petit de retrouver mon rythme, mais c'est difficile. Je passe mon temps à vagabonder sur internet pour des recherches liées au chien, et une fois que je suis partie je ne m'arrête plus, je ne vois pas le temps passer.... le lendemain matin pour aller au boulot, c'est un carnage ! Mais je suis en congés à partir de vendredi soir, donc je pense que ce sera l'occasion de revenir en douceur et de retrouver mon rythme d'avant. Niveau lecture, j'ai très peu lu, ce qui s'explique exactement de la même façon que mon absence du blog et des réseaux sociaux. J'ai lu le premier tome de la trilogie Shannara de Terry Brooks que j'ai beaucoup aimé. Je voulais lire les 3 tomes d'une traite. Mais comme je n'avais pas beaucoup le temps de lire, j'ai eu peur de faire une overdose en lisant tout sans pause entre deux. Ce qui n'aurait pas été le cas si j'avais le temps de lire comme je le fais d'habitude. Du moins je ne pense pas. Et donc la pause du moment se fait avec Surtensions d'Olivier Norek.... et oui quand je parle de pause, c'est pour aller sur un style radicalement opposé !

Donc attendez-vous tout bientôt à l'arrivée de quelques chroniques, mais tranquillement, hors de question de se mettre la pression pour ça. Mais ce qui est sûr, c'est que j'en ressens bien le besoin ! Je vous dis à bientôt, et en attendant, vous pouvez me dire ce que vous êtes en train de lire ^^ (et excusez les fautes d'orthographe, je suis fatiguée en ce moment, j'ai beaucoup cumulé depuis le début de l'année sans congés, donc pour les corrections approfondies, je serai plus sérieuse plus tard !). Allez, m'en va manger et bouquiner ! Bonnes vacances à ceux qui sont concernés, et bon courage à ceux qui ne le sont pas encore !

13 avril 2020

Bilan lectures 2019

Hello tout le monde ! Ceci est un article à ne pas prendre en compte. Je mets progressivement le blog à jour. Donc histoire de garder une trace de mes lectures 2019 tant que tous les livres ne sont pas chroniqués, je crée cet article. Ce serait ridicule de faire un bilan de 2019 en avril... En revanche pour le moment je vais chroniquer les livres que j'ai lu en 2020 qui sont encore frais dans mon esprit, avant d'en oublier trop, histoire d'être à jour au moins sur 2020... et en plus parmi ceux de 2019 je me suis rendue compte que beaucoup étaient déjà dans les cartons... :-D

Bonne fin de weekend de Pâques à toutes et à tous !

1. Leïlan, L'intégrale de la trilogie de Magali Ségura
2. Dreams Factory, tome 1 : La neige et l'acier de Jérôme Hamon, Suheb Zako et Lena Sayaphoum
3. Le dompteur de lions de Camilla Läckberg
4. Ne te perds pas en chemin de Margaret Mizushima
5. L'étrange voyage de Théo Gossein, tome 1 : Hospitalia de Malric
6. Le chat noir et autres nouvelles d'Edgar Allan Poe
7. Le mystérieux Mr Quinn d'Agatha Christie
8. Mr Quinn en voyage d'Agatha Christie
9. L'Encre et le Sang de Franck Thilliez et Laurent Scalese
10. Le voyage de Monsieur Perrichon d'Eugène Labiche
11. Le Chandelier d'Or de David Gibbins
12. La fille sous la glace de Robert Bryndza
13. Elfes, tome 3 : Elfe blanc, cœur noir d'Olivier Peru et Stéphane Bileau
14. Tolbiac Juillet, tome 2 : En bord de mère de Cédric Blondelot
15. N'éteins pas la lumière de Bernard Minier
16. Nevermoor, tome 1 : Les défis de Morrigane Crow de Jessica Townsend
17. Ceux qui te mentent de Nuala Ellwood
18. Graziella d'Alphonse de Lamartine
19. Pandemia de Franck Thilliez
20. Le Secret de l'inventeur, tome 3 : Le pari du traître d'Andrea Cremer
21. La fuite de C. L. Taylor
22. Blood Song, tome 2 : Le Seigneur de la Tour d'Anthony Ryan
23. Mon ombre assassine d'Estelle Tharreau
24. L'esclave de Dieu de Roger Frison-Roche
25. Mr Mercedes de Stephen King
26. Le Château des étoiles, tome 10 : Les prisonniers de Mars d'Alex Alice
27. Le Château des étoiles, tome 11 : La princesse évanouie d'Alex Alice
28. Le Château des étoiles, tome 12 : Les fils de l'étoile bleue d'Alex Alice
29. De mort naturelle de James Oswald
30. L'empathie d'Antoine Renand
31. Piège de soie de Julie Parsons
32. Elia, La Passeuse d'âmes, tome 3 : Saison chaude de Marie Vareille
33. Dix petits contes cauchemardesques de Kerima Chelbab
34. Black Coffee d'Agatha Christie
35. La petite fille du lac de Christina Schwarz
36. La trilogie des trois corps, tome 1 : Le problème à trois corps de Liu Cixin
37. Agatha Raisin enquête, tome 1 : La quiche fatale de M. C. Beaton
38. Ne la réveillez pas d'Angélina Delcroix
39. Comme de longs échos d'Elena Piacentini
40. Rêver de Franck Thilliez
41. L'étrange voyage de Théo Gossein, tome 2 : Eolia de Malric
42. Les Limbes d'Olivier Bal
43. Sous les traits du mensonge d'Iris Johansen
44. Sharko de Franck Thilliez
45. Yesterday's Gone, saison 2, tomes 3 et 4 : Au sanctuaire de Sean Platt et David Wright
46. De fric et de sang d'Alain Stucker
47. Jim Hawkins, tome 2 : Sombres héros de la mer de Sébastien Vastra
48. La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac
49. Promesse de Jussi Adler-Olsen
50. Rebecca Kean, tome 3 : Potion macabre de Cassandra O'Donnell
51. Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells
52. Elfes, tome 4 : L'élu des semi-elfes d'Eric Corbeyran et Jean-Paul Bordier
53. L'Héritage des Rois Passeurs de Manon Fargetton
54. Sång de Johana Gustawsson
55. Demonica d'Hervé Gagnon
56. Ninn, tome 3 : Les oubliés de Johan Pilet et Jean-Michel Darlot
57. Tueurs de Stéphane Bourgoin
58. Criminal Loft d'Armelle Carbonel
59. Shutter Island de Dennis Lehane
60. Dust de Sonja Delzongle
61. Toute la vérité de Karen Cleveland
62. Code Victoria de Thomas Laurent
63. Blood Song, tome 3 : La reine de feu d'Anthony Ryan
64. Self Control : Le polar dont vous êtes l'assassin ! de Paul Bianchi et Thomas Gayet

