24 août 2021

1991

En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l'école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre l'affaire des Disparues du Sud parisien. L'état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes ont été enlevées, puis retrouvées dans des champs, violées et frappées de multiples coups de couteau. Depuis, malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours.
Sharko consacre tout son temps à ce dossier, jusqu'à ce soir où un homme paniqué frappe à la porte du 36. Il vient d'entrer en possession d'une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac. Une photo derrière laquelle a été notée une adresse, et qui va entraîner le jeune inspecteur dans une enquête qui dépassera tout ce qu'il a pu imaginer...


1991 de Franck Thilliez, 500 pages, Fleuve Éditions, 2021

Mon avis : Dans le dernier roman de Franck Thilliez, nous retrouvons le personnage de Sharko, mais un Sharko différent de celui que nous connaissions auparavant puisqu'il s'agit là de la première enquête à laquelle il a participé, ce qui nous fait remonter, comme le titre du livre l'indique, en 1991. Alors qu'il sort de l'école de police, on l'envoie directement aux archives pour tenter d'élucider une ancienne enquête restée sans suite jusque-là, s'intéressant aux meurtres de plusieurs femmes de 1986 à 1989. En plus d'enquêter seul sur ce mystère, il va participer à une autre enquête. En effet, un jour un homme se présente au poste, signalant avoir reçu des courriers étranges, l'ayant mené vers la photo d'une femme attachée à un lit avec une adresse. Sans en référer à sa hiérarchie, Sharko décide de se rendre à l'adresse indiquée pour s'assurer qu'il ne s'agit pas là d'un canular. Comme on peut s'y attendre, ce n'en est pas un.

Sur cette simple décision, on retrouve déjà cette spontanéité que l'on connaît bien à Sharko. Pour autant, comme je le disais, c'est un Sharko différent par d'autres aspects, un Sharko qui n'a pas encore été marqué par les évènements tragiques que l'on connaît, un Sharko qui tient à rappeler le protocole à sa hiérarchie... et qui va se rendre compte très vite, que certains jouent avec ce protocole. C'est donc un Sharko très naïf par rapport à la réalité du terrain que l'on découvre ici. J'ai trouvé cela très intéressant et cela permet vraiment de réaliser en quoi sa première enquête a pu impacter sa façon de travailler par la suite. Ici Sharko va devoir faire des choix qui vont l'amener à reconsidérer beaucoup de chose dans sa façon de voir les choses. Nul doute qu'une première enquête doit être particulièrement importante dans la vie d'un enquêteur.

Et quelle enquête ! Comme toujours, Franck Thilliez parvient sans mal à nous surprendre et à nous plonger dans une ambiance sombre et angoissante en abordant des thématiques qui sont loin d'être anodines. J'ai fini par comprendre l'idée générale par rapport à l'identité du coupable des crimes de 1991, avant la fin. Toutefois, cela ne m'a pas gênée car ce n'est pas le seul mystère qui plane dans ce roman.

Autant dire que je me suis laissée happer du début à la fin dans ce roman, que ce soit par la galerie de personnages, l'enquête, les thématiques abordées, le suspense que Franck Thilliez installe dans les différents évènements.

Vivement le prochain !!

20 avril 2021

Blanc d'os

Chaque année en Alaska, plus de deux mille personnes sont déclarées disparues, soit plus du double de la moyenne nationale.
Perdue dans les bois, la petite ville de Dread's Hand n'apparaît sur aucune carte. Quand un charnier y est découvert, faisant les gros titres des journaux, le sang de Paul se fige : c'est le dernier endroit où son frère jumeau a été localisé avant de disparaître, il y a un an.
Tandis que les premiers corps sont exhumés, Paul s'envole pour l'Alaska et s'installe dans l'unique pension de la ville. Mais à Dread's Hand, le mystère s'épaissit, le silence est loi et les superstitions anciennes pèsent comme un tombeau. On raconte qu'une présence obscure rôde dans l'ombre de la forêt. Décidé à retrouver la trace de Danny, Paul va apprendre à ses dépens que certains secrets ne devraient jamais être déterrés...


Blanc d'os de Ronald Malfi, 362 pages, Seuil, 2021

Mon avis : Pour commencer, je tiens à remercier Babelio et les Éditions Seuil pour m'avoir permis de découvrir ce livre et par la même occasion cet auteur que je ne connaissais pas. Malheureusement pour ma part, Blanc d'os n'aura pas réussi à me captiver.

Avec ce livre l'auteur nous embarque tout droit en Alaska dans la ville de Dread's Hand, où plusieurs corps ont été retrouvés enterrés suite aux aveux d'un habitant. Paul décide alors de se rendre sur place espérant découvrir ce qui est arrivé à son frère jumeau Danny, disparu un an plus tôt. Sur place, on va avoir le sentiment d'une ambiance très pesante le tout dans une ville qui semble loin de tout et une culture presque d'une autre époque. Plus Paul va tenter de découvrir la vérité, plus il va faire des expériences étranges en lien notamment avec les superstitions locales. Les habitants quant à eux semblent bien décidés à ne pas l'aider dans sa démarche et à se taire coûte que coûte.

Le déroulé des évènements se concentre avant tout sur Paul, si bien qu'il est difficile de dire qu'on puisse s'attacher aux personnages en dehors de celui de Paul avec lequel on compatit totalement. Bien évidemment, tout comme lui, on a à coeur d'en apprendre plus sur le sort de Danny et le mystère qui plane sur Dread's Hand.
Mais pour ce qui est des autres personnages, j'avoue être restée de marbre. Aucun n'a su me toucher particulièrement.

De même l'ambiance qui se voudrait angoissante m'a laissé indifférente. Je ne m'attendais pas au chemin pris par ce livre quand je l'ai commencé. Toutefois j'ai très vite compris où on allait et je n'ai eu aucune surprise à partir de ce moment. Ainsi, même si l'enchaînement des évènements implique une atmosphère oppressante, je ne l'ai pas ressentie et suis restée finalement assez distante face au récit.

Au final, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre, mais l'auteur n'a pas réussi à m'embarquer avec Paul, plutôt à l'observer d'assez loin. En revanche, je retiens une écriture fluide et agréable à lire.

25 février 2021

La Nuit des enfants rois

Pour mon avis sur La Nuit des enfants rois de Bernard Lenteric, j'ai volontairement choisi de ne pas vous mettre le résumé de la version que j'ai en ma possession (et dont je vous donne les détails sous la photo) mais plutôt celui du Livre de Poche. En effet je trouve le résumé de chez France Loisirs, pour l'édition de 1982, extrêmement spoilant. Le résumé que je vous mets ici est beaucoup moins détaillé.

Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d'où l'on sort ébloui.
Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l'horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l'a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu'il ne soit de leur côté... Alors, s'ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.


La Nuit des enfants rois de Bernard Lenteric, 286 pages, France Loisirs, 1982

Mon avis : J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre du fait de la plume de l'auteur que j'ai trouvée assez lourde. Et finalement, en avançant dans le livre, j'ai compris que le style d'écriture collait au personnage que l'on suivait. À partir de là, ma lecture est devenue plus fluide. Je n'ai pas lu d'autres livres de cet auteur, donc je suis bien incapable de dire si c'est son style habituel ou si, effectivement, il s'est "adapté" à son personnage, mais c'est vraiment l'impression que ça me donne.

