30 novembre 2016

Bilan novembre 2016


Encore un mois qui vient de s'écouler. C'est fou la vitesse à laquelle le temps passe. Pour ma part ce mois-ci n'a pas été extraordinaire. Je ne sais pas si le temps y fait, mais le moral n'était pas trop présent (ceci dit je sais pourquoi à la base). Heureusement qu'il y a eu le week-end à 1000 auquel j'ai participé pour la deuxième fois, ça m'a permis de m'évader un peu de la réalité. Avec le froid grandissant et surtout la pluie, je suis très peu sortie, finies les promenades sur la voie verte, ou en tout cas considérablement ralenties. Sinon je me suis amusée à acheter des dragées surprises de Bertie Crochue.... j'ai été faible : j'ai trié tous les bons, et j'ai laissé les autres de côté pour plus tard quand j'aurai le courage.... Mais y a eu un problème : suis tombé sur ver de terre au lieu de cannelle, comme ça sans prévenir. Une horreur, je n'ose même pas imaginer le goût des autres... Du coup j'ai abandonné !

Les dernières nouvelles pour Punky : elle est en pleine forme, elle crapahute mieux que jamais. Ce week-end, on l'a retrouvée sur mon appui fenêtre au premier étage, attendant patiemment que je vienne lui ouvrir pour partir à la conquête de mon lit. Pour y accéder, c'est pas simple. Son frangin Moostik a essayé de venir une fois, il était en panique parce qu'il n'arrivait plus à descendre, depuis il n'a plus jamais essayé... et elle n'a plus qu'un œil. C'est bon elle a retrouvé son train-train.

Pour la première fois depuis longtemps, je suis allée au cinéma pour voir Les Animaux Fantastiques que j'ai adoré ! Prochain ciné prévu : Premier contact qui a l'air pile poil dans mes goûts.

Côté livres, j'ai éclusé ma PàLM de novembre. Enfin presque : je n'ai pas encore terminé les épisodes 3 et 4 de la saison 1 de Yesterday's Gone, mais je le dévore ce soir !


J'ai donc lu le premier tome de la série Outlander de Diana Gabaldon : Le chardon et le tartan qui ne m'a pas franchement satisfaite même si j'aime l'idée de base. Martha Grimes m'a un peu déçue avec Le crime de Mayfair, mais je ne suis pas fâchée avec l'auteure pour autant. J'ai enfin terminé la série peu mémorable des Enquêtes de Setna de Christian Jacq avec le tome 4 : Le duel des mages. J'ai lu Harry Potter et l'enfant maudit de Jack Thorne, une lecture agréable qui nous replonge dans l'ambiance Harry Potter, mais peu crédible. J'ai découvert La Boutique Vif-Argent de Pierdomenico Baccalario avec le premier tome, Une valise d'étoiles, qui a été très sympathique. Les profondeurs de James Grippando ne m'a absolument pas convaincue, et m'a laissé un très mauvais arrière goût de déjà-lu... Une très agréable surprise avec un livre arrivé dans ma boîte aux lettres alors que je ne l'attendait plus : il s'agit de Poussières d'os de Karin Salvalaggio qui m'a été envoyé par Bragelonne dans le cadre d'une édition de Masse Critique sur Babelio, un livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire malgré quelques longueurs. Et enfin, je ne peux pas encore vous dire ce que j'en pense puisque je le termine ce soir : les épisodes 3 et 4 de la première saison de Yesterday's Gone, Aux frontières du possible. Au total, j'en suis à 8 livres, merci le week-end à 1000 ! En faisant ce bilan, je me rends compte que très peu de livres m'ont plus ce mois-ci. J'espère que le mois prochain sera plus intéressant.

Je pense avoir trouvé mon rythme avec le blog. J'espère qu'il en sera ainsi encore un bon moment. M'accorder des pauses lectures dans la journée fait vraiment du bien, et parler de mes lectures me fait vraiment plaisir. Je pense essayer de me rendre un peu plus souvent au cinéma, histoire de me changer les idées. Il n'est donc pas impossible de voir passer des "critiques" ciné à l'occasion sur le blog. Ça fait du bien de changer un peu de routine de temps en temps !

Sur ce j'espère que vous allez bien, on se retrouve demain pour la PàLM de décembre. Et vous les bilans lecture, ça donne quoi ?

28 novembre 2016

Les Animaux Fantastiques

Et non, je ne vais pas innover, les posts sur la série dérivée d'Harry Potter, Les Animaux Fantastiques, pleuvent sur la blogo depuis presque une semaine. J'ai enfin pu le voir hier soir. Voici donc mon avis sur ce film.

Les animaux fantastiques

Pour commencer je ne ferai pas de comparaison avec Harry Potter, pour la simple et excellente raison que, si le film Les Animaux Fantastiques n'existerait pas sans Harry Potter et si les univers se rejoignent forcément, il n'en reste pas moins que les films n'ont absolument rien à voir. Pour commencer je l'ai trouvé beaucoup plus sombre, en particulier vers la fin. À mes yeux, nul doute que le film, et les suivants, s'adresse aux lecteurs des livres, qui ont grandi avec Harry, et qui, aujourd'hui, sont des adultes de taille à affronter des scènes bien plus sombres que ce qu'on a pu voir dans les derniers tomes d'Harry Potter.
Le fait que nous nous trouvons essentiellement face à des sorciers expérimentés , en dehors d'un "Non-Maj'", l'équivalent américain des "Moldus", renforce fatalement cette impression avec des scènes encore plus dynamiques. Alors certains me diront, sombre peut-être, mais principalement sur la fin. Certes, mais rappelons qu'il s'agit du premier film d'une série et qu'il faut bien commencer par présenter les personnages d'une part, et les animaux fantastiques de Norbert Dragonneau d'autre part, ce qui ne se fait pas en 5 minutes. Ceci est un film d'introduction. Pour ma part quand je vois le merveilleux final qu'on a eu aussi bien du point de vue rebondissements, que du point de vue visuel, j'ai plus que hâte de découvrir la suite qui va probablement monter en puissance sur tous les plans.

J'ai particulièrement apprécié l'effort fait pour s'affranchir de l'étiquette Harry Potter. Pour commencer nous ne sommes pas à Londres mais aux États-Unis, et plus précisément à New York dans les années 20'. Donc un lieu différent et une période différente, période d'ailleurs idéale pour placer ce genre d'évènements.
Le tout allant avec la bande son parfaitement adaptée à l'époque, un vrai régal pour les oreilles. À tel point que j'ai bugué en entendant la bande son d'Harry Potter vers la fin. Autant dans les premières images, ça ne me choquait pas et m'a permis de me replacer rapidement dans l'ambiance, autant sur la fin, ce n'était plus du tout adapté...
Autre détail permettant cette démarcation par rapport à Harry Potter : les appellations qui sont différentes. Encore une fois nous sommes aux États-Unis, si bien que certains titres peuvent être différents. À titre d'exemple, je le disais plus haut, les "Moldus", s'appellent ici des "Non-Maj'".

Côté casting, c'est un sans-faute. Ce que je reprochais aux films Harry Potter était le fait que certains (je dis bien certains, pas tous) acteurs surjouaient et en rendaient presque leur personnage antipathique. Dans Les Animaux Fantastiques, chaque acteur, les bons comme les méchants, incarne à la perfection son personnage. Une nette préférence pour Alison Sudol. J'avais eu l'occasion de découvrir ses talents d'actrice dans la série DIG. Elle semblait plutôt convaincante même si elle ne faisait pas partie des acteurs les plus souvent vus. Mais, ici, le rôle de Queenie Goldstein lui va comme un gant. Si son personnage semble léger et frivole à première vue, elle est bien plus forte qu'il n'y paraît, et j'ai hâte de découvrir l'évolution de son personnage.
Norbert Dragonneau est un personnage extrêmement attachant, rencontrant de sérieuses difficultés à nouer des relations quelconques avec des êtres humains, et même tout simplement à communiquer, mais plus que doué avec les animaux. Eddie Redmayne est plus que convaincant dans ce rôle. Là aussi, son évolution en ce qui concerne sa capacité à communiquer avec les autres promet des scènes assez cocasses (parce que oui  il y a aussi de l'humour par moment) ou à l'inverse très touchantes, comme c'était déjà le cas à la fin de ce premier film.
Jacob Kowalski, incarné par Dan Fogler, n'est pas en reste. À première vue, on le croirait froussard, il est même à l'origine de pas mal de scènes humoristiques, mais pour un Non-Maj', on peut dire qu'il s'adapte rapidement à la situation et qu'il n'a pas froid aux yeux.
Enfin reste le personnage de Porpentina Goldstein, la sœur de Queenie, une ancienne Auror, incarné par Katherine Waterston. Elle me fait l'effet d'une Auror particulièrement douée, très intuitive mais peu réfléchie, et un peu trop impulsive ce qui lui a d'ailleurs coûté son statut d'Auror.

