Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure de forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Tous souffrent de graves troubles mentaux et ont commis des meurtres particulièrement horribles.
Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel.
Un shocker, c'est ainsi que Dennis Lehane définit son roman. Mystère, suspense, angoisse, tous ces ingrédients savamment dosés plongent le lecteur dans un état de fièvre qui culmine aux toutes dernières pages, porteuses d'un extraordinaire rebondissement.
Shutter Island de Dennis Lehane, 287 pages, Rivages, 2003
Mon avis : Au risque de me faire taper, je ne vais pas être très tendre avec ce livre. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire. On ressent rapidement l'ambiance angoissante de cet hôpital psychiatrique accueillant des criminels. Mais, pour ma part, il manquait une certaine dynamique que ce soit dans le rythme du livre en tant que tel, ou dans les dialogues. Pour ce qui est du rythme, on alterne un peu entre des éléments du présent relatifs à la disparition de Rachel Solando, et des éléments plus personnels qui concernent l'un des personnages principaux, mais qui, à mon sens, cassaient complètement le rythme. Je ne comprenais pas ce que ça venait faire là, et je n'avais qu'une envie, repartir vers l'enquête qui nous intéresse...
Mais de ce fait, l'enquête piétine énormément, voire à certains moments, il ne se passe rien du tout. Donc finalement, même si il se lit rapidement, j'y allais à reculons. Et je n'ai commencé à entrer dans l'histoire, à me sentir vraiment intéressée et happée par les évènements, qu'à partir du chapitre 18... sur 25... Ce fut long... ce fut très long... Je pense que le fait de l'avoir lu en lecture commune avec Gwen et Marine est ce qui m'a motivée à poursuivre ma lecture (d'ailleurs Marine a fini par abandonner).
Côté personnages, de la même façon il me manquait des éléments pour pouvoir m'attacher aux personnages. Donc j'étais assez distante par rapport aux évènements. Et là encore c'est à la fin du livre que tout s'est débloqué et que j'ai fini par réduire considérablement cette distance.
Alors oui, le final, on ne le voit pas venir. J'ai dévoré les dernières pages. J'étais hypnotisée par ce que je lisais. L'auteur nous présente une histoire dramatique. Mais ça n'a pas suffit pour ma part, à faire changer ma vision du livre dans sa globalité. Tout ce que j'en retiens, malgré l'intensité de ce final, c'est que j'étais à deux doigts d'abandonner ma lecture et que je me suis ennuyée sur bien plus de la moitié du livre.
Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel.
Un shocker, c'est ainsi que Dennis Lehane définit son roman. Mystère, suspense, angoisse, tous ces ingrédients savamment dosés plongent le lecteur dans un état de fièvre qui culmine aux toutes dernières pages, porteuses d'un extraordinaire rebondissement.
Shutter Island de Dennis Lehane, 287 pages, Rivages, 2003
Mon avis : Au risque de me faire taper, je ne vais pas être très tendre avec ce livre. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire. On ressent rapidement l'ambiance angoissante de cet hôpital psychiatrique accueillant des criminels. Mais, pour ma part, il manquait une certaine dynamique que ce soit dans le rythme du livre en tant que tel, ou dans les dialogues. Pour ce qui est du rythme, on alterne un peu entre des éléments du présent relatifs à la disparition de Rachel Solando, et des éléments plus personnels qui concernent l'un des personnages principaux, mais qui, à mon sens, cassaient complètement le rythme. Je ne comprenais pas ce que ça venait faire là, et je n'avais qu'une envie, repartir vers l'enquête qui nous intéresse...
Mais de ce fait, l'enquête piétine énormément, voire à certains moments, il ne se passe rien du tout. Donc finalement, même si il se lit rapidement, j'y allais à reculons. Et je n'ai commencé à entrer dans l'histoire, à me sentir vraiment intéressée et happée par les évènements, qu'à partir du chapitre 18... sur 25... Ce fut long... ce fut très long... Je pense que le fait de l'avoir lu en lecture commune avec Gwen et Marine est ce qui m'a motivée à poursuivre ma lecture (d'ailleurs Marine a fini par abandonner).
Côté personnages, de la même façon il me manquait des éléments pour pouvoir m'attacher aux personnages. Donc j'étais assez distante par rapport aux évènements. Et là encore c'est à la fin du livre que tout s'est débloqué et que j'ai fini par réduire considérablement cette distance.
Alors oui, le final, on ne le voit pas venir. J'ai dévoré les dernières pages. J'étais hypnotisée par ce que je lisais. L'auteur nous présente une histoire dramatique. Mais ça n'a pas suffit pour ma part, à faire changer ma vision du livre dans sa globalité. Tout ce que j'en retiens, malgré l'intensité de ce final, c'est que j'étais à deux doigts d'abandonner ma lecture et que je me suis ennuyée sur bien plus de la moitié du livre.
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