L'auteur nous plonge dans une ambiance liée à la technologie en suivant le personnage de Jimbo Farrar, surdoué, dont le travail consiste notamment à interagir avec une intelligence artificielle. Attention, des passionnés d'informatique pourraient trouver que ce livre a mal vieilli. Personnellement ça ne me gène pas. La plupart du temps, je parviens à me mettre dans le contexte de l'époque à laquelle un livre a été écrit. Jimbo va découvrir 7 enfants qui sont comme lui, via un programme lancé à travers le pays pour étudier le comportement des enfants face aux ordinateurs. Il va rencontrer ces enfants, mais ne va finalement rien dire à personne.

On va alors les retrouver plus tard quand ils sont adolescents, rassemblés à l'occasion d'un évènement lié à ce programme. Ils ne se connaissent pas, mais malgré cela ils vont se rassembler, se "reconnaître" via un lien très particulier. Alors qu'ils sortent dans un parc public, ils vont être attaqués et de là leur vie va changer.

J'ai trouvé dommage que les personnages, hormis Jimbo, ne soient pas plus développés. Encore que j'aurais aimé en savoir plus sur l'enfance et l'adolescence de Jimbo, qui finalement ne nous sont présentées ici que pour faire un parallèle avec les 7 génies qu'il a découvert. On ne rentre pas vraiment dans le détail.
Concernant les enfants, leur psychologie n'étant pas approfondie, on ne comprend pas les choix que chacun va être amené à faire à l'issue de ce livre.
Et ce qui reste très obscur pour moi : le lien qui s'est tissé entre eux... Il n'est pas du tout expliqué. Je m'attendais à plus de détails, mais finalement rien. Ce n'est absolument pas crédible.

Quant au dénouement, je l'ai trouvé trop facile. Une facilité qui est clairement en lien avec cette psychologie des personnages très peu développée en dehors du drame qu'ils ont vécu une nuit dans un parc.

J'ai lu ce livre très rapidement car j'étais happée par les évènements, je voulais savoir comment tout cela se terminerait et j'attendais des réponses à mes questions. Mais finalement, je suis ressortie de ma lecture frustrée.

J'ai trois autres livres de l'auteur dans ma PàL, je ne leur tourne pas le dos. J'ai quand même envie de découvrir un autre livre de Bernard Lenteric, et ne pas rester sur ce point de vue.

23 février 2021

Une partie de campagne

Attention le premier paragraphe du résumé éditeur est spoilant...

Il n'est pas mort au printemps mais il s'est éteint au bord de l'été. Coco ! Petit cheval fourbu, affamé devant un carré d'herbe qu'il ne pouvait atteindre. Mort sans histoire comme le Vieux qui n'en peut plus mais n'en finit pas d'agoniser. Comme le Gueux qu'on appelle Cloche sans penser qu'il puisse avoir faim.

Chez Maupassant, la mort coule, semblable à l'eau. Silencieuse et perfide. Démon qu'il faut nourrir et qui attire avec nonchalance.
Vertige de l'eau, vertige du désir, intimement mêlés comme dans La femme de Paul, où le fleuve et l'amante ne sont que maléfices.

Des nouvelles d'ombre et lumière, contes du jour et de la nuit, qu'affectionne l'auteur.

Une partie de campagne de Maupassant

Une partie de campagne et autres nouvelles de Maupassant, 95 pages, J'ai Lu - Librio, 1999

Mon avis : Cela faisait un bon moment que je n'avais plus lu de livre de Maupassant. Je lisais pas mal de classiques à une époque, beaucoup moins maintenant. Non pas que je n'aime plus, mais simplement ce n'est pas le style qui m'attire le plus parmi ceux que j'aime.

Autant le dire de suite, Une partie de campagne n'est pas un livre très joyeux, bien au contraire. On y découvre une succession de nouvelles, qui pour la plupart semblent bien commencer, mais se terminent toutes mal. Ainsi l'auteur nous présente une galerie de personnages qui vont avoir pour point commun la souffrance, soit celle qu'ils procurent, soit celle qu'ils vivent.

Sur certaines nouvelles j'étais en colère contre la méchanceté gratuite et ignoble de certains, je dirais même cruauté. Dans d'autres j'avais mal au cœur pour ce que finissait par vivre le personnage cible. Le pire est de voir arriver l'issue inéluctable très vite en étant totalement impuissant face aux évènements.

Alors non, ce n'est pas un livre "remonte-moral". Je vous déconseille de le lire si le moral n'est pas au rendez-vous. Néanmoins j'y ai retrouvé avec plaisir la plume délicate et poétique de Maupassant.

08 février 2021

Colère noire

Un industriel est retrouvé mort dans sa baignoire et les premiers éléments accréditent la thèse du suicide. Mais pour le capitaine Daniel Magne, il s'agit d'un meurtre. Reste à trouver le coupable, et c'est le début d'un jeu de domino mortel qui se met en place. Chaque suspect devient victime et les morts se succèdent.
De Paris à New-York en passant par l'Afrique du Sud, l'enquête s'annonce pleine de rebondissements et truffée de périls pour Magne et sa coéquipière Lisa Heslin.

Colère noire de Jacques Saussey

Colère noire de Jacques Saussey, 466 pages, French Pulp Éditions, 2017

Mon avis : Colère noire m'a permis de découvrir la plume de Jacques Saussey. Je n'avais jamais lu de livre de cet auteur. J'ai trouvé le style d'écriture de Jacques Saussey très agréable et en cela il pourrait se lire facilement. Néanmoins, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire (je modère un peu cela par le fait que mon esprit vagabonde un peu ailleurs ces derniers temps de façon générale). D'une certaine manière, on sent qu'il s'agit d'un premier livre qui va être là en grande partie pour poser les personnages principaux. De ce fait il y a beaucoup de longueurs dans la première moitié du livre avec une enquête qui piétine énormément.

J'avoue ne pas avoir compris au final pourquoi certains personnages étaient présentés. La fin me laisse entrevoir qu'ils seront peut-être plus intéressants dans les livres suivants (pour l'un des personnages en tout cas). Mais pour le moment, je ne peux pas en être certaine.
J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Lisa qui n'y va pas franchement pas quatre chemins et à qui j'ai eu un peu envie de donner des baffes par moment.
Quant à Daniel Magne, on sent qu'au fond il était un peu comme elle mais que désormais, en tant que supérieur il essaie de faire les choses dans les règles histoire de s'assurer par exemple que certains éléments de preuve ne soient pas rejetés par un tribunal.
Certaines relations entre les personnages sont plutôt attendues et je n'ai pas eu beaucoup de surprises sur ce point. J'ai senti un schéma assez classique. À voir comment cela évoluera par la suite.

Le rythme commence vraiment à s'accélérer à un peu plus de la moitié du livre avec un évènement très particulier qui va être à l'origine d'une course contre la montre. À ce stade il faut commencer à s'accrocher : la victime était profondément détestée de beaucoup de personnes. Donc autant dire que les suspects sont nombreux. À un certain point je commençais un peu à m'embrouiller les pinceaux (mais rappelons que je ne suis pas suffisamment attentive en ce moment). L'auteur va alors nous faire voyager dans plusieurs pays. Mais pour ce qui est de la résolution de l'intrigue en tant que telle, je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir y prendre part mais juste de découvrir les révélations les unes après les autres. Ceci dit ce dernier aspect ne m'a pas spécialement dérangée dans ma lecture.

