28 avril 2017

Apnée noire

« Vêtue d’un pyjama en satin écru, la jeune femme repose dans une baignoire remplie, en position de foetus inversé. Ses mains et ses chevilles sont étroitement liées derrière son dos et elle flotte encore avec un soupçon de grâce. »
À Columbia, sur la côte est des Etats-Unis, c’est la scène macabre que découvre le lieutenant Sandino. Officier intègre, c’est aussi un homme brisé depuis la disparition de sa famille.
Pour mener cette enquête, il doit collaborer avec Megan Halliwell, l’agent du FBI qui a permis l’année précédente l’arrestation de Vernon Chester, un tueur psychopathe qui vient d’être exécuté. Très vite pourtant, il apparaît que ce dernier meurtre présente des ressemblances troublantes avec les crimes commis par Chester. Comment est-ce possible ? Tandis que Megan n’ose imaginer le pire, une erreur judiciaire, Sandino se concentre sur certaines incohérences. De discordes en silences la relation des deux policiers évolue, alors que chaque jour le tueur semble se rapprocher d’eux, omniprésent et insaisissable…




Apnée noire de Claire Favan, 382 pages, Éditions du Toucan, 2014

Mon avis : Vince Sandino a tragiquement perdu sa famille dans un braquage qui a très mal tourné. Quelques mois plus tard, il est devenu une épave, alcoolisé du matin au soir... Seul au bureau de police il va répondre à un appel signalant un meurtre. Il va ainsi découvrir le cadavre d'une femme dans une baignoire dont les pieds et les mains ont été attachés avec de la corde bleue. Megan Halliwell du FBI va lui apprendre qu'il s'agit du énième meurtre d'un tueur en série... le problème... est qu'il a été exécuté quelques mois plus tôt...

On avait prévu de lire ce livre en lecture commune avec Pikiti. De son côté elle n'a pas réussi à rentrer dans l'histoire. Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal au départ avec des personnages qui donnaient trop dans le cliché : Vince qui a perdu sa famille, alcoolique notoire, incapable de s'en sortir, qui enchaîne les erreurs... Megan qui est entièrement dévouée à son travail, personnage bien torturé, mais on ignore pourquoi exactement, ce n'est qu'assez tardivement qu'on finit par comprendre. L'évolution des personnages à moyen terme était trop prévisible.

L'énigme a énormément piétiné pendant la première moitié du livre. L'enquête était plutôt mise de côté histoire de s'attarder sur l'erreur de Megan : si les meurtres se poursuivent alors que le coupable, qu'elle a fait arrêter, a été exécuté, c'est qu'il était innocent... et pourtant il a été pris la main dans le sac... Aussi on s'attarde beaucoup sur son ressenti face à cette potentielle erreur. L'auteure va alors nous emmener sur un terrain inattendu mais qui sonnait aussi cliché que les personnages. J'adore le genre de thrillers en question, mais là, ça sonnait complètement faux. J'avais juste envie de secouer le personnage de Megan et lui dire "eh oh, la réponse, rationnelle, à toutes les questions est pourtant évidente, ouvre les yeux !".

Je n'ai vraiment pas été loin de fermer le livre. Et d'un coup d'un seul, gros retournement de situation aussi bien du point de vue de l'énigme, que du point de vue des personnages (un peu trop sur un point en particulier concernant Vince, mais bon, je pardonne ce point là à l'auteur). Certains passages restent agaçants malgré tout, en particulier avec Megan. À partir de ce moment-là, je n'ai plus été capable de lâcher le livre. Il est dommage qu'il ait fallu attendre la moitié du livre pour en arriver là. On va enfin entrer dans une enquête digne de ce nom avec beaucoup de révélations. Au final l'auteure m'a bien surprise, sans aller jusqu'à dire qu'elle m'a totalement bluffée (si j'ignorais qui était le tueur, j'avais deviné l'idée générale).

27 avril 2017

Un pont sur la brume

Kit Meinem d’Atyar est peut-être le plus doué des architectes de l’Empire. Peut-être… et tant mieux. Car il lui faudra convoquer toutes ses compétences, l’ensemble de son savoir pour mener à bien la plus fabuleuse qui soit, l’œuvre d’une vie: un pont sur le fleuve de brume qui de tout temps a coupé l’Empire en deux. Un ouvrage d’art de quatre cent mètres au-dessus de l’incommensurable, cette brume mortelle, insondable, corrosive et peuplée par les Géants, des créatures indicibles dont on ne sait qu’une chose : leur extrême dangerosité…
Par-delà le pont… l’abîme, et pour Kit une aventure humaine exceptionnelle.