Enfin pour ce qui est de l'intrigue, on se laisse complètement mener en bateau jusqu'à la fin. Le rebondissement de dernière minute est donc parfait, avec, comme je le disais plus haut, un final épatant, y compris au niveau visuel. Bref, vous l'aurez compris le final vend du rêve pour les prochains films !

Pour finir, pour ceux qui n'ont pas eu le courage de tout lire : foncez voir Les Animaux Fantastiques, mais n'y allez pas en espérant y retrouver l'ambiance Harry Potter, vous seriez déçus, et pourtant ce film est parfait !

24 novembre 2016

Poussières d'os

Un matin, des coups retentissent à la porte. Encore adolescente, Grace prend peur. Cette enfant sauvage vient de subir une greffe du cœur et refuse d’ouvrir à l’inconnue qui crie son nom. Quelques instants plus tard, elle assiste au meurtre de cette femme dans la neige. Il s’agit de sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis onze ans.
Enceinte jusqu’au cou, l’agent Macy Greeley est chargée d’enquêter sur cet assassinat et sur le passé de Grace. Elle revient sur les lieux d’une ancienne affaire, la disparition d’un groupe de jeunes filles à la frontière canadienne, des années plus tôt…


Poussières d'os de Karin Salvalaggio

Poussières d'os de Karin Salvalaggio, 329 pages, Bragelonne, 2016

Mon avis : Avant tout je tiens à remercier Babelio et les éditions Bragelonne pour cette lecture, lue dans le cadre d'une édition de masse critique. Et je remercie tout particulièrement les éditions Bragelonne : pour la petite histoire ce livre aurait du arriver un mois plus tôt... Il s'est malheureusement perdu dans le labyrinthe lapostique et n'est jamais arrivé à bon port. Compte-tenu de la date d'envoi affichée sur le colis, nul doute que l'éditeur a effectué un deuxième envoi, or absolument rien ne l'y obligeait, d'autant que rien ne prouvait que le livre n'était pas arrivé. Donc oui, vraiment, merci Bragelonne !

À 18 ans, Grace Adams, abandonnée par sa mère à l'âge de 7 ans, vit avec sa tante dans une maison assez reculée par rapport au reste de la ville. Elle se remet lentement d'une intervention pour une greffe cardiaque. Un jour, alors que sa tante est sortie, elle va assister au meurtre d'une femme par la fenêtre de sa chambre. Tiraillée entre la peur de faire face au meurtrier et celle de venir en aide à cette inconnue, elle finit par sortir la rejoindre dans la neige et va alors découvrir qu'il s'agit de sa mère, méconnaissable tant elle a maigri.
Macy Greeley, à deux doigts d'accoucher, se retrouve sur l'enquête. Si elle a été choisie ce n'est pas par hasard : elle a déjà enquêté dans cette même ville, dix ans plus tôt, sur une affaire de disparition. Dès lors la seule question qui se pose : qui a tué la mère de Grace et pourquoi ?

Le style de l'auteure est agréable à lire. Les descriptions ne sont pas trop lourdes, mais largement suffisantes. En revanche j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, en particulier concernant le personnage de Jared, l'un des ambulanciers qui a secouru Grace après qu'elle ait rejoint sa mère. L'auteure a beaucoup trop insisté sur sa vie personnelle à mon goût. Connaître les personnages s'est une très bonne chose, mais pas de là à empiéter sur le reste de l'histoire sans y apporter d'éclaircissements. Mise à part ce point de détail, je n'ai pas rencontré d'autre difficulté particulière.

Le personnage de Grace est assez complexe, on a beaucoup de mal à la cerner mais on va finir, petit à petit, par comprendre ce qui l'a amenée à développer une personnalité si particulière. J'ai particulièrement eu du mal à déterminer si elle faisait preuve de courage ou d'insouciance absolue. Le fait qu'elle parte rejoindre sa mère alors qu'un tueur rôde dehors et qu'elle ignore même qu'il s'agit de sa mère en est un premier exemple.
Macy, de son côté, est un personnage attachant mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle reste attentive aux moindres détails et sait se montrer particulièrement attentionnée.
Enfin Jared est un personnage attachant lui aussi, mais en même temps on a un peu envie de le secouer par les épaules pour lui ouvrir les yeux sur son attitude. Pour le coup, il est un peu trop attentionné, au point de ne pas se rendre compte qu'il peut laisser planer le doute sur ses intentions / sentiments avec certaines personnes, ce qui va lui valoir pas mal de problèmes.

L'énigme est relativement complexe et plutôt sordide. Il faut dire que l'auteure reste plutôt avare en révélations dans la première partie du livre. Il est donc difficile ne serait-ce que d'essayer de se faire une opinion, tant on manque d'informations. Pour autant cette première partie n'est pas ennuyeuse, loin de là. Au contraire elle permet d'asseoir au mieux le caractère de chacun (mais un peu trop pour Jared, comme je le disais plus haut). Par la suite, les révélations vont être distribuées au compte-goutte, le tout jusqu'au final, dont on finit par se douter mais vraiment juste au moment d'arriver au point crucial, parce que l'auteure le veut bien. Avant cela, pour ma part, je ne me serai doutée de rien. J'ai trouvé le final assez original, dans le sens où on ne le vit pas, du moins pas entièrement. Si on assiste à une bonne partie des évènements avec les personnages, une deuxième partie est rapportée par la suite, ce qui permet de nous laisser pendant 2 ou 3 pages, le temps de la transition, avec pas mal de questions, auxquelles l'auteure va finir par répondre.

J'ai donc passé un excellent moment avec Poussières d'os. Encore merci à Babelio et Bragelonne pour m'avoir permis de découvrir cette auteure. Il ne reste plus qu'à attendre qu'elle sorte un prochain livre.

23 novembre 2016

Les profondeurs

Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.

Meurtres en série. Infidélités conjugales. Secrets inquiétants. Machination.
Qu’y a-t-il vraiment sous la surface des êtres et des choses ?


Les profondeurs de James Grippando

Les profondeurs de James Grippando, 395 pages, Mosaïc, 2015

Mon avis : Alors qu'un tueur en série sévit à Miami, le corps d'une jeune femme est retrouvé. Les enquêteurs doutent rapidement qu'il puisse s'agir d'une nouvelle victime du tueur en série. Jusqu'à présent, toutes les victimes étaient des femmes blanches ayant une relation avec un homme noir. Or la nouvelle victime est une femme noire. Il s'agit de Tyla Tomkins, une avocate largement reconnue dans sa profession, qui semble avoir eu un certain nombre d'aventures avec des hommes mariés. Abe Beckham, lui-même avocat, récemment remarié suite au décès de sa première femme, va très vite faire partie des suspects. Il arrive même en première place pour Victoria Santos, agent du FBI, qui va tout faire pour prouver sa culpabilité.

J'ai eu du mal à me plonger dans cette lecture pour plusieurs raisons. Pour commencer, l'auteur commence en écrivant à la première personne, le narrateur étant Abe Beckham. Et comme ça sans prévenir, après quelques chapitres, on abandonne le "je" pour arriver à de la narration en partant du côté de Victoria Santos, et on alterne comme ça tout au long du livre. Si encore on avait une sorte de sous-titre pour prévenir, mais de cette façon je peux vous dire que sur le premier changement on bloque complètement et on se demande si on n'a pas changé de livre sans s'en rendre compte... Côté description, le tout est plutôt bien dosé, ni trop, ni pas assez. L'auteur nous donne juste ce qu'il faut pour nous guider mentalement tout en laissant une marge de manœuvre à notre imagination.