En revanche, un point en particulier m'a gênée : le vocabulaire utilisé à certains moments. À plusieurs reprises, l'auteur va utiliser le terme de "race" en parlant de certaines personnes, et il fait référence à un personnage, de façon quasi-systématique, en le nommant "le noir". Il n'est pas question ici pour moi de faire polémique. J'ai toujours fait la différence entre les auteurs d'un côté et leurs écrits de l'autre qui, il ne faut pas l'oublier, sont avant tout le reflet des personnages et non de l'auteur. Toujours est-il que ce sont des termes qui m'ont dérangée.

Donc au final, je dirais qu'il s'agissait pour moi d'une entrée en matière avec les livres de l'auteur et en particulier ces personnages. Je trouve dommage qu'il ait fallu attendre plus de la moitié du livre pour que ça bouge enfin. Mais je pense que cet aspect des choses est plus lié au fait qu'il s'agit d'un premier livre pour planter le décor. Ça n'a pas été une mauvaise lecture pour moi, j'ai d'ailleurs aimé l'écriture de Jacques Saussey dans son ensemble et je compte clairement découvrir la suite, mais pour autant pour le moment je ne suis pas totalement emballée non plus. Affaire à suivre donc...

06 février 2021

La Maison du Péril

Alors que Hastings et Hercule Poirot sont en vacances à St Loo, une station balnéaire du sud de l'Angleterre en Cornouailles, ils vont faire la connaissance d'une jeune femme qui prétend avec désinvolture avoir échappé à la mort suite à plusieurs accidents.

Là où certains pensent qu'elle affabule, Hercule Poirot va découvrir des éléments qui le poussent à penser que non seulement elle dit vrai, mais de surcroît on chercherait à l'éliminer.

Ils vont donc tenter de découvrir qui cherche à tuer Nick et par la même lui sauver la vie. Pour se faire ils se rendent chez elle, dans la maison nommée La Maison du Péril.

La Maison du Péril d'Agatha Christie

La Maison du Péril d'Agatha Christie, 241 pages, France Loisirs, 1999

Mon avis : J'avance doucement mais sûrement dans ma découverte / redécouverte (selon les titres) des livres d'Agatha Christie selon leur ordre de parution. J'ai beau avoir déjà lu pas mal de livres de cette auteure, elle arrive toujours à me surprendre. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Hastings et Poirot dans ce livre qu'est La Maison du Péril.

On y retrouve cette atmosphère typiquement anglaise, mais aussi ces personnages très effacés pour certains, un peu exubérant pour d'autres, ou encore mystérieux. Et notamment ils rencontrent le personnage de Nick, cette jeune femme qui semble prendre la vie à la légère alors même qu'elle vient d'échapper à un meurtre sans s'en rendre compte sous les yeux de Poirot et Hastings. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui apporte de la fraîcheur malgré les évènements. J'ai l'impression de le dire de plus en plus souvent sur les romans d'Agatha Christie. L'auteure parvient quasi systématiquement à insérer à un personnage qui apporte de la légèreté et de la gaieté dans les livres, jusqu'à un certain point cependant.
En revanche les autres personnages, ne sont pas trop creusés, très probablement une volonté claire de l'auteure pour brouiller les pistes et nous emmêler un peu plus l'esprit sur l'identité du coupable.
J'ai également aimé la dynamique entre Poirot et Hastings (quelque chose me dit qu'Hastings doit beaucoup moins l'aimer), avec un Poirot qui ne peut s'empêcher de faire des remarques très directes et pas très positives à ce pauvre Hastings qui réagit avec un flegme qui n'appartient qu'à lui.

J'ai bien cru que, pour une fois, j'avais résolu l'énigme avant la fin. J'hésitais entre déception et sentiment ultime de victoire... j'ai vite déchanté : certes j'avais senti quelque chose, mais il s'est avéré que ce n'était qu'une infime partie de l'énigme et que j'étais bien loin du compte. L'auteure m'a totalement surprise, une fois de plus.

Si vous n'avez pas encore lu La Maison du Péril, je vous invite vivement à le faire. Il se lit comme on boit du petit lait. Parmi les livres d'Agatha Christie que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, il fait, à mon sens, partie des meilleurs.

03 février 2021

Gardiens des Cités Perdues, tome 1

Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde.

Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ?

Gardiens des Cités Perdues, tome 1 de Shannon Messenger

Gardiens des Cités Perdues, tome 1 de Shannon Messenger, 510 pages, Lumen, 2018

Mon avis : Je m'attaque enfin à cette saga qui est déjà très bien entamée. Les retours sur les derniers tomes m'ont un peu fait reculer mais finalement sur insistance de ma nièce, je my colle ! Dans ce premier tome des Gardiens des Cités Perdues, on retrouve un schéma somme toute assez classique d'un enfant/ado qui découvre du jour au lendemain qu'il, ou plutôt elle en l'occurence, n'est pas celle qu'elle pensait être. Tout un univers va s'ouvrir à elle mais aussi tout un tas de question. Sophie va essayer de découvrir qui elle est réellement et comment elle en est arrivée à être cachée parmi les humains. Je vous le dis dès maintenant, non vous n'aurez pas toutes les réponses à la fin de ce premier opus (bon en même temps je dois être l'une des rares personnes à découvrir cette saga que tout le monde connaît).

Globalement j'ai beaucoup aimé l'univers de l'auteure, même si j'ai trouvé qu'elle passait un peu trop vite sur certains détails. Notamment, il aurait été intéressant de s'attarder un peu plus sur les divers cours que Sophie reçoit afin de mieux s'imprégner de l'univers et le comprendre en même temps qu'elle. Certains concepts, même si je les ai compris dans leur globalité, restent un peu flous si on va dans le détail. Alors, oui, c'est de la littérature jeunesse, et le but était sans doute de ne pas perdre les lecteurs dans trop de détails. Mais il aurait été possible, je pense, de trouver un juste milieu.

On fait la connaissance d'une multitude de personnages dans ce livre. J'ai eu peur d'être un peu perdue, d'autant que certains prénoms se ressemblent un peu. Finalement, j'ai réussi à garder le fil, mais il faut bien rester concentré.
Sophie est rapidement attachante. J'ai vu des avis précisant qu'elle était énervante. Pour ma part je n'ai pas eu ce sentiment. J'ai découvert un personnage complètement perdu, dont le monde est complètement chamboulé et qui doit, très jeune, tout abandonner du jour au lendemain pour un avenir et un monde totalement inconnus. Elle est curieuse, elle cherche à comprendre qui elle est, ce qui est bien normal. Peut-être fait-elle preuve d'un peu trop d'initiative à un certains moments, mais là je dirais : c'est le propre de ce genre de livres, sinon l'histoire n'avancerait pas beaucoup et on l'accuserait de manquer d'action.
Concernant les autres personnages, ils sont dans l'ensemble tous très attachants, à quelques exceptions près. J'ai beaucoup aimé les tuteurs de Sophie en particulier, même si tout n'est pas toujours rose. On pratique un peu l'ascenseur émotionnel avec eux, mais vu leur histoire, leur attitude se comprend.
Je m'interroge sur certains personnages quant à leur honnêteté, mais je n'insisterai pas sur leur identité pour vous laisser découvrir par vous-même.

Si j'ai trouvé que l'auteure laissait certains aspects de côtés, en revanche elle a mis l'accent sur la fin (pas que mais notamment) avec des évènements qui s'enchaînent très rapidement et qui nous empêchent de fermer le livre. On va y découvrir une Sophie plus courageuse que jamais. J'ai beaucoup aimé cette fin haletante et la plume de l'auteure.
Si ce premier tome apporte certaines réponses, il amène également de nombreuses autres questions qui découlent directement de ces réponses. Je ne me fais pas d'illusions, avec déjà 8 tomes, les réponses ne seront pas dans le deuxième.