01 avril 2020

Dix petits contes cauchemardesques

"Ce soir-là, à la Taverne Infernale, l'ambiance était, encore une fois, survoltée. En plus des habituelles midinettes de bas-étage, toute une flopée d'étudiants fiévreux, hystériques et intenables avait envahi les banquettes miteuses de la gargote. C'est la raison pour laquelle Fisher entra.
Quand il passa la porte, de vieux carillons bon marché tintèrent, ce qui fit lever la tête de quelques adolescents déjà bien éméchés. Cela faisait une bonne heure qu'il attendait dans sa Chrysler, frigorifié, ayant pour seul compagnon son bon vieux Jack Daniels.
En effet, il n'était pas venu pour boire. Trempé par la pluie qui s'abattait par rafales, Fisher ne perdait pas, pour autant, son indéniable charme. Grand, bien bâti et brun ténébreux, il s'attirait, partout où il allait, les regards enfiévrés de ces dames. Il parcourut la salle du regard et instantanément, ses yeux noirs se fixèrent sur Polly."

Ces petits portraits glaçants et cyniques, désabusés ou terrifiants, offrent, au lecteur qui l'ose, une mosaïque de personnages ayant tous en partage le même lourd fardeau : l'assomption d'une réalité parfois trop noire.

Ce deuxième recueil de nouvelles s'inscrit dans la lignée du premier : inquiétant et macabre à souhait, il ravira les plus téméraires d'entre vous.


Dix petits contes cauchemardesques de Kerima Chelbab

Dix petits contes cauchemardesques de Kerima Chelbab, 252 pages, Atramenta, 2018

Mon avis : Dix petits contes cauchemardesques est le deuxième recueil de nouvelles de Kerima Chelbab après Les déchéantes petites nouvelles. Pour les mêmes raisons que pour son prédécesseur, je ne ferai pas une chronique détaillée de ce recueil (ne me demandez pas d'être parfaitement impartiale quand je connais l'auteure).

Toutefois je peux dire que j'ai pris le même plaisir à découvrir ce nouveau recueil que celui que j'ai eu à la lecture du premier. On retrouve à nouveau la plume fine et riche de l'auteure qui nous plonge toujours d'une façon bien particulière dans un monde de noirceur.

Elle alterne différents types de nouvelles avec des textes parfois subtils, et d'autres parfois beaucoup plus directs et crus. Pour cela, mais aussi pour les thèmes abordés, ce n'est pas un livre à mettre dans les mains des plus jeunes.

Chaque nouvelle est différente des autres. On ne retrouve pas de redondance au cours de la lecture. J'avoue une préférence dans les textes : étant une grande fan de thrillers, j'ai d'autant plus apprécié la première nouvelle.