Un pont sur la brume de Kij Johnson, 124 pages, Le Bélial', 2016

Mon avis : Dans Un pont sur la brume, on va découvrir Kit qui a été chargé de mener à bien les travaux de construction d'un pont. Ce pont a pour but ultime de permettre la communication entre deux parties de l'Empire qui a été scindé en deux par une brume. Cette brume est particulièrement dangereuse. Je pense qu'on pourrait la comparer à de l'acide. Jusqu'à maintenant, le seul moyen de rallier les deux côtés de l'empire était par barque, avec tous les risques qui y étaient attenants.

J'avais été très intriguée par la couverture que je trouve vraiment très belle. Autrement dit c'était vraiment un achat "craquage". Finalement, je me sens franchement frustrée en sortant de cette lecture. On va suivre la construction du pont, pas dans les détails mais plutôt dans l'aspect relationnel relatif à ce projet. C'est intéressant de voir comment les habitants des deux rives vont travailler de concert pour mener ce projet à bien, d'assister aux aléas des travaux notamment avec les risques d'accident et comment la population va y réagir. Mais, on ne fait qu'apercevoir le monde que l'auteur évoque. On se pose beaucoup de questions sur l'Empire en général, mais aussi et surtout sur la brume : ce qu'elle est, son origine, les créatures qui y circulent... mais on n'a aucune réponse...

En revanche, les personnages, en particulier Kit et Rasali (qui va l'aider pour le transport d'une rive à l'autre en l'absence du pont) sont rapidement attachants et ce malgré le peu de pages. Par ailleurs la plume de l'auteur est vraiment très agréable.

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre, à part que oui je suis frustrée par cette lecture qui nous présente un univers qu'on ne fait qu'effleurer.

25 avril 2017

Toute cette haine

Un tueur en série terrorise les Lillois. Il viole, mutile, éventre les femmes qu’il attrape. Sa signature ? Un mystérieux chiffre tracé avec le sang de ses victimes. En charge de l’enquête, l’inspecteur Dallaglio pense avoir démasqué le meurtrier. Mais le psychopathe accomplit un dernier coup d’éclat : il s’attaque à la famille du policier. Dallaglio sombre alors dans une profonde dépression. Cinq ans plus tard, une nouvelle vague de crimes fait trembler la ville. Surnommé Hitchcock par les médias, le tueur réclame un nom : celui de Dallaglio. L’inspecteur espère pouvoir arrêter cette folie meurtrière. Mais aussi réussir là où il a échoué dans le passé. Porté par sa soif de revanche, il traque sans relâche l’assassin. Et découvre une terrible machination.



Toute cette haine de Gilles Walkowiak, 285 pages, Ravet-Anceau, 2016

Mon avis : Avec Toute cette haine, Gilles Walkowiak nous plonge dans un thriller bien sanglant. On va faire connaissance avec l'inspecteur Dallaglio, sur les traces d'un tueur en série qui laisse des chiffres à côté de chacune de ses victimes, toutes des femmes. Malheureusement, on comprend très vite que le tueur va s'en prendre à la famille de Dallaglio. Suite à ces évènements il va partir sur Paris et devenir un homme radicalement différent, aussi bien dans la vie privée que dans le travail. On le retrouve alors 5 ans plus tard, alors qu'un nouveau tueur en série sévit dans le Nord, qui laisse lui aussi des messages codés. On va donc demander à Dallaglio de venir faire la lumière sur ces évènements.

J'ai vraiment aimé la plume de l'auteur. Ce livre se lit très facilement. Ceci dit certains passages peuvent être durs à lire pour certaines personnes : il ne nous épargne pas avec les descriptions des scènes de crime, nous plongeant ainsi complètement dans l'horreur et la psychose qui règne autour de ces meurtres en séries.

Les personnages principaux sont très vite attachants, en particulier Dallaglio de part ce qu'il a pu vivre avec la première enquête.
En revanche, les personnages secondaires ne sont pas très développés. Mais ce n'est pas quelque chose qui m'a dérangée sur ce livre puisque l'auteur va énormément axer le récit sur Dallaglio, sa psychologie, sa façon de vivre les choses. Il est vraiment le personnage central de ce livre.

L'énigme est vraiment prenante. Sur le coup j'ai été un peu déstabilisée quand le meurtrier de la première série a été arrêté : je me suis dit "ah... déjà...", fatalement je me demandais un peu où l'auteur allait en venir après. Finalement je n'ai pas été déçue une seule seconde. J'avais deviné l'élément crucial de l'énigme, mais à peine quelques pages avant que l'auteur ne nous le fasse sous-entendre. Ça n'a donc pas gâché ma lecture pour autant. Ce que j'ai vraiment aimé c'est ce focus sur la psychologie de Dallaglio, ses réactions au fil des évènements. Jusqu'au bout on se demande s'il va réussir à se sortir de cette enquête, et dans quel état il va en sortir...

Toute cette haine est donc pour moi un excellent thriller que j'ai été incapable de lâcher une fois ouvert !