Je ne vais pas trop rentrer dans le détail des personnages, sous peine de faire trop de révélations. Avant tout, j'ai trouvé que Victoria Santos était un personnage plutôt manipulateur : je donne telle info à telle personne, l'inverse à telle autre personne et on va voir ce que ça donne. Si bien qu'au final, même le lecteur ne sait plus ce qu'elle pense.

Pour ma part, l'énigme est très rapidement retombée comme un soufflé. J'ai vu venir le final très rapidement. Même si l'auteur laisse planer le doute, il n'a pas réussi à me leurrer. C'est cousu de fil de blanc et ça rappelle très fortement un livre excellent un peu plus ancien qui a connu une non moins excellente adaptation sur le grand écran. J'avais déjà à peu près une idée de ce qui se tramait, mais même pas arrivée au tiers du livre, un évènement m'a convaincue que je ne me trompais pas, et tout me criait le titre de cet autre livre (je vous en dis plus tout à la fin, en spoilers). On va jusqu'à retrouver les personnages dans la même situation dans le final.

Ce livre ne m'a absolument pas convaincue. J'ai plutôt eu l'impression de lire un très mauvais remake d'un autre livre. Pour le coup je ne suis pas pressée de découvrir l'autre livre de l'auteur qui traîne dans ma PàL...

On en arrive aux SPOILERS, histoire de pouvoir être plus claire. Et oui, certains livres nécessitent qu'on en passe par là pour être le plus précis possible.

Le livre auquel je n'ai pas pu m'empêcher de penser est bien évidemment Les Apparences de Gillian Flynn qui était inscrit en filigrane tout au long du livre. Quand on découvre que des messages laissés par Tyla Tomkins, la victime, sur le répondeur du portable d'Abe, ont mystérieusement disparus, tous les personnages se torturent les méninges pour savoir qui a bien pu avoir accès au téléphone... Aucun n'a eu le réflexe d'aller au plus proche : sa femme, Angelina... C'était pourtant le plus logique. J'avais envie de leur hurler : "mais sa femme bon sang, sa femme !". Alors quand en plus, cette même Angelina disparaît, le tout dans un contexte qui laisse clairement le doute sur des violences conjugales d'un point de vue extérieur... ben là finis les doutes, c'est juste une évidence. Alors même quand l'auteur nous révèle qui a tué Tyla, je savais très bien, que cette personne avait forcément été manipulée, et je savais par qui. À aucun moment de ma lecture je n'ai été surprise. L'auteur a même poussé le vice jusqu'à finir sur les mêmes circonstances pour le couple Abe/Angelina, que pour le couple Nick/Amy dans Les Apparences. C'est dommage, parce que l'idée de base est très bonne, mais ça sent le réchauffé, et en plus le mauvais réchauffé là où Gillian Flynn a été excellente.

22 novembre 2016

La Boutique Vif-Argent, tome 1 : Une valise d'étoiles

Finley, qui vit dans le paisible village écossais d'Applecross, a toujours préféré aller à la pêche plutôt qu'à l'école. Mais ce n'est pas du goût de ses parents. Puni, le voilà obligé de remplacer le facteur dans sa tournée d'été. Un jour, il doit remettre à une certaine famille Lily une lettre envoyée par le mystérieux «Club des Voyageurs Imaginaires». Comme par enchantement apparaît alors une étrange boutique rouge, et surgit la fille la plus étonnante que Finley ait jamais rencontrée: Aiby Lily.
Bientôt, ils se trouvent confrontés à des événements inexplicables, des énigmes insolubles et de redoutables ennemis...
Ainsi commencent les aventures extraordinaires de l'intrépide Finley McPhee et de l'irrésistible Aiby Lily.




La Boutique Vif-Argent, tome 1 : Une valise d'étoiles de P.D. Baccalario, 236 pages, Gallimard Jeunesse, 2015

Mon avis : Pour commencer je resitue un peu le contexte dans lequel j'ai été amenée à lire ce livre. J'avais acheté les deux premiers tomes de cette série il y a un an pour ma nièce, avec également la série Malenfer. La connaissant j'ai voulu les lire avant elle pour voir si elle comprenait ce qu'elle lisait ou si elle se contentait de lire pour dire qu'elle lisait... Grand bien m'a pris. J'avais acheté les livres à la Fnac, et ils n'étaient pas forcément très bien rangés, si bien qu'au lieu de s'adresser à des enfants de 8 ans, ce serait plutôt un public de 10 ans... Donc ce n'est pas grave, on attend un peu et on retestera. Donc maintenant je me lance sur la lecture de La Boutique Vif-Argent.

Dans ce premier tome, nous allons faire la connaissance de Finley qui n'est pas le plus grand adepte de l'école, préférant partir pêcher, en compagnie de son chien, Chiffon. Malheureusement ses absences répétées vont mener à un redoublement. En guise de punition, il va se retrouver à travailler au bureau de poste local et même à distribuer lui-même le courrier avec son vélo. C'est ainsi qu'il va faire la connaissance d'Aiby qui vient de s'installer avec son père dans une étrange boutique assez reculée par rapport à la ville. Rapidement, il se rend compte que chacune de ses rencontres avec Aiby est entourée d'un nuage de mystères.

Ce livre se lit très facilement (pour un adulte, je n'ai pas encore le retour pour une enfant de bientôt 9 ans). Je m'arrête juste un instant sur le livre en tant qu'objet. Je trouve la couverture très jolie, c'est d'ailleurs elle qui m'a attirée vers le livre dès le départ, mais le livre sous la couverture est encore plus joli : hormis le toucher, on a vraiment cet aspect d'ancien livre, très agréable. À l'intérieur, on retrouve également des illustrations très belles à la fin de certains chapitres, qui reprennent les objets magiques retrouvés au fil des pages.

Les personnages sont tous attachants, notamment le frère de Finley, que l'on voit très peu mais que l'on sent très protecteur avec son frère.
Le personnage d'Aiby est également sympathique. L'histoire de sa famille en particulier est plutôt bien présentée, néanmoins il y a encore sûrement beaucoup de choses à apprendre sur les Lily. En revanche j'ai trouvé que son père était vraiment laissé de côté. Il aurait été intéressant de le voir un peu plus. Mais ce sera peut-être le cas dans les tomes suivants.

L'action se situe surtout à la fin du livre qui sert plutôt d'introduction à la série. Le tout nous emporte assez facilement, et on se laisse vite prendre dans la toile. Toutefois, si cette lecture était très agréable, elle n'était pas extraordinaire. Il faut bien entendu garder en tête que c'est un livre jeunesse, donc aucun doute que ça puisse être le cas pour un enfant. À voir comment se dérouleront les tomes suivants. Ce qui m'intéresserait, ce serait bien évidemment de voir Finley grandir au fil des livres et la profondeur de l'aventure avec lui.

Le Mardi sur son 31 #12


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Poussières d'os de Karin Salvalaggio


"À la patinoire, Ray l'a briefée sur la situation : le commissariat local de Collier est dans le collimateur, suite à un scandale impliquant le shérif sortant. Inutile d'entrer dans les détails. Macy a lu tous les articles sur les superbes bagnoles, les voyages extravagants et l'extension de trois étages plaquée sur la modeste baraque du shérif en question." p. 31

18 novembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit

La huitième histoire.
Dix-neuf ans plus tard.

Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu.
Quand passé et présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.