Je vous invite à découvrir par vous-même les écrits de Kerima Chelbab et surtout à partager vos avis pour aider à la faire connaître.

Bonne route à toi !

25 mars 2020

Elia, La Passeuse d'Âmes, tome 3 : Saison chaude

Attention SPOILERS sur les tomes précédents dans le résumé !!

À la suite de l'échec de l'attaque du Conclusar, les combattants de l'Aube ont été décimés, Tim a disparu et Solstan est passé à l'ennemi.

Elia, activement recherchée par le Palatium, doit fuir la Cité pour survivre.

Dans un monde fait d'injustice et de violence où les Passeurs d’Âmes ont désormais les pleins pouvoirs, elle devra affronter le pire.

Seule face à la puissance du Palatium, saura-t-elle se relever et sauver ceux qu'elle aime ?


Elia, La Passeuse d'Âmes, tome 3 : Saison chaude de Marie Vareille

Elia, La Passeuse d'Âmes, tome 3 : Saison chaude de Marie Vareille, 412 pages, Éditions de Noyelles, 2019

Mon avis : J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre... car je n'avais aucune envie de quitter les personnages ! La dystopie et moi ce n'est pas une très grande histoire d'amour. J'avais beaucoup aimé Hunger Games, mais le peu que j'ai lu par la suite dans ce style y ressemblait beaucoup trop à mon goût avec une trame toujours identique. Dans cette trilogie Elia, La Passeuse d'Âmes, Marie Vareille, reprend bien évidemment les codes de base de la dystopie tout en se démarquant de celles que j'ai pu lire jusque là (on rappelle que je ne suis pas une pro du genre).

Ainsi l'auteure nous présente un univers riche et unique dans lequel on parvient sans mal à se projeter, avec un style très agréable à lire. J'ai adoré me replonger dans l'ambiance de cette saga.

Dans ce tome, on fait face à beaucoup de retournements de situation, avec des personnages toujours aussi fouillés et attachants, qui pour certains ne sont plus forcément du même côté. Certaines situation sont déchirantes. L'auteure sait nous faire passer les sentiments des personnages à merveille.

J'ai dévoré ce livre en moins de deux, incapable de le lâcher, et en même temps j'avais peur d'arriver à la fin pour savoir comment tout se terminerait et quitter cet univers. Marie Vareille nous offre un final puissant, qui m'a donné des frissons, littéralement.

Une saga coup de cœur que je vous conseille absolument même si vous saturez de la dystopie !

24 mars 2020

Piège de soie

Lorsqu'elle découvre son mari, mort d'une piqûre d'abeille - depuis toujours elle le savait allergique -, un pressentiment avertit Anna Neale, entomologiste à Dublin, que l'accident a pu être provoqué. D'autant que les affaires de David n'étaient pas des plus limpides, et que cet homme à la double vie la laisse couverte de dettes.
Désemparée, la jeune femme rencontre bientôt Matthew, un homme séduisant et compréhensif. Comment devinerait-elle que, depuis des mois, il la guette, attendant son heure, pareil à l'araignée tissant patiemment son piège de soie ?


Piège de soie de Julie Parsons

Piège de soie de Julie Parsons, 349 pages, Le Livre de Poche, 2002

Mon avis : Je vais être assez brève aujourd'hui. Je ne garde que très peu de souvenirs de ce livre qui m'a profondément ennuyée. Il se veut être un thriller psychologique, sauf que tout est prévisible à souhait dès le début du livre. Donc autant vous dire que le côté psychologique fait un énorme flop. Je ne me suis jamais sentie anxieuse pendant ma lecture. À aucun moment je ne me suis demandée ce qui allait se passer tellement c'était évident. Tout est cousu de fil blanc.

Des personnages, je retiens avant tout le machiavélisme de l'un et la force de caractère insoupçonnée de l'autre. Mais pas beaucoup plus au final...

Donc, oui, j'ai été à deux doigts d'abandonner cette lecture. Mais j'ai tenu bon car je gardais un très bon souvenir d'un autre livre de l'auteure, En mémoire de Mary. Je me disais qu'elle saurait me surprendre au moment où je m'y attendrais le moins... mais peine perdue.

Si vous débutez dans la lecture des thrillers, je pense que ce livre peut vous plaire, mais si vous êtes rodés à ce style... passez votre chemin...

22 mars 2020

L'empathie

Vous ne dormirez plus jamais la fenêtre ouverte.