23 avril 2017

Le mois de la Fantasy

Bonjour à tous en cette fin de week-end, l'occasion pour moi de vous parler du mois de la Fantasy organisé par Stéphanie de la chaîne Pikiti bouquine. Il s'agit d'un challenge qui va s'étaler sur tout le mois de mai, le but étant de lire uniquement de la Fantasy. Trois groupes ont été créés :

  • les grignoteurs : lire au moins 3 livres de Fantasy dont 1 adulte
  • les modérés : 5 livres de Fantasy dont 2 adultes
  • les dévoreurs : 7 livres de Fantasy dont 3 adultes



Pour ma part j'ai visé haut puisque j'ai décidé de tenter le challenge des dévoreurs ! Si vous voulez plus d'info vous trouverez la vidéo de Pikiti ici et la page Facebook du groupe ici.

Pour ma part j'ai vraiment hâte de participer à ce challenge. J'ai un retard faramineux à rattraper en Fantasy ! J'aurais vraiment aimé pouvoir aller aux Imaginales. Je n'ai encore jamais fait de salon et j'avoue que l'envie se fait de plus en plus pressante, aussi bien pour les auteurs, les livres, que les blogueurs/booktubeurs. Mais le temps que je me décide une bonne fois pour toute, il était un peu trop tard, avec des hôtels tous pris d'assaut...

Je ne partage pas avec vous ma PàLM de suite, sinon mon traditionnel article du 1er de chaque mois perdrait cruellement d'intérêt, mais ça va être varié !

22 avril 2017

Notre châtaigne

« Plus de quatre ans d’attente. 8 mois de prise de température. Une hystérographie. Une centaine de prise de sang. 6 cycles de traitements oraux. Des dizaines d’échographie. Une cœlioscopie. 85 piqûres de stimulant. Quatre inséminations. Une presque FIV. Une vraie. Une presque hyperstimulation. Une vraie. Une réimplantation. Deux ponctions. Des millions de questionnements. Des milliards de larmes.
Et, tout à coup, tout cela disparaît. »

Je vous livre ici notre combat pour devenir parents, en toute intimité et sans tabou, des diagnostics à la conception particulière de notre enfant. Ces années où avoir notre bébé est devenu notre obsession, à n’importe quel prix.
Une aventure en PMA, connue de tous, et vécue par de plus en plus de couples. Afin de tenter qu’ils se sentent moins seuls, de les encourager, et de les aider à y croire, encore et toujours.




Notre châtaigne de Celufa, 56 pages, Les Éditions du Net, 2016

Mon avis : Notre châtaigne est un témoignage, celui d'un parcours dans le monde de la PMA (Procréation Médicale Assistée) d'une jeune femme qui s'est battue pour donner naissance à son enfant. Ce témoignage est fait en toute simplicité, en témoigne le faible nombre de pages. Mais il retrace des émotions à l'état brut et c'est ce qui en fait en récit si poignant sur lequel j'ai fini par pleurer. Un récit qui est là aussi pour montrer que les étapes rencontrées sont difficiles, mais c'est possible malgré tout (même si malheureusement pour certains couples rien n'y fait).

Je ne vais pas le cacher, il y a quelques fautes d'orthographe qui passent difficilement inaperçues dans un si court ouvrage. Bien évidemment, il n'y en a pas à chaque page non plus, mais forcément les grands lecteurs comme moi détectent vite ce genre de détails. Toutefois ces quelques erreurs, loin d'être catastrophiques, n'entachent en rien la lecture de ce récit ni les émotions qu'il véhicule. L'orthographe n'est clairement pas ce qui compte le plus sur un témoignage.

Je le disais plus haut, j'ai pleuré sur ce récit. L'auteure retrace tout son parcours depuis l'instant où elle va apprendre que concevoir va être pour elle un chemin laborieux jusqu'à sa grossesse. À chacune des étapes qui ont marqué ce chemin elle nous décrit les différents examens et traitements auxquels elle a dû faire face et les émotions qu'elle a ressenties à chacun de ces moments. Le tout est livré sans détour, sans faux-semblant.

De par ma profession je n'ai pu m'empêcher de voir les choses sous l'aspect médical. Même si l'auteure exprime clairement l'absence de volonté de critiquer le corps médical dans son avant-propos (et on sent bien quand on lit son témoignage que ce n'est effectivement pas son but), je n'ai pu m'empêcher de retrouver beaucoup de choses qui m'ont fait bondir au quotidien quand j'étais en structure de soins : des résultats d'examens reçus à domicile sans la moindre explication, une absence d'empathie (pas toujours mais trop souvent malgré tout), des explications évasives... toutes ces choses qui m'ont fait choisir de quitter la médecine de soin, et qui, je n'en doute pas une seule seconde, ne peuvent qu'accentuer la douleur des femmes et couples dans cette situation.