Harry Potter et l'enfant maudit de Jack Thorne, 341 pages, Gallimard, 2016

Mon avis : Dans cette "suite" de la saga Harry Potter (difficile d'appeler suite, une pièce de théâtre qui n'a pas été écrite par le même auteur que les romans...), nous retrouvons Harry Potter sur la voie 9 3/4, en compagnie de Ginny et leurs 3 enfants : James, Albus et Lily. Albus s'apprête à découvrir Poudlard pour la première année. De nombreuses questions se posent à lui, à commencer par : dans quelle maison le Choixpeau magique va-t-il l'affecter ? et ses parents seront-ils fiers de lui ? Mais au-delà de ça, il lui apparaît rapidement qu'être le fils du célèbre Harry Potter est un fardeau lourd à porter. Les premières années passent assez rapidement pour arriver à l'entrée d'Albus en quatrième année, celle où tout va basculer, celle où Albus va devoir faire les bons choix... Mais les fera-t-il ?

Même si l'auteur est différent, de même que le format, me replonger dans l'univers d'Harry Potter a été un véritable plaisir. Si j'ai lu pas mal de pièces de théâtre au collège/lycée, cela fait tout de même un bon moment que je n'en ai pas lu. J'avais donc un peu peur d'avoir du mal avec ce format. Finalement les bonnes vieilles habitudes reviennent au bout de quelques pages à peine, et la lecture se fait de façon très fluide.

C'était un plaisir de retrouver l'ambiance "Harry Potter" mais aussi les personnages. Découvrir ce qu'ils sont devenus 19 ans plus tard, tant sur le plan privé que sur le plan professionnel, on en a tous rêvé depuis le dernier tome de la saga. Dans l'ensemble, je ne suis pas déçue de l'évolution de chacun. J'ai juste un bémol à mettre pour Ron qui passe vite au second plan, voire passe carrément pour l'idiot du village... J'ai vraiment trouvé décevant que son personnage soit à ce point rabaissé et laissé de côté.
Concernant la nouvelle génération, là aussi c'est un plaisir de la découvrir. Mais dommage que beaucoup trop de personnages soient mis de côté. On se concentre essentiellement sur Albus, le fils d'Harry et de Ginny, et Scorpius, le fils de Drago. À ma connaissance Harry et Ginny ont également un fils ainé, James, et une fille cadette, Lily... C'est à peine si on les voit. Même chose pour les enfants de Ron et Hermione.
En dehors de ça, Albus est un personnage très attachant. Forcément on ne peut que se douter qu'être le fils d'Harry Potter est difficile et source de beaucoup de pressions (d'ailleurs, il le vit comment James lui ? Mystère, là encore, dommage...). Scorpius, lui aussi, a son lot d'ennuis, notamment avec de nombreuses rumeurs circulant sur ses parents et lui-même, qui ne sont pas des plus réjouissantes. Son personnage, particulièrement renfermé, va beaucoup évoluer au fil des pages. Une évolution qui a rendu le personnage plus intéressant à mes yeux que celui d'Albus.

J'ai aimé cette lecture, mais un point important manquait : l'effet de surprise. Pour ma part un élément était gros comme une maison, si bien que quand l'auteur nous fait LA révélation, je n'ai pas du tout été surprise (je m'expliquerai plus bas avec des spoilers). Néanmoins pour ce qui est de l'évolution des évènements, on voit où veut en venir l'auteur globalement, mais au final on ne sait pas ce qui va exactement se produire. De ce côté là je n'ai pas été déçue.

Celle lecture aura donc été très agréable mais loin d'être parfaite. Je suis un peu ennuyée pour la noter : 4/5 me semble trop, mais 3/5 pas assez... donc si j'avais imaginé un système de notation en ,5 on serait à 3,5/5.
Dans tous les cas, c'est un livre que tout fan d'Harry Potter doit lire, malgré ses imperfections.

J'en arrive maintenant à la partie SPOILERS, donc si vous ne voulez pas connaître le fin mot de l'histoire, c'est le moment où jamais de partir ! Je vous aurais prévenus !

Dès le départ, il était évident pour moi que le personnage de Delphini Diggory n'était pas clair. Aucun doute qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendait être et donc qu'elle manipulait Albus et Scorpius pour parvenir à ses fins, mais lesquelles exactement ? Cependant je n'avais pas compris qui elle était. Aussi quand on finit par découvrir sa véritable identité, le titre du livre a enfin eu un sens pour moi. Initialement je pensais que l'enfant maudit n'était autre qu'Albus, souffrant de la célébrité de son père. Du coup je trouvait ça un peu fort comme titre. Mais finalement quand on nous apprend que Delphi est la fille de Voldemort et Bellatrix Lestrange, c'était beaucoup plus logique.

Mais à ce moment là, y a comme un hic. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, autant je n'ai aucun mal à imaginer Bellatrix ayant un enfant, autant Voldemort... ça me choque... Amour ou pas dans l'histoire (et je l'imagine encore moins avoir des sentiments de ce genre, à ce moment de son existence), à mes yeux, c'est le genre de considérations, voire de complications, qui est loin, très loin de ses pensées au moment de son retour... Donc non, l'idée que Voldemort ait pu avoir un enfant ne me semble pas franchement crédible.

17 novembre 2016

Les Enquêtes de Setna, tome 4 : Le duel des mages

Le prince Setna est sur le point de retrouver sa fiancée Sékhet, qui se cache dans Memphis pour échapper aux tueurs. Mais le mage noir, Kékou, réussit à le devancer. Il kidnappe la jeune femme afin de s'emparer de son âme. Cet odieux stratagème est le seul qui lui permettrait d'actionner les pouvoirs du vase d'Osiris et d'en faire une arme de destruction.

Setna doit faire vite pour sauver son grand amour. Accompagné de ses fidèles complices, il se lance dans une terrible bataille contre le Mal.

Parviendra-t-il à déjouer les pièges maléfiques de Kékou ? Réussira-t-il à défaire l'infâme complot que ce dernier ourdit à l'encontre de Ramsès II ? Retrouvera-t-il enfin le vase d'Osiris ?




Les Enquêtes de Setna, tome 4 : Le duel des mages de Christian Jacq, 265 pages, France Loisirs, 2016

Mon avis : Alors que Setna est de retour, Kékou finit par enlever sa fille Sékhet. Pour Sékhet l'avenir semble bien sombre. Aussi Setna, aidé de Ched, Ramésou et Sobek, va tout mettre en œuvre pour la retrouver à temps.

Même s'il n'est pas extraordinaire, ce dernier tome aura eu le mérite de remonter un peu le niveau des autres. On en a enfin terminé avec ce schéma qui se répète encore et encore, en dehors d'un Ramésou toujours aussi têtu et, surtout, aveugle face à la situation. Dans ce dernier volet des enquêtes de Setna, nous entrons enfin dans le feu de l'action, si l'on peut dire. Enfin il se passe des choses intéressantes qui font avancer l'histoire et qui rendent les personnages un peu plus dynamiques.

L'impression de survoler les évènements de haut était toujours présente, mais nettement moins que sur les tomes précédents. Sans doute en raison de ces évènements nouveaux voire inattendus pour certains.

Je n'ai pas grand chose à en dire de plus. Malgré un tome 4 un peu plus vivant que les précédents, cette saga m'a globalement déçue, avec des personnages et des mises en scènes peu fouillés.

16 novembre 2016

Le crime de Mayfair

Dans un petit bois du Devon noyé de brouillard et de pluie, une auto-stoppeuse est découverte morte, étranglée avec son écharpe. Un an plus tard, une autre jeune femme est assassinée de la même façon dans le très chic quartier de Mayfair. Pour le commissaire Jury, pas de doute : les deux meurtres sont liés.
Des beaux quartiers de Londres au pittoresque village de Somers Abbas, dans le Kent, Jury enquête en compagnie de l'extravagant Melrose Plant, détective amateur doublé d'un aristocrate milliardaire, et de l'inévitable sergent Wiggins, au bon sens aussi solide que sa santé est chancelante.
Il faut agir vite. Dans les rues de Brighton, un homme étrange guette deux jeunes femmes, dont l'une pourrait être la troisième victime.