" Il resta plus d'une heure debout, immobile, face au lit du couple. Il toisait la jeune femme qui dormait nue, sa hanche découverte. Puis il examina l'homme à ses côtés. Sa grande idée lui vint ici, comme une évidence ; comme les pièces d'un puzzle qu'il avait sous les yeux depuis des années et qu'il parvenait enfin à assembler. On en parlerait. Une apothéose. "

Cet homme, c'est Alpha. Un bloc de haine incandescent qui peu à peu découvre le sens de sa vie : violer et torturer, selon un mode opératoire inédit.
Face à lui, Anthony Rauch et Marion Mesny, capitaines au sein du 2e district de police judiciaire, la " brigade du viol ".
Dans un Paris transformé en terrain de chasse, ces trois guerriers détruits par leur passé se guettent et se poursuivent. Aucun ne sortira vraiment vainqueur, car pour gagner il faudrait rouvrir ses plaies et livrer ses secrets.

Un premier roman qui vous laissera hagard et sans voix par sa puissance et son humanité.

L'empathie d'Antoine Renand

L'empathie d'Antoine Renand, 447 pages, Robert Laffont, 2019

Mon avis : Un violeur en série sévit, et c'est Anthony Rauch et Marion Mesny qui sont chargés de le traquer. Au cours de cette enquête, ils vont être confrontés à leur passé et leurs démons.

La plume d'Antoine Renand est particulièrement addictive. Une fois que j'ai ouvert ce livre, je n'ai plus su le fermer. L'auteur nous plonge dans une ambiance malsaine à bien des égards, que ce soit les crimes ou les personnages principaux.

Et oui, les personnages sont la force de ce roman. Ici on est loin du flic parfait à tout point de vue. Anthony particulièrement a beaucoup de démons à exorciser et cache un secret que ses collègues sont bien loin d'imaginer.

On ne va pas se mentir, ce livre à des défauts. Des retours que j'ai pu voir à sa sortie, j'avais le sentiment que ou ça passe, ou ça casse. Le tout est de savoir quel niveau de tolérance on a sur certains détails pas très crédibles. Oui, il faut le reconnaître, le mode d'accès du violeur au domicile de ses victimes est invraisemblable. Par ailleurs, à un certain point du livre, on arrive dans la surenchère, avec des révélations qui s'accumulent un peu trop... Mais, pour ma part, j'étais tellement absorbée par l'histoire et surtout par la psychologie des personnages que je n'ai pas tenu compte des points négatifs.

Donc oui, malgré la prise de conscience des différents défauts de ce livre une fois que je l'ai refermé, pour autant j'ai adoré ma lecture. Alors si le deuxième pouvait allier ce côté "personnages atypiques" à des évènements plus crédibles, ce serait le top !

21 mars 2020

De mort naturelle

Tony McLean vient d’être nommé inspecteur. En plus des affaires courantes qui font son quotidien au commissariat – suicides, meurtres, cambriolages et autres accidents –, il hérite d’un cold case dont personne ne veut se charger. Le corps d’une jeune femme, crucifiée et atrocement mutilée, a été découvert au sous-sol d’une maison abandonnée. Tout porte à croire qu’elle a été victime d’un meurtre rituel. Au siècle dernier.
Le présent est nourri du passé et certains démons ne demandent qu’à se réveiller. Lorsqu’une série de meurtres sanglants s’abat sur la ville d’Édimbourg, McLean et son équipe – l’inspecteur Robert Laird, dit Bob la Grogne, et le « bleu » Stuart MacBride –, ne savent plus où donner de la tête. Pour un peu, ils dormiraient tous à la morgue, où le médecin légiste voit les cadavres s’empiler...


De mort naturelle de James Oswald

De mort naturelle de James Oswald, 450 pages, Bragelonne, 2015

Mon avis : Cet avis risque d'être court et brouillon, car la lecture de ce livre remonte un à un petit moment maintenant... Vous excuserez donc le côté plus que concis de cet article.
Dans cette première enquête de Tony McLean, le squelette d'une jeune femme est retrouvé dans des circonstances mystérieuses évoquant un rituel remontant à 100 ans. En parallèle, des meurtres s'enchaînent dans la ville, si bien que la police ne sait plus où donner de la tête.

Globalement j'ai bien aimé ma lecture, sans pour autant dire que j'ai adoré, mais j'ai passé un bon moment, et j'ai apprécié de découvrir l'univers de Tony McLean. C'est un livre qui se lit très facilement, le style d'écriture de l'auteur est sobre, peut-être parfois un peu trop mais ça ne m'a pas dérangée du tout.

Dans ce livre, l'auteur se concentre beaucoup sur le personnage de McLean qui est totalement investi dans ce qu'il fait. On en apprend beaucoup sur lui, son passé... et on aimerait en savoir plus sur ses racines quand on ferme ce livre.

Côté intrigue, j'avais deviné certains éléments assez rapidement, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier le terme abordé. Petite frustration sur le final. Difficile de ne pas trop en dire. Disons que le doute sur certaines choses plane.... et donc j'ai très envie de découvrir la suite.

En résumé, un premier livre qui se lit bien et qui permet de planter le décor et le personnage principal tout en donnant envie d'en savoir plus.