Je serai bien incapable de donner une note à cet ouvrage. Pour commencer je ne suis absolument pas concernée par cette situation, donc je me vois mal juger de l'aide qu'il peut apporter. Toutefois les nombreux commentaires que j'ai pu lire sur la page Facebook du livre sont très positifs, aussi je ne peux que conseiller aux femmes qui passent par la PMA de le lire. Par ailleurs mettre une note signifierait que j'ai aimé... difficile de dire que j'ai aimé puisque ça impliquerait que j'ai été divertie par un témoignage, ce serait parfaitement déplacé. Alors non je n'ai pas aimé : j'ai été bouleversée par ce récit qui livre un parcours et des sentiments poignants du début à la fin.

19 avril 2017

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 3 : La Bibliothèque des âmes

Attention, spoilers sur les 2 premiers tomes !

Dans le Londres d'aujourd'hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier doué de parole.

Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable, une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs commettent leurs forfaits en toute impunité. Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable...




Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 3 : La Bibliothèque des âmes de Ransom Riggs, 582 pages, Bayard Éditions, 2016

Mon avis : Dans ce dernier tome nous retrouvons Emma, Jacob et Addison tentant d'échapper aux Estres tout en essayant de retrouver leurs compagnons qui ont été faits prisonniers. Pour cela ils vont faire la rencontre de Sharon qui va les emmener jusqu'à l'Arpent du Diable, une boucle emplie de misère et où ils vont découvrir une drogue très particulière appelée l'ambro. Ils vont également faire la connaissance de Bentham, un particulier qui souhaite mettre fin aux agissements de Caul, le frère de Miss Peregrine.

Je suis assez mitigée face à ce troisième tome. Dans l'ensemble j'ai vraiment aimé cette saga. Sur ce dernier livre, j'ai aimé replonger dans l'univers des particuliers auquel j'ai vraiment accroché, à commencer par l'Arpent du Diable, mais j'ai aussi trouvé beaucoup de points négatifs. Pour commencer une très grande partie de l'histoire va rester centrée sur Jacob, Emma et Addison. On n'entend absolument plus parler des autres particuliers qui ont été faits prisonniers par les Estres, ce qui est vraiment dommage. Ils perdent complètement leur place dans la saga.
Par ailleurs j'ai trouvé le personnage de Caul très puéril, il m'agaçait plus qu'autre chose. En général on n'est pas très fan des méchants, mais ils ont malgré tout une certaine prestance... ici j'avais plutôt l'impression d'un enfant qui faisait une crise... niveau crédibilité ça en prend quand même un sacré coup.
Pour d'autres personnages, sans spoiler, je me contenterai de dire que trop de rebondissements tue le rebondissement...

Du reste, une part importante est donnée à Bentham, sa maison, son histoire, l'histoire des particuliers et de Caul. C'est intéressant et même indispensable à la compréhension, toutefois l'auteur s'y attarde trop longtemps à mon sens. De ce fait, ça manque d'action voire piétine pendant une grosse partie du livre.

Quant au final, outre le comportement de Caul, j'ai apprécié la lecture de l'affrontement final, encore que j'aurais préféré que les autres particuliers y soient plus impliqués. Mais la suite des évènements concernant Jacob m'a semblé en décalage total par rapport au reste de la saga et m'a plutôt donné l'impression d'une échappatoire pour l'auteur vis-à-vis du personnage de Jacob.

13 avril 2017

En pleine tête

Quadruple meurtre chez un médecin lillois. Mode opératoire de l’assassin : deux balles tirées dans la tête. Parmi les victimes, le policier Jacques Burier. Sur son temps personnel, il s’intéressait à une affaire non élucidée. Et si sa mort y était liée ? En charge de l’enquête, les capitaines Sylvie Monin et Frédéric Preux voient les pistes se multiplier. Les choses se corsent lorsqu’ils font connaissance de leur nouvelle supérieure, l’acariâtre commissaire Lengrand. La tâche des deux policiers s’annonce décidément difficile. D’autant que l’enthousiasme des premières enquêtes n’est plus là : Sylvie déprime et pense de plus en plus à quitter la police…



En pleine tête d'Emmanuel Sys, 167 pages, Ravet-Anceau, 2016

Mon avis : Sylvie Monin et son équipe sont chargés d'enquêter sur un quadruple meurtre dans un cabinet médical. Ils vont malheureusement découvrir que l'une des victimes et un de leur collègue qui avait plutôt tendance à s'isoler. Était-il impliqué dans l'affaire ou était-il au mauvais endroit au mauvais moment ? Histoire de mettre quelques bâtons en plus dans les roues des enquêteurs, un nouveau commissaire est nommé à leur tête... qui a des pratiques bien différentes du précédent.