Le crime de Mayfair de Martha Grimes, 284 pages, Pocket, 2006

Mon avis : À quelques mois d'intervalle, deux femmes sont retrouvées mortes, toutes deux étranglées avec leur propre écharpe. Richard Jury, qui est saisi de l'enquête sur le deuxième meurtre, va se mettre rapidement en relation avec Brian Macalvie, en charge du dossier du premier meurtre. Avec l'aide de Wiggins, ils concluent tous assez rapidement qu'il s'agit probablement d'un tueur en série. Les soupçons se portent sur l'amant de la deuxième victime, issu d'une famille relativement aisée... dans laquelle Melrose Plant a ses entrées. De fait, Lucinda St. Clair, une amie, va lui demander d'aider le suspect à être disculpé, persuadée de son innocence.

Pour la première fois avec l'auteure, je dois admettre que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir en lisant ce livre. J'ai trouvé que les évènements allaient un peu vite. Et surtout, on ne fait que survoler les personnages. J'ai eu le sentiment de les croiser au petit bonheur la chance. Il n'y a réellement que deux passages que j'ai apprécié de lire : la rencontre entre Jury et Plant et la découverte du Mortal Man, l'auberge dans laquelle Melrose Plant va séjourner. Il s'agit d'un lieu plutôt étonnant avec une famille de propriétaires littéralement cinglée, comme seule sait les imaginer Martha Grimes. Dans un environnement tel que celui-là, on en viendrait presque à craindre pour la vie de Plant.

Concernant la rencontre entre Jury et Plant, il n'y en a qu'une seule, et je le déplore grandement. Ce sont quand même les meilleurs moments dans cette série de livres : entre un Melrose Plant à l'humour décalé, et un Jury parfaitement sérieux, le décalage entre les deux personnages nous assure systématiquement de bons moments d'humour et de détente. Mais voilà, ici, de la même façon que nous, lecteurs, nous ne faisons qu'entrapercevoir les personnages, eux-mêmes ne font que se croiser très brièvement.
Ce sentiment est tout aussi valable pour d'autres personnages, notamment Macalvie, Wiggins, mais aussi la famille du suspect...

Finalement le livre finit de façon assez inattendue. À aucun moment je n'ai su me faire mon opinion, le coupable est-il le suspect ? Si non, de qui pourrait-il bien s'agir ? Les éléments intéressants pour l'enquête ne nous sont pas livrés dans leur globalité, on ne l'obtiendra qu'avec la réponse, donc difficile de réfléchir par nous-même. On nous donne si peu d'éléments, que nous ne sommes que spectateurs des évènements. Or s'il y a bien une chose que j'aime dans un policier c'est pouvoir me torturer les méninges pour trouver le coupable. Même si on finit par découvrir son identité, j'ai eu le sentiment de rester sur ma faim. Je comprends le mobile principal de l'assassin, mais malgré tout certains détails restent assez flous. Par ailleurs, vu la façon dont le livre se termine, on se demande bien ce qu'il va advenir de ce coupable...

Bref, une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire. J'ai plutôt intérêt à lire un autre livre de l'auteure pour chasser rapidement cette mauvaise impression.

15 novembre 2016

Outlander, tome 1 : Le chardon et le tartan

1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s'efforce d'oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d'une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt fait d'en découvrir la raison : en s'approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d'un champs de bataille.

Le menhir l'a menée tout droit en l'an de grâce 1743, au cœur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d'autrefois ?




Outlander, tome 1 : Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon, 853 pages, J'ai lu, 2015

Mon avis : Claire était infirmière pendant la guerre. Son mari, Frank, était sur le front. En 1945, profitant de vacances en Écosse, il cherche à établir son arbre généalogique, assommant Claire de multiples détails sur l'histoire de ses ancêtres. De son côté elle découvre petit à petit les vertus médicinales de certaines plantes. C'est d'ailleurs en quête de ces plantes qu'elle va se retrouver littéralement happée dans une aventure "historique" en touchant un menhir. Elle va bientôt comprendre qu'elle s'est retrouvée propulsée 200 ans en arrière dans les Highlands. Elle va alors faire la connaissance de l'écossais Jamie, entre autre, et va apprendre avec lui, petit à petit, la dure vie dans les Highlands en 1743.

De façon générale, la plume de l'auteure est agréable à lire. Diana Gabaldon nous emmène à la découverte de l'Écosse du XVIIIème siècle, avec sa culture, son mode de vie, son hygiène de vie (ou plutôt son manque d'hygiène de vie pour Claire qui vient d'un monde pourvu de vaccins et d'antibiotiques), ses légendes aussi. Elle nous fait également découvrir les nombreuses frictions entre anglais et écossais. Voilà une belle leçon d'Histoire qui n'est pas pour déplaire. Elle n'hésite pas à entrer dans les détails, notamment certains passages où Claire va être amenée à pratiquer des soins. Le problème est qu'elle devrait parfois hésiter un peu plus sur ces détails. Je m'explique : ce livre contient de nombreuses scènes de sexe. Il peut s'agir aussi bien de scènes d'amour que de scènes de viol... Alors déjà les scènes d'amour dans un livre, ça me gonfle prodigieusement : à mes yeux, ce n'est ni plus ni moins que du voyeurisme qui n'apporte absolument rien au livre. Alors à la rigueur s'il y en a une je fais avec, mais quand le livre en est truffé, ça devient plus que lassant. Mais le pire ce sont les scènes de viol : savoir que tel ou tel personnage a été violé, c'est une chose, mais nous faire assister à ce viol, avec toutes les descriptions, sensations et sentiments du personnage concerné, là ce n'est plus lassant, c'est carrément intolérable... Ainsi, vous l'aurez compris, ces différentes scènes qu'elles soient consenties ou non, ont largement gâché cette lecture.

Passons aux personnages. Je vais me concentrer sur Claire et Jamie, les deux personnages principaux, sinon ce serait trop long. Claire, narratrice de cette aventure, m'a posé un gros soucis : quand je lis un livre, j'ai besoin de m'identifier, ne serait-ce qu'un tout petit peu au personnage principal, et je ne pense pas être la seule dans ce cas là. Le hic, c'est qu'avec Claire, je n'ai pas réussi une seule seconde. Dans les premières pages je n'ai pas eu de soucis particuliers. Mais dès que Claire va être projetée 200 ans en arrière, c'est fini... Je ne sais pas vous, mais si ça m'arrivait je mettrais sûrement un moment avant de comprendre ce qui se passe, comme ça a été le cas pour Claire. Mais une fois la situation clarifiée dans ma tête (autant qu'elle pourrait l'être dans une situation telle que celle-ci), je serais en panique absolue... Claire, elle ? Noooon... Du moins je ne l'ai absolument pas sentie paniquée. On sent qu'elle veut rentrer chez elle, retrouver Frank (encore que ça on finirait presque par en douter), mais à aucun moment on assiste à une cassure dans le personnage. Elle reste fière, pas de pleurs, et infirmière parfaite jusqu'au bout du bout. Par ailleurs, elle a beau savoir qu'elle se retrouve dans un monde de brutes, dans lequel la femme n'a pas franchement son mot à dire sous peine de lourdes représailles... elle y va sans hésiter : remontrances, insultes, tout y passe. Alors oui, je sais, l'idée c'est qu'elle soit forte, mais il ne faut pas pousser l'image de la super héroïne de roman trop loin. Cette absence d'émotions par rapport à sa situation générale et cet excès de courage rendent le personnage beaucoup moins crédible.
Jamie quant à lui est assez contradictoire : autant il peut être d'une naïveté extrême (là encore peu crédible) sur certains domaines, en particulier relatif aux relations hommes/femmes, autant la minute d'après il va se retrouver dans l'extrême opposé, avec des idées bien arrêtées sur la façon de traiter une femme, qui sont loin d'être acceptables. Sur ce dernier point, il faut penser à se remettre dans le contexte de l'époque qui est loin d'être le nôtre. Ce n'est pas pour autant que c'est pardonnable bien sûr, mais aussi ça n'enlève rien au problème de contradiction du personnage.