Je n'ai pas été subjuguée par ce roman, néanmoins j'ai particulièrement aimé l'univers de l'auteure, qui va probablement se densifier dans les tomes suivants. Je compte donc bien découvrir la suite pour savoir quelles autres aventures Sophie va traverser et quelles nouvelles découvertes elle va faire.

01 février 2021

Book Jar and others #29

Et voilà, le mois de janvier est terminé. J'ai l'impression que le temps est passé à une vitesse fulgurante. S'il pouvait passer aussi vite en février ce serait parfait (sauf la dernière semaine hein, je serai en congés, il faut qu'elle passe lentement celle-là !). Donc, vous l'avez sûrement compris, le titre de l'article aidant, je viens vous présenter ma pile à lire de février. Je ne charge pas trop, d'une part parce que je doute fortement de pouvoir en lire plus et d'autre part pour me laisser guider par mes envies en fin de mois si finalement il me reste du temps pour lire plus.


Je devrais donc normalement lire quatre livres. Le premier, tout droit sorti de la Book Jar, il s'agit de La nuit des enfants rois de Bernard Lenteric (en faisant le montage de la vidéo, je me suis rendue compte que je n'avais même pas dit le titre du livre... booktubeuse en carton !). C'est du thriller (scientifique je crois mais vraiment pas certaine à 100%).

Ensuite, histoire de lire un livre à la couverture rose pour la lecture commune organisée par Séverine pour février, je découvrirai le premier tome du Protectorat de l'ombrelle de Gail Carriger, Sans âme. Il s'agit d'un roman steampunk dans lequel on part à la chasse aux vampires avec une héroïne qui ne ressent aucune émotion.

Je vais retrouver un roman de Franck Thilliez avec Luca (j'ai vraiment besoin de vous dire que c'est du thriller ?). Je vais me faire un plaisir de suivre une nouvelle enquête de Sharko et Hennebelle.

Et pour finir, je vais enfin (!) m'attaquer à Le désosseur de Jeffery Deaver, qui avait été adapté en film il y a bien longtemps sous le titre Bone Collector, un film que j'avais adoré. Ce thriller est le premier tome d'une saga mettant en scène Lincoln Rhyme. J'ai hâte !

Si une lecture vous tente, faites moi signe dans les commentaires. Si vous avez déjà lu un de ces livres, j'attend votre avis (sans me spoiler hein, sinon je vais me fâcher !^^).

Sur ce, je vous laisse avec la vidéo, et je vous dis à bientôt !

18 janvier 2021

Shelton & Felter, tome 2 : Le Spectre de l'Adriatic

Shelton, ancien boxeur devenu journaliste, et Felter, petit libraire hypocondriaque, s'associent afin de faire la lumière sur une série de meurtres insolites.

Shelton & Felter, tome 2 : Le Spectre de l'Adriatic de Jacques Lamontagne

Shelton & Felter, tome 2 : Le Spectre de l'Adriatic de Jacques Lamontagne, 48 pages, Kennes, 2018

Mon avis : Dans ce deuxième tome des enquêtes de Shelton & Felter, nous retrouvons nos deux comparses sur un bateau. Pour ceux qui ne connaissent pas cet bande-dessinée, dans le premier tome, nous faisons la connaissance de Felter, un libraire hypocondriaque et de Shelton un journaliste et ancien boxeur. Les circonstances vont les amener à se rencontrer et à enquêter ensemble sur une affaire alors que Felter n'a jamais travaillé pour la police ni même enquêté tout simplement. Toutefois Shelton qui découvre un sens aigu de l'observation et de l'analyse chez Felter, va lourdement insister pour qu'il travaille avec lui.

Dans ce deuxième opus, Felter va recevoir de mauvaises nouvelles qui vont l'amener à devoir prendre un bateau pour l'Angleterre. Quand on est hypocondriaque et qu'on a le mal de mer, autant dire que le bateau n'est pas une perspective des plus réjouissantes. Pour le soutenir dans l'épreuve qu'il doit traverser, Shelton lui propose de l'accompagner dans ce voyage. Malheureusement la traversée va se voir entachée par une mort très suspecte parmi les passagers. Shelton et Felter vont alors mener l'enquête.

J'ai aimé retrouver ces deux personnages aussi attachants l'un que l'autre et qui se serrent les coudes alors que tout les oppose. Impossible de ne pas prendre le pauvre Felter en pitié avec ce mal de mer qui lui gâche considérablement le voyage. Mais pour autant il reste toujours aussi drôle à se retrouver dans des situations très comiques. D'un autre côté, on découvre un Shelton sous un autre angle. Il va avoir la tête un peu ailleurs. Une situation qui rend son personnage d'autant plus attachant.

Le graphisme et les couleurs sont très agréables. J'ai beaucoup aimé le clin d'oeil sur l'une des premières planches à un personnage célèbre d'une autre bande-dessinée. J'ai cru avoir une hallucination à un moment donné mais non, mes yeux ne m'ont pas fait défaut.

Seul Felter et sa capacité d'analyse à la Hercule Poirot ou Sherlock Holmes (ou peut-être un mélange des deux), était capable de résoudre l'énigme de ce meurtre. Pour ma part je n'avais rien vu venir et me suis laissée surprendre du début à la fin.

Cette saga fait partie de mes bandes-dessinées "chouchous". J'ai bien l'intention de découvrir la suite des aventures de Shelton et Felter et espère qu'elles perdureront. Je conseille cette bande-dessinée les yeux fermés.

15 janvier 2021

Claustrations

Ils ne se connaissent pas et pourtant, ils portent le même tatouage sur le bras...

Clara, que son amie Françoise recherche depuis plusieurs semaines, se réveille un matin étendue sur le sol d'une cellule obscure et infestée d'insectes ; M. Concerto tente de découvrir les raisons qui l'ont conduit dans une chambre d'isolement, tandis que Charles se cloître de son plein gré.

Chacun d'entre eux se retrouvera face à son destin. Mais, dans leur quête de la vérité, ils se rendront très vite compte que les apparences ne sont pas celles qu'ils croyaient...

Claustrations de Salvatore Minni

Claustrations de Salvatore Minni, 219 pages, Nouvelles Plumes, 2017

Mon avis : L'auteur nous fait suivre plusieurs personnages : Charles qui se cache dans sa cave, accompagné de sa femme (on va découvrir pourquoi petit à petit), Clara qui se retrouve enfermée dans une cellule, Françoise, amie de Clara, qui la recherche, et M. Concerto qui va découvrir petit à petit pourquoi il est placé en isolement.

L'ambiance est très rapidement angoissante. On sent qu'il y a un lien entre les différents personnages mais lequel ? Et surtout comment se sont-ils retrouvés dans cette situation et comment vont-ils s'en sortir ? La plume de l'auteur est fluide et surtout les chapitres courts rythment le récit en accroissant le sentiment d'urgence qu'on peut déjà avoir du fait de la situation des personnages.

Hormis un personnage, même si le livre est court, on s'attache rapidement aux autres personnages. Ils sont placés dans des situations intenables, voire même pour l'un d'entre eux notamment, inimaginable. Ces situations posent, pour la plupart, de réelles questions d'éthique en allant à son encontre.