Ce livre se lit facilement, on rentre rapidement dans l'enquête. J'ai fini par comprendre qu'il faisait partie d'une saga, toutefois ça ne m'a pas gênée de ne pas avoir lu les livres précédents.

J'ai trouvé que je n'avais pas trop eu le temps de m'attacher aux personnages. Le livre est relativement court. Néanmoins il est suffisant pour présenter une bonne intrigue. Il n'y a pas de temps morts et on va avoir pas mal de révélations d'une page à l'autre.

J'ai apprécié ma lecture même si ce n'est pas un livre qui m'aura véritablement marquée. Ceci dit j'ai quand même bien envie de découvrir les précédents pour en apprendre plus sur les personnages principaux.

12 avril 2017

Seul le silence

Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de crimes.
Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se multiplient…
Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante.


Seul le silence de R. J. Ellory

Seul le silence de R. J. Ellory, 602 pages, Le Livre de Poche, 2009

Mon avis : Dans Seul le silence, R. J. Ellory va nous présenter Joseph Vaughan qui a grandi à Augusta Falls en Géorgie. Nous le découvrons à l'âge de 11 ans, en 1939, alors que son père vient de mourir d'une pathologie cardiaque. Il vit donc seul avec sa mère, avec l'aide de voisins qui leur rendent régulièrement visite. Un jour le corps d'une fillette, une camarade de Joseph est retrouvé dans un champs. Malheureusement il s'agit de la première victime d'une longue série. Joseph va même être amené à découvrir l'un des corps. Les fillettes ont été violentées, pour certaines mutilées. La population d'Augusta Falls finit par vivre dans la terreur. Joseph et quelques amis décident de protéger coûte que coûte leurs camarades et vont s'appeler entre eux les Anges gardiens.

Le moins que l'on puisse dire est que la plume de R. J. Ellory est particulièrement riche et d'une parfaite fluidité. On pourrait être effrayé par le nombre de pages (pas moi ^^) mais il se lit très facilement, et surtout il est impossible de le lâcher une fois ouvert. L'auteur va nous faire découvrir Augusta Falls puis nous faire voyager jusque New York tout en retraçant la vie de Joseph depuis 11 ans jusqu'à l'âge adulte. On va voir les évènements avec ses yeux tout au long de ce livre écrit à la première personne.

Joseph va être persécuté par la malchance. Chaque fois qu'il pensera atteindre le bonheur, quelque chose va venir l'enrayer. C'est un personnage rapidement attachant : orphelin de père, une prédisposition pour l'écriture qui va le faire sortir du lot, un altruisme difficilement égalable... et tous ces malheurs qui vont le rattraper encore et encore. Et vous l'aurez peut-être déjà compris mais tout va tourner autour de ces meurtres de fillettes.

Je mentirais si je disais que j'ai deviné qui était le coupable : j'ai suspecté tous les hommes qu'on peut être amené à croiser dans ce livre, j'ai passé mon temps à changer d'avis jusqu'au dernier moment ! L'intrigue est juste parfaite. Et pour cause puisque l'intégralité du roman est centrée sur le personnage de Joseph : on n'assiste pas à l'enquête. Ainsi nous n'avons que sa vision des choses, d'enfant pour commencer puis d'adulte, donc beaucoup d'éléments nous passent sous le nez. Sur certains livres ça peut poser problème, mais ici on est bien sur du thriller psychologique pur et dur. Et ça marche. On passe à peu près par tous les stades émotionnels possibles : de l'horreur à la colère, en passant par la tristesse, la joie... l'ascenseur émotionnel par excellence.

Je n'ai pas de façon plus parlante de l'exprimer : ce livre prend au tripe ! J'ai déjà pleuré sur des livres (ce qui est rare) mais c'est bien la première fois que je frissonne sur un livre (et pas d'horreur). C'est la première fois qu'un auteur parvient à me toucher à ce point. Il y va crescendo avec les émotions jusqu'à la dernière partie, alors que Joseph est adulte, qu'on l'a vu grandir, qu'on a assisté aux moments les plus beaux et les plus douloureux de sa vie. Et dans cette dernière partie, il va vivre un véritable trop plein d'émotions qui va être merveilleusement décrit par l'auteur, avec des mots forts. On ne peut pas rester insensible à la lecture de ce livre. Je regrette sincèrement de ne pas avoir découvert cet auteur plus tôt, ce alors que ce livre est dans ma PàL depuis 2009... J'ai eu deux coups de cœur depuis le début de l'année. Là c'est le coup de cœur des coups de cœur !