Ce livre est écrit à la première personne. Je le disais plus haut, Claire en est la narratrice. Nous la suivons donc du début à la fin. Je n'ai pas de problème en général avec ce mode d'écriture, mais j'ai quand même un petit reproche : le livre fait 850 pages... Je trouve un peu dommage que tout au long de ces 850 pages, nous n'ayons que l'avis, et la vision des choses depuis la fenêtre de Claire et pas de temps en temps celle de Jamie par exemple, ça en deviendrait parfois presque lassant. En dehors de ce détail, l'idée de transporter un personnage 200 ans en arrière, assister à ce choc des cultures, est quelque chose qui me plaît tout particulièrement. Du reste, on peut dire que nos deux héros ne s'ennuient pas. L'auteure leur en fait voir de toutes les couleurs et on passe notre temps à nous demander quelle sera leur prochaine mésaventure. Donc beaucoup d'action et peu le temps de s'ennuyer, ce qui est vraiment un point positif pour ce livre. Dès le départ, je me suis posée la question "quelles vont être les répercussions de l'arrivée de Claire en 1743, sur le monde qu'elle connaît en 1945 ?". Un évènement en particulier vers la fin du livre me rend encore plus curieuse et désireuse d'avoir la réponse à cette question. Claire finit elle-même par se la poser franchement (elle en aura mis du temps cette insouciante décidément !). Je ne peux donc qu'espérer que cette réponse sera apportée dans un autre livre.

Car oui, même si ma lecture a été gâchée par certaines descriptions un peu trop acharnées et des personnages peu crédibles, l'histoire en elle-même est très intéressante, et j'ai vraiment envie de connaître la suite des aventures de Claire. Il ne me reste plus qu'à espérer que les personnages commencent à prendre un peu plus forme et que les scènes de sexe soient moins présentes, sinon je ne suis pas certaine de parvenir à lire un troisième tome après un deuxième dans le même genre...

14 novembre 2016

Week-end à 1000 #2


Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, le week-end à 1000 est un challenge organisé par Lili. Les inscriptions se font sur son blog : Lili bouquine. Le principe est simple : lire 1000 pages sur un week-end. Le top départ est donné le vendredi à 19h et le tout s'arrête le dimanche soir à minuit. La seizième édition de ce challenge a eu lieu du 11 au 13 novembre 2016. Et pour la deuxième fois, je m'y suis collée avec grand plaisir.

Pour cela j'ai conservé la même idée pour constituer ma PàL : varier les genres en intégrant un livre enterré au fin fond de ma PàL et que pourtant je meurs d'envie de lire (1), à l'inverse, un livre que je possède mais que je n'ai pas très envie de lire pour une raison ou pour une autre (2) (du coup là, c'est l'occasion ou jamais), un livre que j'ai acheté récemment (3), et enfin un livre plutôt léger loin des meurtres et guerres en tout genre (4). Voici donc ma sélection pour ce week-end :



Et c'est parti pour le journal du week-end...

Vendredi 11/11 :
  • 19h10 : la soupe courgettes/carottes/curry chauffe tranquillou, douche prise, j'ai même pris le temps de me sécher les cheveux, je peux m'installer dans le fauteuil avec Le crime de Mayfair (284 pages) de Martha Grimes (1).
  • 20h00 : j'en suis à 59 pages, il est temps d'aller se remplir l'estomac. Et oui, la soupe c'est pas folichon mais avec +8kg dans le bidou (et pas que...) on va éviter les excès tout le weekend. Je me suis juste accordé un paquet de M&M's intense et un pot de Ben & Jerry's framboise/chocolat blanc pour le week-end... c'est déjà pas mal ! Je reprends ma lecture à 20:30.
  • 23h30 : il est temps de fermer le livre après avoir lu 172 pages supplémentaires. Je pourrais le terminer, mes yeux n'en sont pas encore à se fermer tout seuls, mais je ne vais pas me fatiguer inutilement et autant garder un peu de suspense pour demain. Un peu de rangement, rempotage de gamelle et changement d'eau pour Algy, je profite qu'il est réveillé pour qu'il récupère sa rondelle de courgette toute fraîche, et au dodo !

BILAN DU VENDREDI : 231 PAGES LUES

Samedi 12/11 :
  • 8h00 : réveil en douceur, un bon bol de Chocapic, 2 clémentines. Je me prépare un mug de thé à la myrtille des 2 marmottes... et c'est reparti 30 minutes plus tard ! Je vais bientôt connaître l'identité du coupable.
  • 9:35 : j'ai lu les 53 dernières pages de mon premier livre... je reste un peu sur ma faim. Si j'ai compris qui est le coupable, beaucoup d'éléments échappent à ma compréhension, c'est plutôt frustrant... dire que je me régale toujours avec les livres de Martha Grimes, il semblerait que celui-ci soit l'exception. M'en va donc démarrer le quatrième et dernier volets des Enquêtes de Setna, Le duel des mages (265 pages) de Christian Jacq (2).
  • 10:30 : 62 pages lues, soit 115 pages depuis le début de la matinée. Il est temps de faire une pause et de s'habiller, faire un peu de ménage et préparer à manger, ça va pas se faire tout seul !
  • 13:10 : j'ai bien bossé, bien mangé en regardant un épisode de NCIS. C'est reparti pour la lecture :-)
  • 14:40 : après 112 pages supplémentaires, il semblerait que mes yeux aient envie de se fermer... Petite pause, histoire de monter un meuble en attente depuis trop longtemps et travailler un peu... Ce pot de fleur a enfin trouvé une place digne de ce nom ! Oui je sais y a une patère en plein milieu de mon salon "qu'est-ce-qu'elle-fait-là ?" : ben c'est que j'ai pas beaucoup de portes où l'accrocher contrairement à mon appart' précédent, mais je vais bien finir par trouver un truc sympa à y accrocher (en dehors de mon gilet tout moche mais super confortable de quand il fait bien froid...)
  • 16:30 : une pomme, deux clémentines, une infusion pomme-cannelle, je reprends mon livre où je l'avais laissé.
  • 18:00 : 91 pages et je ferme ce deuxième livre qui aura permis de remonter le niveau des précédents, sans pour autant en faire une saga mémorable... Je me lance maintenant dans Harry Potter et l'enfant maudit (341 pages) de Jack Thorne (3).
  • 18:20 : j'ai lu seulement 26 pages mais mes petits yeux commencent de nouveau à protester... je m'accorde donc une pause et je reprendrais plus tard. Aujourd'hui j'ai déjà lu 344 pages.
  • 20:05 : après une bonne Flammekueche (ben quoi j'ai pas dit que je faisais régime non plus... :-D), je remets mon nez dans le livre
  • 00:00 : j'ai lu 266 pages d'une traite, impossible de décoller mon nez du livre. J'ai juste pris le temps de mettre de l'eau fraîche et des graines dans la cage d'Algy à la fin du troisième acte. Je devrais aller dormir, mais vu le peu de pages restantes... ça va être difficile...

BILAN DU SAMEDI : 610 PAGES LUES
TOTAL : 841 PAGES LUES

Dimanche 13/11 :
  • 00:50 : 49 pages plus tard, je referme Harry Potter et l'enfant maudit qui m'aura transportée toute la soirée... mais... la suite dans la chronique (probablement la semaine prochaine). Et maintenant je vais retrouver mon oreiller.
  • 9:45 : il est temps de se lever. Il me reste 110 pages pour atteindre les 1000 pages, donc je ne suis pas inquiète, mais je compte malgré tout lire l'intégralité du dernier livre, La Boutique Vif-Argent, tome 1 : Une valise d'étoiles (236 pages) de P.D. Baccalario (4). J'ai acheté ce livre et les deux suivants, pour ma nièce, en même temps que la saga Malenfer, et comme il est encore un peu tôt pour qu'elle les lise, je m'y colle histoire de connaître l'histoire et pouvoir m'assurer par la suite qu'elle comprend ce qu'elle lit (c'est la championne du lire pour l'effort de lire, sans essayer de comprendre ce qu'elle lit...). Je commence ma lecture à 10:20.
  • 11:15 : petite pause après 60 pages, c'est pas le tout mais j'ai un In My Mailbox à préparer !
  • 15:30 : après un bon repas suivi d'une bonne promenade, je reprends ma lecture en attendant que le pain au chocolat sorte du four !
  • 18:45 : je ferme ce quatrième et dernier livre de ma PàL pour le weekend à 1000.