Malheureusement, j'ai deviné la fin assez rapidement, y compris la révélation finale. Je ne pense vraiment pas que ce soit lié à une faiblesse dans le canevas de l'auteur, mais plutôt au fait que j'ai lu beaucoup de livres du genre ou en tout cas sur ce thème. Pour autant ça ne m'a pas empêchée d'aller au bout de ma lecture : même si j'avais résolu le mystère, pour autant je ne savais pas comment ça se terminerait. Je dois dire que j'ai aimé le choix de fin que l'auteur a fait même s'il est frustrant à certains égards (je m'expliquerai dans une partie spoilers). En revanche, je dois admettre que si le livre avait été plus long, ayant compris ce qui se passait, je pense que j'aurais fini par décrocher avant la fin. De ce point de vue là, Salvatore Minni a vraiment su trouver le bon équilibre en terme de format, de longueur.

À mon sens je considère ce livre comme un très bon thriller (d'autant plus qu'il s'agit d'un premier livre pour l'auteur), néanmoins, si vous êtes un habitué de ce type de lectures, vous risquez de comprendre la fin avant l'heure. En revanche si vous n'êtes pas un grand lecteur du genre, vous allez en prendre plein la vue.


ATTENTION SPOILERS !!!

Et oui, pour le coup, j'ai besoin d'expliquer un peu plus mon avis pour échanger avec celles et ceux qui auraient lu Claustrations.
Pour commencer on va partir sur ce qui m'a amenée à deviner le fin mot de l'histoire : on se doute fatalement que les histoires vont converger à un moment donné. On nous présentait des mondes qui ne semblaient pas crédibles : soit on était sur une note de dystopie en quelques sorte, soit il y  avait anguille sous roche. Les passages de la présentatrice télé qui nous ancraient clairement dans notre époque, m'ont fait pencher pour la deuxième solution. Donc dès lors que j'ai fait des liens entre les différents personnages que ce soit le tatouage, les prénoms qui pouvaient être assez similaires pour certains d'une "histoire" à l'autre et qu'on avait un personnage hospitalisé en psychiatrie, ça coulait de source. Et pour ce qui est de l'identité qu'il s'attribuait, là encore la force de l'habitude je pense.
Quant au final, il est frustrant dans le fait que si M. Concerto était un personnage antipathique, les autres personnalités qu'il renfermait étaient attachantes. Et même si on sait qu'elles n'étaient pas réelles, malgré tout, cela reste frustrant de savoir qu'elles n'auront plus jamais la possibilité de s'exprimer.

Voilà pour mon avis complet. Si vous voulez échanger sur le sujet parce que vous avez lu le livre, deux solutions : soit en commentaires mais en précisant la mention SPOILER pour ne pas gâcher la lecture de ceux qui ne l'auraient pas encore lu (je me réserve le droit de ne pas valider certains commentaires si ce n'est pas précisé), soit encore plus simple, passer en message privé sur Instagram ou Facebook, ce sera sans doute le plus simple.

13 janvier 2021

Bilan 2020

Bilan 2020

Le voilà enfin : le bilan de cette année 2020 si particulière. J'ai très peu lu en 2020. L'année n'a pas bien commencé au niveau familial avec de nombreux allers-retours nécessaires (moi qui fatigue vite au volant, j'ai été servie...) et surtout l'inquiétude face à la situation. Je vous rassure tout est rentré dans l'ordre au bout d'un petit mois (qui n'en a pas moins paru interminable) mais je reste inquiète, je tends le dos dans l'attente du prochain problème. Que je le veuille ou non mon grand-père a 90 ans et je reste sur le qui-vive depuis tout cela.

J'ai eu la bonne idée de, enfin, trouver une maison qui me plaisait à cette même période, j'ai eu un coup de cœur. Autant vous dire que tout le temps de l'hospitalisation de mon grand-père, coté maison j'ai tout fait machinalement... on me disait de signer, je signais... sérieusement on aurait pu me faire signer une procuration sur mon compte bancaire sans que je m'en rende compte à l'époque. Oui bon OK j'exagère peut-être un peu. Le fait est que j'étais bien consciente que j'étais totalement extérieure à tout ce qui se passait tant mes préoccupations étaient tournées vers la situation de mon grand-père : j'ai donc fait appel à mon entourage pour m'aider et être sûre de ne pas faire de grosses bêtises. J'ai la chance d'avoir pu trouver des personnes ressources auprès de certains collègues et je leur en suis extrêmement reconnaissante.

En février j'ai donc pu me concentrer pleinement sur l'achat maison et la préparation du déménagement, le tout avec un coursier qui m'a donné des sueurs froides à quelques jours de certaines dates butoirs... Donc forcément niveau lecture depuis janvier, c'était loin d'être folichon vous vous en doutez. Et je n'avais ni le temps, ni l'envie de gérer le blog.

Et là-dessus, mars est arrivé... ai-je besoin d'en rajouter une couche sur ce qui est arrivé dans la vie du monde entier ? Forcément avec le confinement tout est passé au point mort côté maison. J'ai essayé de voir le bon côté des choses : au moins j'avais le temps de faire les cartons... mais bonjour la frustration surtout avec les nouveaux voisins du dessous qui étaient arrivées 2 semaines plus tôt... Quand les voisins d'à côté, un couple de personnes âgées adorable, ont compris que je partais ils m'ont lancé des regards de détresse. Je crois n'avoir jamais eu des voisins aussi bruyants...

Côté boulot on faisait un planning chaque semaine pour assurer, notamment, une permanence téléphonique sur place à tour de rôle et aussi pour les rendez-vous vraiment urgents. Et à l'appart', entre deux cartons, je passais mon temps à guetter l'actualité COVID pour pouvoir renseigner employeurs et salariés du mieux possible quand il y avait des questions... Du coup le soir je n'avais plus le courage de lire...

Au mois de mai : déconfinement. Ayant ralenti l'activité emballage en vue du déménagement car cela devenait étouffant de vivre entourée de cartons, pour le coup j'ai dû m'activer pour tout terminer avec un déménagement qui s'est fait fin mai. Et depuis je suis bien chez moi, je vous raconte pas ! Et Myrtille aussi : quelques jours après l'arrivée des voisins elle s'est calfeutrée quotidiennement dans son nid, ce qu'elle ne faisait que rarement avant ça. Une fois arrivée à la maison les deux premiers jours elle est restée enfermée dans son nid. Mais quand elle a compris que le calme était enfin retrouvé, elle a perdu cette vilaine habitude de s'enfermer qu'elle avait prise pendant pratiquement 3 mois.

Je n'ai commencé à retrouver mon rythme de lecture qu'en septembre, ce qui m'a fait beaucoup de bien. Pour autant je n'ai pas repris le blog en main. Je n'ai pas voulu car je m'étais rendue compte que j'avais perdu de vue le but de cette activité : partager mes lectures au fur et à mesure avec plaisir. J'en étais arrivée sans m'en rendre compte à me mettre la pression pour lire, pour alimenter le blog. Je ne prenais plus les choses dans le bon sens. J'ai donc volontairement stoppé le blog en vue de reprendre pleinement en janvier de façon à reprendre de bonnes habitudes. Alors oui, préparez vous à ce qu'il y ait des périodes chargées, d'autres beaucoup plus légères en fonction de mes envies de lecture à ce moment-là. Hors de question de me forcer à lire si je n'en ai pas envie juste pour assurer une activité ici. Et je ne m'en excuserai plus. Je continue à faire des PàL mensuelles mais juste pour piocher dedans. Si je ne lis pas tout, ce ne sera pas dramatique, ce sera pour plus tard, tout simplement. J'espère que la complémentarité que j'essaie de mettre en place entre le blog et Youtube vous conviendra. Pour l'instant, j'arrive à gérer, mais je ne suis pas sûre que je tiendrai dans le temps sur Youtube, on verra bien. Là encore je ne me mets aucune pression. D'autant que fin février, il va y avoir du nouveau qui va m'occuper... vous saurez tout en temps voulu... ça ne saurait tarder !