10 avril 2017

Petits meurtres entre voisins

Membres d'un "club" constitué de leurs voisins et amis, Karen et Michel apprécient la vie dans la petite communauté hollandaise dans laquelle ils viennent de s'installer. C'est agréable de se sentir entouré et en confiance. Cependant, lorsque la villa de leur ami Evert flambe et que celui-ci trouve la mort, et qu'un autre membre de leur club se défenestre, ils sont sous le choc. Il n'y a alors plus de doute possible : un assassin sévit au sein de leur petit cercle...
Une atmosphère décapante pour un thriller décalé dans lequel Saskia Noort fait grincer la mécanique bien huilée de la bonne société hollandaise !




Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort, 338 pages, France Loisirs, 2007

Mon avis : Karen et Michel ont décidé d'emménager dans une petite ville avec leurs enfants, loin du chaos des grandes agglomérations. Toutefois, Karen finit rapidement par s'ennuyer et va tenter de faire connaissance avec des habitants du coin. De là va naître le club des dîneurs, initialement entre femmes, puis les époux vont rapidement en faire partie également. Tout se déroule bien en apparence jusqu'à ce que l'un des maris, Evert, ne décède dans l'incendie de sa maison. Tout pousse à croire à un suicide dans lequel il aurait tenté d'embarquer sa femme et ses enfants.

La plume de l'auteure an tant que telle est assez agréable à lire. Ce roman se lit très vite. Néanmoins j'ai rencontré une grande difficulté lors de ma lecture : l'absence de repères temporels. L'auteure alterne entre deux périodes : avant le décès de leur ami et après. Mais le tout se fait sans aucune indication. Les premières fois ça surprend, et au bout d'un moment, ça fatigue de devoir sans arrêt faire cette gymnastique du "on est quand là ?".

Les personnages sont à la fois attachants et horripilants. On est un peu dans une sorte de Desperate Housewives, où chacun a ses petits secrets inavouables, et certains peuvent être du genre franchement manipulateur. Si bien que de prime abord ils sont tout sympathiques, mais dès qu'on gratte un peu la surface, on tombe un peu des nues...
En revanche certains personnages sont totalement sous-exploités, finalement même si plusieurs couples constituent le club, on tourne toujours à peu près autour des mêmes personnages, notamment Karen, Hanneke (sa meilleure amie), Michel (le mari de Karen), Simon et Babette (la femme d'Evert).

L'intrigue est plutôt bien construite, je me suis laissée embarquée jusqu'au bout. Vous l'aurez compris vu le titre : le suicide n'en est pas vraiment un. Mais alors que s'est-il réellement passé ? Je n'ai deviné l'identité du coupable que lorsque l'auteure le voulait bien. Toutefois ce n'est pas un livre qui aura pleinement retenu mon attention. Il est divertissant, il est sympathique à lire mais ce n'est pas non plus le livre à ne pas manquer.

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City

Attention : spoilers sur la fin du tome 1 avec le résumé de l'éditeur.

Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l'attaque des Estres, des âmes damnées. Ils n'ont plus qu'un espoir : trouver une Ombrune susceptible de redonner à la directrice de l'orphelinat sa forme humaine.

Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le continent, le petit groupe d'enfants échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats, ils se réfugient
in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit une curieuse ménagerie d'animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour les enfants particuliers de rejoindre la capitale...



Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City de Ransom Riggs, 502 pages, Bayard Éditions, 2014

Mon avis : Je ne vais pas trop m'étendre sur ce livre pour éviter les spoilers. Toutefois je dois dire que j'appréhendais un peu la lecture. J'ai vu pas mal d'avis faisant comprendre que si le premier tome est très prenant, les deux suivants sont assez décevants.

Et bien je n'ai pas du tout été déçue par cette lecture, bien au contraire. On découvre d'autres particuliers. Certains personnages du premier livre vont avoir une place plus importante. Ils vont tous s'aider mutuellement avec les dons qui sont les leurs. Ils font tous preuve d'une persévérance et d'une loyauté sans faille.
En revanche j'ai trouvé qu'il y avait quelques petites incohérences. Ou parfois des énigmes résolues qui me semblaient un peu tirées par les cheveux, mais en même temps il ne faut pas oublier que c'est un livre jeunesse.
Le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire. Les décors quant à eux ne laissent pas de marbre, plus sombres, avec de belles descriptions, pas trop lourdes.
Le final m'a laissée comme deux ronds de flan. On se rend compte qu'on s'est laissé berner tout du long, mais en même temps ça explique certains détails qui pouvaient poser question...

Je viens de commencer le troisième et dernier tome, je reviendrai rapidement vers vous pour clôturer cette saga.

09 avril 2017

In My Mailbox #12

In My Mailbox
Mis en place par Kristi du blog The Story Siren, In My Mailbox est le moyen de partager les livres reçus/achetés sur la semaine (sauf qu'ici je le fais sur le mois). En France, le rendez-vous a lieu sur le site de Lire ou Mourir.