BILAN DU DIMANCHE : 285 PAGES LUES
TOTAL : 1126 PAGES LUES

CHALLENGE RÉUSSI !!!!

Bon, et bien maintenant il ne me reste plus qu'à chroniquer tout ça ! J'ai hâte d'être au prochain week-end à 1000. C'est vraiment agréable de pouvoir prendre du temps uniquement pour la lecture le temps d'un week-end. J'espère que toutes les personnes qui ont également participé à ce challenge en ont profité à fond, même si les 1000 pages ne sont pas atteintes, ce n'est pas ça le plus important.

13 novembre 2016

In My Mailbox #7

In My Mailbox
Mis en place par Kristi du blog The Story Siren, In My Mailbox est le moyen de partager les livres reçus/achetés sur la semaine (sauf qu'ici je le fais sur le mois). En France, le rendez-vous a lieu sur le site de Lire ou Mourir.

Salut les cookiteurs ! Alors ce mois-ci, je ne suis pas aussi fière que le mois dernier. Toutefois j'ai des circonstances atténuantes : qui dit novembre, dit anniversaire de la dévoreuse de cookies... Alors forcément, comme pour décembre avec Noël, ça ne peut pas être light... surtout quand mes réponses aux questions "tu veux quoi pour ton anniversaire ?", ressemblent toutes invariablement à "bouquin ?"...


On commence avec les achats avec un beau gros craquage la dernière fois que je suis allée chez France Loisirs. J'y étais allée pour me trouver mon livre gratuit après avoir cumulé 100 points club et acheter deux autres livres, finalement on me dit que j'ai encore droit à un autre livre gratuit parce que j'ai eu LA bonne idée de venir LE bon jour... On me cherche aussi que voulez-vous ?! J'en suis donc ressortie avec Le Cercle de Dinas Bran de Sophia Raymond, le seul livre gratuit qui me tentait parmi ceux qui étaient proposés. J'ai également "acheté" Famille parfaite de Lisa Gardner (il me semble que c'est celui que j'ai échangé contre mes 100 points). Et les deux autres me font tout particulièrement envie : il s'agit de À perdre haleine de Aga Lesiewicz et Le pacte des menteurs de Rebecca Whitney. Je ne connais pas du tout ces auteurs, mais les couvertures font vraiment envie.
Enfin ce jour-là, à la libraire Rimbaud cette fois-ci, j'ai acheté Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George, dernier volume en date des enquêtes de Lynley et Havers. J'attends énormément de ce livre : j'ai commencé à me réconcilier tout doucement avec l'auteure sur le livre précédent, j'espère que celui-ci va me convaincre une bonne fois pour toute de la faire revenir en tête de mes auteurs préférés !


Je vous en avais parlé il y a quelques temps, j'ai enfin fait un achat pour ma liseuse. Comme vous pouvez le voir, il s'agit de Les 100, tome 3 : Retour de Kass Morgan. Cette saga était passablement décevante, je n'avais pas envie d'acheter un livre qui allait encombrer une de mes bibliothèques, et que je n'aurais pas l'intention de garder de toute façon, mais j'avais quand même envie de savoir où l'auteur finirait par nous emmener donc je me suis dit "tiens, autant qu'elle serve enfin cette liseuse, histoire de ne pas l'avoir achetée pour rien..."


On passe maintenant aux cadeaux d'anniversaire ! Ma sœur m'a offert Toute cette haine de Gilles Walkowiak et C'est une lampe qui s'éteint d'Alain Fabre. Je ne connaissais pas du tout ces auteurs, donc il ne me reste plus qu'à les découvrir.


Enfin, ma mère m'a offert les trois volumes de la saga Miss Pérégrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs. Je les avais repérés depuis plus d'un an sur la blogo mais je ne m'étais pas encore lancée pour les acheter. Et un jour... le film est sorti... et au passage la couverture du livre a été troquée contre l'affiche du film... et là c'est le drame : je me fiche un peu éperdument de l'affiche du film, le livre est quand même 100 fois plus beau avec la couverture originale... Après coup on m'a fait remarquer que la nouvelle couverture était peut-être surajoutée et qu'on retrouvait peut-être la couverture originale en la retirant. J'avoue je n'avais pas pensé à cette option, mais c'est pas grave, maintenant je les ai !!!

Et vous ? Beaucoup de nouveaux arrivants dans la PàL ? Je vous souhaite à tous un bon dimanche.

11 novembre 2016

Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié

"Il était une fois quand j'étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j'avais un journal intime, il commencerait comme ça.

Il était une fois... ben moi, Cerise !

J'ai dix ans et demi et mon rêve, c'est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c'est d'observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets.

On a tous un secret enfoui que l'on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes... En ce moment, avec les copines, on observe quelqu'un de vraiment mystérieux..."




Les carnets de Cerise, tome 1 : Le zoo pétrifié de Joris Chamblain et Aurélie Neyret, 76 pages, Éditions Soleil, 2012

Mon avis : Les carnets de Cerise est une bande-dessinée, avec une dose de narration joliment illustrée. Étant plutôt adepte de thrillers et fantasy, je suis bien loin de ma zone de confort, mais je l'ai tellement vu passer sur les blogs qu'il me faisait envie. J'ai profité du Week-end à 1000 du mois d'août pour le lire. Je ne regrette pas mon achat. On va suivre Cerise, jeune romancière en herbe, qui déborde d'imagination, et qui se demande bien qui peut être ce vieil homme qui se balade en pleine forêt avec un perroquet et des pots de peinture. Faisant abstraction de la voix de la raison, elle fait en sorte de découvrir ce qu'il manigance.

J'ai particulièrement apprécié le format, alternant bande-dessinée et narration. Les dessins sont vraiment très jolis avec de belles couleurs. Le tout est vraiment très frais. Les personnages sont extrêmement attachants. Cerise va nous embarquer dans une histoire plutôt triste au demeurant mais qui finit très bien, tout en douceur.

Voilà un livre très agréable qui m'a permis de faire une pause plus qu'appréciable entre deux bons thrillers. Je compte bien découvrir les autres histoires que Cerise a à nous conter.

09 novembre 2016

Le lieu du crime

Article écrit le 25/04/2009


L'Écosse... Son brouillard. Ses cornemuses. Son whisky. Ses meurtres...

Perdu sur la lande écossaise, se dresse le manoir de Westerbrae. C'est là qu'ont choisi de se réunir les membres d'une troupe de théâtre londonienne pour y répéter la pièce qu'ils envisagent de monter. Mais, dès la première nuit, l'auteur, jeune, belle et talentueuse, est sauvagement assassinée dans son lit. Aussitôt alerté, Scotland Yard dépêche sur les lieux l'inspecteur Lynley, l'aristocrate du Yard, et son adjointe Barbara Havers. L'affaire est délicate car au nombre des suspects figurent un puissant producteur, lord de surcroît, deux des stars les plus populaires du royaume et... une amie très chère de Lynley. Des scandales familiaux, des rivalités théâtrales se font jour, et les révélations fracassantes se succèdent. Lynley ne sait ce qui l'emportera: le détachement de l'enquêteur professionnel ou les tourments d'un amour non payé de retour.


SOURCE: Presses de la cité


Mon avis: Le lieu du crime n'est pas le meilleur livre de la série, du moins ce n'est pas mon préféré (mais je n'ai pas non plus dit que je ne l'aimais pas!). J'ai le sentiment qu'il sert plus à établir les relations entre les personnages principaux, en particulier entre Lynley et Helen. Helen qui doit faire un choix entre Davies-Jones et Lynley, Lynley qui découvre qu'il aime désespérément Helen n'a, de son côté, aucun choix à faire, il oublie Deborah (en tant qu'amante mais pas en tant qu'amie bien évidemment!).

Pour ce qui est des relations entre les personnages, celles entre Havers et Lynley ont également bien changées. Ils ne cessent de s'envoyer des pics, qu'ils se renvoient mutuellement. Ce qui est plus intéressant que dans Enquête dans le brouillard. Sur un livre ça passe sans problème mais si Barbara devait se taire sans arrêt dans tous les livres, ce serait vite lassant!