Côté chiffres, je suis contente : c'est la première fois de toute l'histoire de tous mes blogs confondus au fil du temps, que je termine une année avec moins de livres dans ma PàL que je n'en avais en commençant l'année ! J'ai commencé 2020 avec 1073 livres dans ma PàL, je l'ai terminé avec 1059 livres... oui c'est énorme ! Mais pour une fois ça a baissé. Et ceci est le signe d'une grosse prise de conscience que j'ai eu avec le déménagement en voyant tous les cartons... J'en ai complètement revu ma façon de consommer mais sans même y réfléchir. Je ne me retiens pas d'acheter. Simplement, je n'ai plus envie parce que je réalise (très tard mais mieux vaut tard que jamais) que ça ne sert à rien d'acheter si derrière je n'ai pas le temps de lire...

Sur ce, je pense avoir suffisamment blablaté. Je vous laisse avec la liste des livres que j'ai lus en 2020, avec quelques petits mots pour résumer mon avis (mais vraiment très résumé), histoire d'en garder une mini-trace malgré tout.

1. Le contrat de Vladimir Volkoff : livre très court mais que j'ai fini par abandonner, impossible de rentrer dans l'histoire, je ne comprenais pas où voulait en venir l'auteur et trouvais le récit inintéressant.

2. M, Le bord de l'abîme de Bernard Minier : thriller dénonçant le risque de dérive des intelligences artificielles. Si j'ai aimé la première partie qui entre dans le détail de cette technologie et qui pointe du doigt les problèmes que cela peut engendrer, je n'ai pas franchement accroché sur la suite du roman et n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages.

3. Carbone modifié de Richard Morgan : livre de science-fiction que je voulais lire avant de regarder la série. Je n'ai pas du tout aimé, j'ai eu l'impression qu'on était dans une surenchère de violence, de drogue et de sexe, et j'ai trouvé que l'histoire partait dans tous les sens.

4. La mort dans les bois de Tana French : j'avais commencé à regarder la série policière Dublin Murders que j'ai arrêtée quand j'ai compris qu'elle était inspiré de livres. Encore mieux, j'avais le premier livre dans ma PàL. J'ai adoré cette lecture et j'ai hâte de découvrir la suite pour les personnages. Bon par contre, après avoir relancé la série, j'ai de nouveau abandonné en comprenant que la première saison mixait plusieurs livres... pas envie de me faire spoiler les livres !

5. Le doute de S. K. Tremayne : je n'attendais pas grand chose de ce thriller. D'autant plus quand j'ai compris qu'on partait sur le thème de la gémellité. Thème abordé et réabordé dans les livres... Mais finalement j'ai été assez surprise de cette lecture qui l'aborde d'une façon différente de ce que j'ai eu l'habitude de lire jusqu'à présent. Ça n'a pas été un coup de cœur mais lecture agréable.

6. Nevermoor, tome 2 : Le Wundereur, La mission de Morrigane Crow de Jessica Townsend : deuxième tome d'une saga de Fantasy jeunesse dans laquelle j'ai adoré me replonger.

7. 7 jours à River Falls d'Alexis Aubenque : j'ai bien aimé cette lecture, rien de grandiose, mais j'ai passé un bon moment avec ce policier. Il faut que j'achète la suite.

8. Feuillets de cuivre de Fabien Clavel : un roman Steampunk que j'ai adoré. Au début les enquêtes se succèdent et petit à petit on va finir par se rendre compte d'un lien entre tout ces évènements. À partir de ce moment impossible de le lâcher.

9. Le berceau du talion de Sébastien Jullian : un thriller addictif, j'avais deviné le coupable, mais j'ai adoré malgré tout.

10. Surtensions d'Olivier Norek : beaucoup de mal à rentrer dans ce thriller mais parce que je l'ai lu à la période du déménagement de façon très entrecoupée. Une fois que j'ai pu m'y consacrer totalement, je n'ai plus su le fermer, et cette fin !

11. Fidèle au poste d'Amélie Antoine : j'ai été déçue sur ce livre. J'en avais tellement entendu parler que j'ai dû mettre la barre un peu trop haute. Mais dans tous les cas j'aurais été déçue malgré tout car je n'avais pas compris dans quel sens on le considérait comme du thriller... Mais maintenant que j'ai compris le style de l'auteure, j'ai envie de découvrir un autre livre pour le découvrir dans un autre état d'esprit.

12. Shannara, La trilogie originale de Terry Brooks : une saga de fantasy qui réunit ici 3 tomes. Je l'ai lu en plusieurs fois entre juillet et août pour ne pas faire une overdose sur les 3 tomes d'un coup. J'ai beaucoup aimé. De mémoire le deuxième tome un peu moins, mais ça ne m'a pas empêchée de le dévorer.

13. Le Manuscrit inachevé de Franck Thilliez : un excellent thriller de Franck Thilliez, comme toujours, j'ai hâte d'avoir le fin mot de l'histoire dans Il était deux fois.

14. Cinq heures vingt-cinq d'Agatha Christie : un policier que j'ai lu avec beaucoup de plaisir, mettant en scène un personnage attachant que j'espère retrouver dans un autre livre.

15. Les Pirates de L'Escroc-Griffe, tome 2 : Les feux de Mortifice de Jean-Sébastien Guillermou : un roman de fantasy dans un monde de pirates. J'aime beaucoup cet univers et le tome 2 n'épargne pas les personnages. Certains évènements sont totalement inattendus et bouleversants.

16. Selfies de Jussi Adler-Olsen : je vois ce livre comme un livre "charnière" dans la saga du département V pour faire le point sur l'histoire d'un des personnages principaux. On a l'impression qu'on ne devrait pas découvrir tout cela sur ce personnage, mais cela aide à comprendre son fonctionnement sans aucun doute. Par contre, je commence à saturer des qualificatifs donnés à Assad... ça devient vraiment lourd, je le pensais déjà sur les précédents...

17. Balto, le dernier des valets de cœur de Jean-Michel Payet : un policier jeunesse historique plutôt sympathique dans l'ensemble mais pas inoubliable.

18. Octobre de Søren Sveistrup : un thriller coup de cœur qui m'a enfin redonné l'envie de lire pour de bon. Je l'offre à toutes les personnes à qui je fais des cadeaux (et qui lisent bien sûr).

19. Le prix du péché de Brian Freeman : un thriller, 3ème enquête de la saga Jonathan Stride et Serena Dial. Ce n'était pas une mauvaise lecture, mais je l'ai trouvé tiré par les cheveux au bout d'un certain moment.

20. Si je serais grande d'Angélina Delcroix : un thriller mettant en scène pour la deuxième fois l'enquêtrice Joy Morel que j'ai beaucoup aimé retrouver. J'avais vu venir certains éléments mais j'ai, là encore, beaucoup aimé ma lecture.

21. La 25e heure, tome 1 : Première enquête de Feldrik Rivat : est-ce que j'ai encore besoin de vous parler de l'un de mes plus gros coup de cœur de l'année ?