Bonjour à tous, on se retrouve aujourd'hui pour faire le point sur mes dernières acquisitions... ceux qui me suivent sur instagram savent déjà que je n'ai pas été très sage...


On commence avec L'échiquier du mal de Dan Simmons, un roman fantastique, acheté ici en version intégrale chez Folio. Il y a très longtemps que ce livre me fait de l'œil et j'ai hâte de le découvrir.
Un pont sur la brume de Kij Johnson est un petit extra, mais il n'est pas bien gros donc je n'en ferai qu'une bouchée (écart pardonné ?), la couverture est superbe !
Dans la foulée du premier tome des Piliers de la Terre de Ken Follett, j'ai bien évidemment acheté le deuxième : Aliena. Je n'ai pas été totalement emportée par le premier tome mais j'ai malgré tout hâte de découvrir comment cette saga va se terminer.


J'ai craqué chez France Loisirs niveau thrillers en achetant Rêver de Franck Thilliez. J'ai beau avoir beaucoup de retard à rattraper sur ses livres, je ne loupe pas les sorties France Loisirs pour autant ! Idem avec Jean-Christophe Grangé puisque je me suis pris Congo Requiem. J'ai également acheté À jamais tu oubéiras de Koethi Zan. J'avais déjà pris Au bout de la peur  (ou La liste de nos interdits) quand il était sorti en 2014 toujours chez FL, mais je n'avais jamais mis le nez dedans du coup ça va être l'occasion. Et on m'a diaboliquement tentée sur le livre Le couple d'à côté de Shari Lapena avec une offre -10€ avec le quatrième livre acheté... j'ai été faible... Mais je dois dire qu'aussi bien le titre que la couverture me rappellent un peu les livres de Linwood Barclay donc il me faisait quand même bien envie !


Et enfin je poursuis la série fantastique/post-apocalyptique Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright avec les 4 premiers épisodes : Le prophète et Au sanctuaire.

Sur ce je vous dis bonnes lectures et bonnes acquisitions à tous, et je m'en vais pleurer sur ma PàL...

04 avril 2017

Ninn, tome 1 : La Ligne Noire

- On t'a trouvée dans ton couffin sur un quai de la station Saint-Sulpice ! Pas dans la jungle !
- Elle change sans arrêt, ton histoire, tonton...




Ninn, tome 1 : La Ligne Noire de Jean-Michel Darlot et Johan Pilet, 64 pages, Kennes Éditions, 2015

Mon avis : Ninn est une jeune fille de 11 ans qui se pose beaucoup de questions sur son passé et ses origines. Bébé elle a été retrouvée par les hommes qui l'élèvent aujourd'hui, dans le dédale du métro. Chaque nuit elle fait des rêves étranges avec une jungle et un animal mystérieux. Décidant de faire la lumière sur les questions qu'elle se pose elle va faire des découvertes surprenantes.

J'ai adoré cette BD. Les planches sont superbes, avec de très belles couleurs. La dernière est vraiment ma préférée.

Les personnages, et en particulier Ninn sont vraiment attachants. Certains sont énigmatiques, en particulier un vieil homme rencontré dans le métro. J'adore le personnage du tigre. Je m'attendais à la fierté des félins et à leur caractère hautain, finalement il est plutôt du genre enjoué.

La dernière planche m'a un peu laissée sur ma faim, et j'ai hâte découvrir le deuxième tome !

03 avril 2017

Book Jar and others #9


Bonjour à tous ! Me revoilà pour vous présenter ma PàLM d'avril, sachant que le week-end à 1000 se profile pour la fin du mois. Je n'ai pas encore prévu ma PàL pour cette occasion mais ça ne saurait tarder.

Pour commencer, voici l'heureux gagnant de la Book Jar :

Il s'agit de Petits meurtres entre voisins de Saskia Noort, un livre que j'ai dans ma PàL depuis pas mal de temps que j'avais bien envie de découvrir. C'est du genre rapide à lire, 330 pages avec des caractères assez gros... Je l'ai déjà commencé c'est sympathique mais sans plus pour le moment. Je pense que je l'aurai fini ce soir, si toutefois je ne m'endors pas dessus. Entendons-nous bien, il n'est pas soporifique mais j'ai eu une très très longue journée...

Le reste de la PàLM est la suivante :

- Seul le silence de R. J. Ellory, un auteur que j'ai envie de découvrir depuis bien trop longtemps !
- Apnée noire de Claire Favan que je vais lire en lecture commune avec Stéphanie de la chaîne Pikiti bouquine, on va voir pour se caler un moment pour le lire ensemble. C'est une première pour moi, je n'ai jamais fait de lecture commune auparavant, ça risque d'être sympa ! :-D
- La bibliothèque des âmes de Ransom Riggs, en espérant ne pas être trop déçue compte-tenu des différents avis que j'ai pu voir dessus...
- Toute cette haine de Gilles Walkowiak, cadeau de Noël/anniversaire je ne sais plus de ma sœur.