Contrairement au roman précédent, ici on ne compatit pas une seule seconde avec l'assassin, au contraire, on a beau essayer encore et encore, on ne parvient pas à comprendre comment il a pu commettre trois meurtres juste pour que, à la base, sa femme n'apprenne pas son infidélité!

Le début qui piétine un peu m'a fait penser un un roman d'Agatha Christie, avec tous ces personnages enfermés dans une même pièce, attendant le verdict!

Le Mardi sur son 31 #11


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Oui, je sais, on est mercredi.... mais on va faire comme si.... :-D

Outlander, tome 1 : Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon



"J'attendis l'éclair suivant pour repérer le bougeoir en céramique bleue sur la coiffeuse. J'y glissai une bougie puis éclairai la pièce en allumant des bougies un peu partout." p. 31

07 novembre 2016

Délivrance

Article écrit le 23/03/2014

Au fin fond de l’Écosse, une bouteille ancienne en verre poli est longtemps restée sur le rebord d'une fenêtre. Personne ne l'avait remarquée, pas plus que le message qu'elle contenait : un appel au secours, écrit en lettres de sang...
Envoyée par la police anglaise à Copenhague, la mystérieuse missive atterrit entre les mains de Mørck et de son équipe. Son déchiffrage révèle qu'elle provient de deux garçons qui auraient été kidnappés dix ans plus tôt. Chose étrange : leur disparition n'a jamais été signalée...


Délivrance de Jussi Adler-Olsen, 675 pages, France Loisirs, 2013

Mon avis : J'ai hésité avant de lire ce livre. En effet, son prédécesseur, Profanation, dont je n'ai pas encore publié de critique, m'avait laissé un goût amer. Mais j'ai décidé de ne pas m'y arrêter... et je ne regrette pas.

On retrouve les personnages de Carl Mørck et Hafez El-Assad, déjà découverts dans le premier tome de la série, Miséricorde. Le personnage de Carl m'a surprise, plus particulièrement son choix concernant son ancien coéquipier Hardy. Avec ce troisième tome, on lui découvre de nouvelles facettes, il commence à prendre une certaine profondeur. Derrière ses airs bourrus, fainéants, se cache quelqu'un qui a à cœur d'aider ses proches et de "venger" les victimes des crimes sur lesquels il enquête.
Assad de son côté devient au contraire beaucoup plus mystérieux. Si dans le premier livre on ne suspectait rien sur lui, avec ce dernier opus, les questions se bousculent sur son identité et les raisons de sa présence au département V. Le tout étant de savoir s'il y a réellement un mystère derrière tout ça...
On retrouve également Rose, et avec elle, arrive sa sœur jumelle Yrsa. Inutile de dire que le personnage de Rose est haut en couleur et qu'elle et Yrsa risquent d'ajouter beaucoup de piquant aux livres qui suivront !

Pour nous lecteurs, il n'y a pas réellement d'énigme, du moins pas dans le sens où les enquêteurs la voit. On comprend assez rapidement les méthodes du coupable et on découvre plus ou moins son identité. Cependant ce qui est intéressant ce sont ses motivations, ce qui l'a amené à devenir ce qu'il est aujourd'hui. Le livre finit rapidement par nous happer de plus en plus par son rythme et l'espoir que le coupable sera découvert à temps.

Le tout nous est servi dans un décor bien fourni avec force détails (je ne suis pas prête d'oublier les limaces...). Bref on l'aura compris, j'ai beaucoup apprécié ce livre et j'ai hâte de découvrir le prochain afin d'en savoir plus sur l'affaire qui a cloué Hardy dans un lit et sur Assad.

Note : 4 bulles sur 5

03 novembre 2016

Les 100, tome 2 : 21e Jour

5e Jour
Sous la menace d'un ennemi invisible, Wells s'efforce d'empêcher les 100 d'imploser, bien décidé à protéger les derniers humains sur Terre.

11e Jour
À bord de la Colonie, Glass ne sait pas combien de temps il lui reste à vivre : elle veut profiter de la moindre seconde avec Luke.

17e Jour
Dans la forêt hostile, Bellamy ferait n'importe quoi pour secourir sa sœur Octavia, quitte à se sacrifier pour elle.

21e Jour
Après une cruelle série de drames, Clarke se demande si les 100 sont enfin en sécurité ou s'ils ne sont que des morts en sursis...




Les 100, tome 2 : 21e jour de Kass Morgan, 362 pages, France Loisirs, 2015

Mon avis : Le premier tome de cette série m'avait déçue, néanmoins j'avais osé espérer qu'il n'était là "que" pour planter le décor. À la lecture de ce second opus, force est de constater... que j'avais trop d'espoir. Comme son prédécesseur, il est très abordable, il se lit très facilement. L'auteure ne s'appesantit pas en description lourde et fastidieuse.

On retrouve les personnages qu'on avait laissé dans le premier tome. Le plus intéressant finalement reste les flashbacks, qui permettent de cerner au mieux la personnalité de chacun... Pour ma part, je suis plutôt intéressée par l'histoire de Clarke.

...mais voilà, on reste beaucoup trop centrés sur les personnages et plus particulièrement les liens qui se tissent entre eux. Certes on fait face à des rebondissements quant à la situation générale, que ce soit sur le vaisseau, ou sur Terre, mais ils sont totalement engloutis par les histoires d'amour de chacun. Au final l'intrigue passe au second plan, et sert plutôt de prétexte pour planter le décor des amourettes... Par ailleurs ces relations sont parfois "trop faciles", une confiance ou un pardon ou autre, accordés à la vitesse de l'éclair, si bien qu'elles sont souvent peu crédibles.

Ce livre est donc une déception. Je lirai malgré tout le troisième et dernier tome. Je n'aime pas abandonner une histoire en plein milieu : même si elle m'intéresse peu, il est toujours plus agréable de connaître le fin mot de l'histoire. Mais je n'en attends pas grand chose...

01 novembre 2016

Book Jar and others #4


Me revoici, me revoilà, après une bonne balade à l'air libre, pour le tirage au sort du mois. J'ai vraiment pris goût à cette idée de tirer un livre au sort dans ma PàL, ou du moins un auteur. Comme j'ai toujours du mal à me décider, c'est l'occasion de lire des auteurs que je ne lirais pas spontanément, tout en gardant la main sur le reste de mes lectures du mois. Ce mois-ci je lirai donc :

un livre de James Grippando. J'en ai deux dans ma PàL, L'ombre du soupçon et Les profondeurs, du coup j'ai un peu hésité au début et puis finalement, je ne sais plus si c'était pour mon anniversaire ou pour Noël mais Les profondeurs m'ayant été offert il y a un an par ma sœur, j'ai trouvé plus logique de le choisir, histoire de pouvoir enfin lui faire un retour sur le livre.

Le reste de ma PàLM de novembre est plutôt légère et pour cause, j'ai décidé de me lancer...

... dans la lecture du premier tome d'Outlander, Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon. J'ai donc évité de faire ma gourmande et de trop en mettre, au risque de ne pas pouvoir tout lire. Finalement, j'ai pris un peu d'avance ce weekend et je me rends compte que je le lis beaucoup plus rapidement que prévu... J'en suis déjà à la moitié... Mais bon, c'était un long weekend, demain reprise du boulot, un weekend chargé qui s'annonce... bref ça n'aura pas fait de mal de prendre un peu d'avance !
Dernier livre pour cette PàLM de novembre : Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible de Sean Platt et David Wright. Et vu que j'ai pris de l'avance, je pense que j'ajouterai le livre que j'ai acheté sur Kindle, dont je vous parlerai au prochain IMM.

Reste donc la PàL pour le week-end à 1000 auquel je compte bien participer pour la deuxième fois. Celui-ci doit se tenir du 11 au 13 novembre. Je ne sais pas encore si je le ferai sur ce week-end ou sur le week-end suivant, je ne suis pas encore bien sûre de mon emploi du temps à ce moment-là. Pour la PàL, elle est déjà prête, mais je vous en parlerai en temps voulu.

Et vous quelles lectures avez-vous prévues ?
Je vous souhaite un très bon mois de novembre et de très bonnes lectures ! À bientôt !