22. Déviances de Richard Montanari : malgré un aspect inattendu, j'ai beaucoup aimé ce thriller et compte bien découvrir la suite.

23. Le tueur des bois de Michael Prescott : un très bon thriller psychologique. On sait qui est le coupable très rapidement mais saura-t-on retrouver sa victime à temps ?

24. À perdre haleine d'Aga Lesiewicz : un thriller qui n'est pas du tout passé avec moi. Je n'ai pas du tout aimé cette lecture qui met en scène un personnage principal complètement à côté de la plaque, antipathique au possible.

25. Dans les bois d'Harlan Coben : un petit thriller sympathique comme sait les faire Harlan Coben mais sans plus (j'aime lire ce genre de livres de temps en temps entre deux thrillers "méchants").

26. Sous nos yeux de Cara Hunter : là encore un thriller, que j'ai dévoré ! Il fait partie de mes rares coups de cœur de l'année.

27. Les jumeaux de Piolenc de Sandrine Destombes : je reste toujours aussi mitigée sur ce thriller qui manque de crédibilité, à mes yeux, par certains aspects, mais ce qui ne m'a pas empêché de le lire à une vitesse fulgurante tellement j'avais besoin de savoir.

28. Les suppliciées du Rhône de Coline Gatel : un très bon policier historique malgré une fin tirée par les cheveux.

29. Le Fantôme de la Rue Royale de Jean-François Parot : du policier historique dans lequel j'ai eu du mal à rentrer du fait du style d'écriture, mais une fois que j'y étais, je ne l'ai plus lâché.

30. Les Larmes du Dragon de Dean Koontz : fantastique / horreur.... je me suis fait violence pour ne pas abandonner ce livre bourré de longueurs qui m'a profondément ennuyée...

31. La 25e heure, tome 2 : Le Chrysanthème Noir de Feldrik Rivat : vous voulez vraiment que j'en rajoute une couche ? COUP DE CŒUR !

32. Sorceline, tome 1 : Un jour, je serai fantasticologue ! de Sylvia Douyé et Paola Antista : une bande-dessinée fantastique jeunesse qui ne révolutionne pas le genre mais que j'ai bien envie de continuer malgré tout.

33. La punition qu'elle mérite d'Elizabeth George : une grosse première partie centrée sur les personnages principaux, donc si vous ne connaissez pas ces livres, ça risque de vous lasser, sinon vous allez vous régaler du début à la fin, même si on devine très vite quel sera le problème principal abordé.

34. Douce nuit de Mary Higgins Clark : un petit policier de Noël pas exceptionnel, pas inoubliable, mais sympathique pour Noël.

35. La perfection du crime d'Helen Fields : excellente lecture avec ce thriller en fin d'année, j'ai beaucoup aimé les personnages. À suivre !

36. Stasi Child de David Young : coup de cœur pour terminer l'année avec ce policier historique en plein Berlin-Est dans les années 70'.

11 janvier 2021

In My Mailbox #28 - décembre 2020

In My Mailbox décembre 2020

Aujourd'hui je vous fais un petit point en vidéo sur mes derniers achats et surtout cadeaux d'anniversaire et de Noël. Au programme :

  • Sherlock, Lupin et moi, tome 2 : Dernier acte à l'opéra d'Irene Adler ;
  • Un employé modèle de Paul Cleave ;
  • Les refuges de Jérôme Loubry ;
  • Alabama 1963 de Ludovic Manchette et Christian Niemec ;
  • La mécanique du diable de Philip Pullman ;
  • Fermer les yeux d'Antoine Renand ;
  • L'Ickabog de J. K. Rowling ;
  • Les Chroniques de St Mary, tome 1 : Un monde après l'autre de Jodi Taylor ;
  • Luca de Franck Thilliez ;
  • Escape Book : Opération code Turing.

Pour plus de détails sur les livres, je vous laisse visionner la vidéo sur Youtube. Comme toujours n'hésitez pas à me dire si vous avez lu certains de ces livres et ce que vous en avez pensé. Et je suis aussi curieuse de savoir quelles sont vos dernières acquisitions.

À tout bientôt !

09 janvier 2021

La Mort à Bombay

Bombay, ses palaces, son passé, son exotisme fascinant, sa foule, aussi, et ses hordes de miséreux, Bombay, où l'Européen en mal de sensations peut tout obtenir pour quelques dollars...
Quand il arrive devant le corps d'un jeune prostitué, qu'on vient de retirer de l'eau atrocement mutilé, l'inspecteur George Sansi se révolte. Aucun être humain, pour quelque raison que ce soit, ne peut être ainsi martyrisé.
Mais le meurtre implique de puissants magnats du cinéma, figures de cette haute société où se croisent affairistes, mafieux, politiciens, policiers de haut rang en quête de carrière. L'obstination et la révolte d'un "petit flic" peuvent-elles suffire à mettre en cause ce monde-là, et, au-delà de lui, de grands personnages liés à l'ex-métropole britannique ?
Journaliste et grand voyageur, Paul Mann nous donne, à travers un thriller aux couleurs très sombres, de quoi réfléchir aux nouvelles inégalités du monde contemporain.

La Mort à Bombay de Paul Mann

La Mort à Bombay de Paul Mann, 379 pages, Le Livre de Poche, 2000

Mon avis : Autant dire que ce roman ne nous montre pas les plus beaux côté de l'Inde. L'auteur nous plonge dans la misère (a priori fin des années 80 / début des années 90) en commençant par nous présenter un personnage qui gagne sa vie du mieux qu'il peut en transportant notamment des cadavres jusqu'à la police. On nous explique par exemple le système de "taxes" des habitations de sa catégorie de la population. Des taxes qui ne leur garantissent pour autant pas spécialement de pouvoir rester chez eux. J'ai trouvé ces éléments intéressants et au début j'étais plutôt emballée par ma lecture aves ces explications. Mais à un certain point, c'est devenu trop lourd à mon sens, limite étouffant. Il est dommage que l'auteur n'ait pas cherché à contre-balancer cette atmosphère en nous présentant les aspects positifs de ce pays.

Ce personnage que l'on découvre au début du livre va récupérer un corps dans un lac. Il apparait difficile d'identifier ce corps compte-tenu de son état de décomposition, d'autant plus que le tueur a pris soin de mutiler ses organes génitaux et sa poitrine. Ainsi il n'est même pas possible au moment de sa découverte, de savoir s'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Bien évidemment, le médecin légiste va rapidement déterminer qu'il s'agit d'un homme. Des éléments laissent à penser qu'il s'agirait plutôt d'un prostitué.

C'est George Sansi qui va enquêter sur ce meurtre, un policier dont la mère est d'origine indienne et le père d'origine anglaise. Initialement il me faisait l'effet d'un personnage intègre, ne tenant pas compte des origines des victimes, n'ayant à cœur que de retrouver leur assassin. Mais finalement je suis revenue sur cette première impression. Certes il fait tout pour faire tomber l'assassin mais pour autant l'utilisation de certains qualificatifs pour décrire les victimes m'a franchement dérangée. Il utilise notamment à plusieurs reprises le terme de "nullités" sans le moindre scrupule...
Du reste il va arriver à des extrémités afin de confondre l'assassin, que je ne cautionne pas, en particulier après la façon dont ce personnage était présenté. De mon point de vue, ça revient à s'abaisser au niveau du tueur, pas aussi bas c'est certain, mais malgré tout, j'ai trouvé que c'était trop. Sans compter que je doute que ça tienne devant un tribunal comme méthode d'obtention de preuve... Donc finalement c'est un personnage qui me laisse un sentiment très mitigé.
Quant aux autres personnages que l'on va croiser, je les ai trouvés peu approfondis, si ce n'est la mère de Sansi mais ça n'avait pas un intérêt majeur à mon sens.