Voili voilou, un bon petit programme pour ce mois d'avril, et vivement le week-end à 1000 !

Je termine cet article en vous annonçant une grande nouvelle : je pense avoir trouvé la nouvelle mascotte du blog. Vous l'aurez remarqué, il s'agit de Stitch (j'adore Stitch !). Et oui, souvenez-vous, petit hérisson s'est malencontreusement explosé le nez il y a quelques mois...

Bon mois d'avril à tous et excellentes lectures !

01 avril 2017

Bilan mars 2017


Avril est arrivé, c'est donc l'heure de faire le bilan du mois de mars. Ce mois-ci, je suis fière de moi mais en même temps je ne le suis pas trop... la fille pas du tout perdue dans sa tête ! Je vous le disais le mois dernier, je m'attelle enfin une bonne fois à ma thèse, du coup j'ai pris une semaine de "congés" avec les samedi à récupérer et quelques RTT qui traînaient, et j'ai fait des allers-retours pour bosser les 120 dossiers qu'il me restaient à bosser sur les 300, que j'avais totalement, laissés en stand-by. Le tout avec 2 heures allers-retour de voiture. En 4 jours, c'était fait, là je suis fière de moi, j'en ai au moins fini avec cette partie la plus ch*****. Là où je suis moins fière c'est que j'étais tellement fatiguée, que j'ai très mal négocié un demi-tour et je n'ai pas eu le réflexe de freiner à temps alors que c'était évident que ça allait mal se passer... du coup j'ai une portière en pas très bon état... c'est la faute du mur, il avait qu'à pas bouger au dernier moment !

Par contre le pendant de tout ça, c'est que je ne suis pas du tout sortie de chez moi pendant 1 mois et demi. Parce que je vous parle des dossiers que j'ai fait en 4 jours sur Reims, mais je vous ai pas parlé de ceux que j'avais sur place ! Bref si tout va bien, entre base de données sous excel et bibliographie, je rédige fin mai... Je pense que je suis trop optimiste, mais faut bien se mettre des objectifs, sinon dans un an je n'aurais toujours pas avancé ! Je voulais profiter du beau temps pour reprendre la course à pied ce week-end histoire de m'aérer après tous ces dossiers et une formation sur Paris cette semaine... et il pleut...

Bref, sinon côté lectures (le plus intéressant !), je crois que j'ai explosé mon record de lecture en 1 mois... Les gros lecteurs vont dire que c'est du pipi de chat, mais pour ma part c'est une première ! Le tout en ayant super bien bossé sur ma thèse ! Que demande le peuple ! J'avais prévu 4 livres pour le mois de mars, finalement j'en ai lu 12. Le week-end à 1000 a un peu beaucoup aidé, sachant que j'ai lu 4 livres sur ce week-end en particulier.





J'ai donc lu le premier tome des Piliers de la Terre de Ken Follett, dans lequel j'ai eu un peu de mal à rentrer. Hostiles de Franck Thilliez est une nouvelle particulièrement efficace. Feu de glace de Nicci French, conseillé par un collègue, était beaucoup trop prévisible à mon goût. The Revolution of Ivy, le deuxième tome de The Book of Ivy d'Amy Engel m'a énormément déçu à l'inverse du premier tome que j'avais adoré. La BD Ninn, tome 1 : La Ligne Noire de Jean-Michel Darlot et Johan Pilet a été une excellente découverte. Je me suis régalée avec Hollow City de Ransom Riggs. Le roman policier En pleine tête d'Emmanuel Sys a également été une très bonne lecture. Le témoignage Notre châtaigne de Celufa sur la PMA (procréation médicale assistée) m'a beaucoup émue. J'ai eu un très gros coup de cœur avec Les Pirates de l'Escroc-Griffe, tome 1 : Les Terres Interdites de Jean-Sébastien Guillermou, un roman de fantasy avec peut-être une petite note de steampunk, la limite n'est pas toujours très évidente. La méthode du crocodile de Maurizio De Giovanni ne m'avait pas convaincue dans les premières pages, mais le final m'a scotchée. Je me suis régalée avec Fractures de Franck Thilliez, bien que j'avais deviné certains éléments bien à l'avance, mais pas tous heureusement ! Et pour finir je me suis replongée dans la saga Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright, avec les épisodes 1 et 2 de la deuxième saison : Le prophète.

J'ai énormément de retard sur les chroniques, j'essaie de le rattraper au mieux mais ce n'est pas simple. Pour le moment ma priorité est à la thèse. N'hésitez pas à me dire si vous avez lu un de ces livres et ce que vous en avez pensé, ou ce que vous êtes en train de lire.

À bientôt