Ô toi, pèlerin égaré qui viens jusqu’à moi cueillir le fruit du regret délaissé, assure-toi bien de la hardiesse de ton pauvre cœur avant de ne pénétrer plus profondément dans le labyrinthe de la désillusion. Laisse ici les rêveries de ton être crédule, les mielleuses utopies de ton monde factice, les chimères consolatoires de ton esprit souffreteux et relève le défi d’entrer dans les limbes du frisson.
Ce court recueil de nouvelles aux accents baudelairiens, en se proposant d’explorer, d’un œil cynique, la dimension ombrageuse de l’existence, tente de mettre en lumière une universelle vérité : la navrante finitude de la condition humaine.
Les déchéantes petites nouvelles de Kerima Chelbab, 68 pages, Atramenta, 2015
Mon avis : Voici un livre pour lequel je vais volontairement être rapide. La raison étant que je connais l'auteure et que je risque fortement de ne pas être très objective. Pour autant, il n'aurait pas été envisageable de ne pas en parler sous ce prétexte. Par le passé, j'ai déjà fait la chronique d'un livre écrit par une amie, et quand je reviens sur celle-ci, je me rends compte combien elle a été catastrophique. J'ai voulu trop entrer dans les détails pour en dire le plus possible et faire une chronique digne de ce nom. Résultat : j'en ai fait des caisses et ça sentait le parti pris à plein nez ! Donc dans le cas présent j'ai décidé d'aller à l'essentiel. Ainsi je suis sûre de ne pas prendre de risques et de rester objective, et cela permettra peut-être d'élargir le cercle de lecteurs et donc la faire connaître plus largement malgré la bien faible portée de ce blog...
Les déchéantes petites nouvelles est un recueil de 15 nouvelles (et oui, tout était dans le titre :-P) écrit par Kerima Chelbab, une jeune auteure qui tente de percer dans le monde de l'écriture. Et je suis objective quand je vous dis qu'il y a du potentiel. On retrouve ici des textes sombres qui nous ramènent implacablement vers le côté obscur qui sommeille en chaque homme. Le tout écrit d'une plume riche et élégante sans lourdeur. J'avais été prévenue à l'avance de ce côté noir. De ce fait, j'avais peur de ne pas savoir le lire bien rapidement. Peur d'une répétition dans les textes peut-être ou peur de me sentir "enfermée" dans cette "obscurité". J'avais tort, je l'ai lu en une seule soirée. On ne retrouve aucune redondance. Chaque nouvelle a sa propre trame bien distincte des autres. Les modes d'écriture peuvent aussi être différents, passant parfois de la narration à une lettre écrite. Ainsi la lecture se fait tout naturellement et je n'ai pas ressenti ce sentiment d'oppression que je craignais.
Voilà je m'arrête, inutile d'en dire plus. Le principal est là. Je ne mettrai pas de note pour les raisons sus-mentionnées mais je dirai simplement qu'elle aurait été très bonne. Je souhaite un bon voyage à l'auteure sur cette route et espère avoir bientôt la chance de découvrir une nouvelle publication.
Ce court recueil de nouvelles aux accents baudelairiens, en se proposant d’explorer, d’un œil cynique, la dimension ombrageuse de l’existence, tente de mettre en lumière une universelle vérité : la navrante finitude de la condition humaine.
Les déchéantes petites nouvelles de Kerima Chelbab, 68 pages, Atramenta, 2015
Mon avis : Voici un livre pour lequel je vais volontairement être rapide. La raison étant que je connais l'auteure et que je risque fortement de ne pas être très objective. Pour autant, il n'aurait pas été envisageable de ne pas en parler sous ce prétexte. Par le passé, j'ai déjà fait la chronique d'un livre écrit par une amie, et quand je reviens sur celle-ci, je me rends compte combien elle a été catastrophique. J'ai voulu trop entrer dans les détails pour en dire le plus possible et faire une chronique digne de ce nom. Résultat : j'en ai fait des caisses et ça sentait le parti pris à plein nez ! Donc dans le cas présent j'ai décidé d'aller à l'essentiel. Ainsi je suis sûre de ne pas prendre de risques et de rester objective, et cela permettra peut-être d'élargir le cercle de lecteurs et donc la faire connaître plus largement malgré la bien faible portée de ce blog...
Les déchéantes petites nouvelles est un recueil de 15 nouvelles (et oui, tout était dans le titre :-P) écrit par Kerima Chelbab, une jeune auteure qui tente de percer dans le monde de l'écriture. Et je suis objective quand je vous dis qu'il y a du potentiel. On retrouve ici des textes sombres qui nous ramènent implacablement vers le côté obscur qui sommeille en chaque homme. Le tout écrit d'une plume riche et élégante sans lourdeur. J'avais été prévenue à l'avance de ce côté noir. De ce fait, j'avais peur de ne pas savoir le lire bien rapidement. Peur d'une répétition dans les textes peut-être ou peur de me sentir "enfermée" dans cette "obscurité". J'avais tort, je l'ai lu en une seule soirée. On ne retrouve aucune redondance. Chaque nouvelle a sa propre trame bien distincte des autres. Les modes d'écriture peuvent aussi être différents, passant parfois de la narration à une lettre écrite. Ainsi la lecture se fait tout naturellement et je n'ai pas ressenti ce sentiment d'oppression que je craignais.
Voilà je m'arrête, inutile d'en dire plus. Le principal est là. Je ne mettrai pas de note pour les raisons sus-mentionnées mais je dirai simplement qu'elle aurait été très bonne. Je souhaite un bon voyage à l'auteure sur cette route et espère avoir bientôt la chance de découvrir une nouvelle publication.
Coucou ! Ca m'a fait très plaisir de voir mon recueil sur ton site ! Et surtout, des critiques très constructives et qui m'ont fait chaud au coeur. Le seul problème, qui es-tu ? Haha
RépondreSupprimerKerima :)
Chalut ! Comment ça ? Tu ne reconnais pas les deux fripouilles poilues moustachues griffues tout au-dessus sur la bannière du blog ?! Ta cousine Christelle ! Heureuse que la critique t'ait fait plaisir ! :-D
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