31 décembre 2016

Bilan décembre 2016


Bonjour à tous. Décidément plus le temps passe, moins je le vois passer... ça fait peur... Il ne s'est rien passé de bien extraordinaire ce mois-ci. J'ai juste pris mon temps pour faire ma déco de Noël. Des difficultés en tout genre que ce soit perso ou au boulot. Il était temps que les congés arrivent, je commençais sérieusement à saturer, avec des personnes qui ne vous prennent pas au sérieux... pas facile de passer derrière un homme qui en impose dès qu'on le voit et qui avait de la bouteille, quand toi tu es une femme dans la trentaine qui débute... Je fais tout ce que je peux pour ne pas me laisser marcher sur les pieds mais parfois c'est fatiguant, et là j'avais atteint le summum de la fatigue... Je ne serais pas contre une semaine supplémentaire... Côté perso, c'est pas le top non plus, si bien que si faire une pause avec le boulot me fait du bien, en même temps j'ai plus de temps pour penser à des choses auxquelles je ne veux pas penser... Du coup l'année se termine très mal avec un moral au plus bas, et ça ne va pas s'arranger pour le 1er janvier... Je ne cherche pas à m'apitoyer, j'ai juste besoin que ça sorte. C'est dans ces moments-là que mon blog anonyme me manque... Là-bas au mois je n'avais pas peur de rentrer dans les détails, histoire de bien vider le sac. Ici je ne peux plus le faire. Mais passons à quelque chose de plus joyeux.

Ce mois-ci j'ai renoué avec le mercredi en musique avec Kin de KT Tunstall, qui s'écoute mais qui est loin d'être mon préféré et At Swim de Lisa Hannigan, qui est sublime !


Apparemment je me suis aussi réconciliée avec le cnéma puisqu'après avoir vu Les Animaux Fantastiques le mois dernier, j'ai vu Premier Contact avec Amy Adams, qui est un très beau film malgré quelques incompréhensions.

Niveau lecture je n'ai pas chômé puisque j'ai lu 9 livres ! Bon y a 2 BD mais n'empêche !




Pour je coup je ne suis pas du tout à jour sur les chroniques mais pas de panique elles vont arriver ! Il faut dire qu'avec Noël, ça ne laisse pas toujours beaucoup de temps. Si j'ai pu lire autant c'est parce que j'ai participé à la semaine à lire dont je vous parlerai dans un autre article dans la soirée. J'ai donc lu Le chant des corbeaux d'Erin Hart, qui m'a laissé un goût un peu amer. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les enquêteurs du département V avec L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen. Petit teaser en attendant la chronique : Une avalanche de conséquences est officiellement le livre qui m'aura réconciliée avec Elizabeth George ! Je crois que je vais finir par m'arracher les cheveux avec Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright. J'ai terminé la première saison avec les épisodes 5 et 6 et j'ai monstrueusement besoin d'avoir l'intégralité de la saison 2 là, tout de suite, maintenant ! Les sept cadrans d'Agatha Christie a été un vrai petit régal. Bondrée d'Andrée A. Michaud s'est laissé dévorer le tout dans une ambiance très lourde. J'ai enfin découvert Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs et je dois dire que j'ai hâte de découvrir la suite. Et enfin j'ai terminé avec 2 bandes-dessinées : Les Carnets de Cerise, tome 2 : Le livre d'Hector de Joris Chamblain et Aurélie Neyret et Sans Famille, en version intégrale de Yann Dégruel.

Voilà, j'espère que de votre côté les lectures ont été aussi bonnes que les miennes. Je pense que je ferai le bilan de l'année 2016 quand toutes les chroniques seront postées de façon à pouvoir tout rassembler d'un coup sans avoir besoin d'y revenir.

Bon réveillon à tous !

22 décembre 2016

L'effet papillon

Si William Stark n'avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Ericksen, son boss au Bureau d'Aide au Développement, n'aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur, n'avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d'un réseau mafieux, n'aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers tout Copenhague pour l'empêcher de révéler à la police l'existence de ce corps qu'il a enterré de ses propres mains...