Reste notre assassin qui est particulièrement dérangé. Certaines scènes mettent très (trop) mal à l'aise. J'ai par ailleurs trouvé que l'auteur était assez souvent dans la surenchère dans les scènes avec le coupable dans le but de démontrer l'importance de ses vices... Je ne suis pas persuadée qu'il était nécessaire d'en faire autant pour nous l'expliquer.

L'identification du coupable relève de ce que je qualifierais d'un heureux hasard : si Sansi n'avait pas parlé de son enquête à une personne en particulier à qui il n'aurait techniquement pas dû en parler... il n'aurait probablement jamais fait le lien... Et ensuite son enquête va être considérablement ralentie par des procédés politiques divers et variés, à tel point qu'il va avoir recours à des méthodes peu conventionnelles et très discutables, comme je le disais plus haut, pour faire tomber le coupable. Le fait qu'on lui mette des bâtons dans les roues à de tels niveaux était, de mon point de vue, l'un des seuls éléments positifs de ce livre puisqu'il aura permis d'ajouter un peu de rythme au roman avec toutes ces embûches. Petit point à part : certains éléments d'ordre scientifique m'ont laissée un peu dubitative, mais c'est un détail, ce n'est pas le plus important dans ce récit.

Quant au final, sans savoir comment l'auteur s'y prendrait exactement, je m'y attendais de façon générale. Ça ne pouvait pas vraiment finir autrement vu l'orientation que l'auteur prenait. Donc pas de grande surprise pour ma part.

Vous l'aurez donc compris, je ne recommande pas particulièrement la lecture de ce livre, sans pour autant la déconseiller. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai passé un mauvais moment en lisant ce livre mais il ne restera clairement pas gravé dans ma mémoire.

07 janvier 2021

Sorceline, tome 1 : Un jour, je serai fantasticologue !

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé les animaux...
Mais pas les matous câlins ou les chiens fidèles.
Non, moi, ce qui me passionne ce sont les dragons, les licornes, les monstres, les chimères... Bref, les animaux légendaires !

Sorceline, tome 1

Sorceline, tome 1 : Un jour, je serai fantasticologue ! de Sylvia Douyé et Paola Antista, 48 pages, Vents d'Ouest, 2018

Mon avis : Dans ce premier tome, nous découvrons le personnage de Sorceline qui nous emmène avec elle dans une école où elle étudie sur les créatures fantastiques. On y découvre son professeur, ses camarades de travail (pas si camarades que ça pour certains...) et bien évidemment des créatures en tout genre. Rapidement des évènements inattendus vont survenir, notamment une disparition mystérieuse. Sorceline est bien décidée à découvrir ce qui s'est passé et ce que cachent certaines personnes de son entourage.

Si j'ai beaucoup aimé l'univers (bien qu'il n'ait rien de révolutionnaire), j'ai trouvé que cette bande-dessinée était trop courte avec en particulier certains enchaînements pas toujours très logiques. J'ai bien conscience que le principe d'une bande-dessinée est d'être court mais pour le coup certaines scènes manquaient à mon sens. En revanche, les couleurs sont très belles et j'ai beaucoup aimé le trait de crayon.

Certains personnages sont des têtes à claque, d'autres sont assez mystérieux, et on sent que les prochains tomes vont lever petit à petit certains secrets. Sorceline est un personnage attachant, mais j'avoue l'avoir, par moments, trouvée agaçante par certains côtés, notamment son côté très entêté. La fin de ce tome va prendre un tournant inattendu et la laisser avec beaucoup de questionnements.

J'ai donc passé un bon moment de lecture malgré des défauts et j'ai très envie de découvrir la suite.

05 janvier 2021

Bilan décembre 2020

Bilan décembre 2020

Décembre s'est écoulé dans le même contexte que celui que nous avons connu tout au long de l'année 2020 malheureusement. Pour autant, niveau lecture, j'ai bien repris le pied à l'étrier. J'ai réussi, dans ma petite tête, à revenir aux sources et aux raisons pour lesquelles je tiens ce blog. C'était déjà le cas en novembre, mais je voulais me laisser jusqu'à janvier pour vraiment reprendre le blog comme je le faisais avant. Il y aura sans doute quelques modifications, mais rien de drastique : plutôt dans la veine de ce que j'ai pu faire pour les articles relatifs à ma pile à lire notamment. C'est donc le moment pour moi de faire un bilan rapide sur mes lectures de décembre en vous laissant, en fin d'article, ma vidéo "point lecture de décembre". Je reviendrai rapidement pour faire un bilan de 2020, mais vraiment très rapidement.

Bilan décembre 2020

J'ai commencé le mois avec une lecture très décevante pour moi. Je n'étais pas très motivée à lire Les larmes du dragon de Dean Koontz, un livre qui mêle intrigue policière avec horreur et fantastique. Maintenant je suis encore moins motivée à lire ses autres livres. Pour plus de détails, c'est par ici.
J'ai retrouvé avec grand plaisir l'univers steampunk de La 25e Heure de Feldrik Rivat avec Le Chrysanthème Noir qui a été une excellente lecture. J'ai hâte de découvrir Paris-Capitale pour m'y replonger une fois de plus !
J'ai découvert la bande-dessinée Sorceline avec le premier tome : Un jour, je serai fantasticologue ! de Sylvia Douyé et Paola Antista. Même si je lui ai trouvé quelques défauts, j'ai plutôt bien aimé cet univers, et je compte bien découvrir la suite.
J'ai enfin lu le dernier opus des enquêtes de Lynley et Havers, personnages d'Elizabeth George, mis en scène ici dans La punition qu'elle mérite. Même si il manque un petit quelque chose depuis quelques temps dans les livres d'Elizabeth George, je prends toujours autant de plaisir à retrouver ce duo d'enquêteurs. Et on peut dire que l'auteure trouve des astuces pour remettre un petit brin de gaieté dans tout ça. En tout cas, du point de vue de l'enquête, je trouve qu'on retourne vraiment sur du bon !

Bilan décembre 2020

Douce nuit de Mary Higgins Clark a été une lecture rapide pour Noël, pas folichonne mais pas désagréable pour autant. Un court roman policier qui ne restera pas gravé dans ma mémoire...
J'ai découvert les personnages de Luc Callanach et Ava Turner dans La perfection du crime d'Helen Fields. Je n'ai pas été loin du coup de cœur avec ce thriller. Là encore je compte bien découvrir la suite.
Et enfin, j'ai terminé l'année avec un coup de cœur, pour de bon, grâce à Stasi Child de David Young. L'auteur nous emmène tout droit à Berlin Est en 1975 et nous fait découvrir la vie à l'époque, le mode de fonctionnement du système judiciaire, des maisons de correction... je vous conseille ce livre à 1000%.

Voilà pour ce bilan de décembre. Je vous laisse soit avec mes chroniques écrites, pour celles qui ont été faites, soit avec mes avis en vidéo, selon vos préférences.

Et surtout si vous avez lu certains de ces livres, n'hésitez pas à me le faire savoir pour qu'on puisse échanger dessus.

À tout bientôt !