Pour stopper cet engrenage de la violence, l'inspecteur Carl Mørck et l'équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d'une affaire don les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l'intégrité politique du Danemark.




L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen, 660 pages, France Loisirs, 2015

Mon avis : L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen, la cinquième enquête du département V, nous fait découvrir de nombreux personnages. En particulier Marco, un adolescent arrivé illégalement au Danemark, que l'on va suivre tout au long de ce livre, alors qu'il est traqué par son clan et sa famille de voleurs pour trahison. Marco tente de communiquer avec la police, tout en essayant de ne pas se faire remarquer pour signaler le meurtre d'un homme dont il a découvert le corps. Tout porte à croire que celui-ci a été assassiné quelques années auparavant par la famille de Marco.

Comme toujours avec l'auteur, ce livre se lit facilement, difficile de le fermer une fois qu'on l'a ouvert. Il y a une certaine urgence à la lecture de ce livre, liée à la situation personnelle de Marco qui n'a pas une minute pour se poser. Il reste constamment sur le qui-vive et passe son temps à fuir encore et encore. Jussi Adler-Olsen nous plonge dans le monde des voleurs et mendiants. On découvre ainsi tout ce qu'ils sont capables de faire, n'hésitant pas à aller jusqu'à mutiler volontairement des enfants pour attirer la sympathie des gens.

Comme je le disais, on découvre beaucoup de personnages... Passé un certain nombre j'ai commencé à avoir un peu de mal et à devoir rester bien attentive pour ne pas être trop perdue mais j'ai finalement réussi à suivre. Marco, tout particulièrement est un personnage fort, malgré son jeune âge. Il a 15 ans. Les épreuves par lesquelles il passe sont de plus en plus difficiles mais malgré tout il persiste dans l'idée de révéler la vérité sur le meurtre d'un homme, même si cela l'oblige à trahir sa famille.
On retrouve bien évidemment Carl Mørck, toujours aussi bougon, mais en proie à ses propres démons qui, décidément, refusent de le quitter.
Assad, reprend tout doucement du service suite à l'agression dont il a été victime, à la fin de l'enquête précédente. On en apprend encore un peu plus sur lui. Mais sur ce point l'auteur sait jouer avec nos nerfs, plus il nous révèle de détails sur Assad, plus on est intrigué et plus on veut en savoir encore et encore... Ce n'est pas encore dans ce livre qu'on obtiendra toutes les réponses à nos questions.
Dans ce livre, le département V va se voir affubler d'une nouveau membre, qui ne fait pas l'unanimité. Toutefois Carl va découvrir la faille. Il ne reste plus qu'à voir où l'auteur va mener ce personnage dans les prochaines enquêtes.
Enfin Rose reste fidèle à elle-même, elle se voit confier un peu plus de mission et de responsabilité, ce qui n'est pas pour déplaire. L'évolution du personnage fait plutôt plaisir et permet de mettre en place des situations parfois assez cocasses.

Techniquement il n'y a pas vraiment d'énigme, pour autant l'auteur sait nous surprendre. Sur ce livre il a plutôt choisi la note psychologique, ce qui fonctionne très bien. On se laisse prendre du début à la fin. Comme je le disais, le livre est impossible à fermer une fois qu'on l'a ouvert. On se laisse complètement prendre dans le flot des évènements. J'ai particulièrement aimé le final, puisque l'enquête ne se résout pas totalement mais je n'en dirai pas plus.

C'était donc une excellente lecture que je recommande chaudement. En revanche, cela risque peut-être de plaire un peu moins aux amateurs d'énigmes bien tordues histoire de se torturer les méninges.

21 décembre 2016

Mercredi en musique #4


Bonjour à tous, je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle chronique "musique". Et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit du troisième album de Lisa Hannigan, At Swim. Ceux qui me connaissent savent toute l'admiration que j'ai pour cette artiste. Je vous le dis de suite, ce troisième album est un délice !

Lisa Hannigan At Swim

Le premier titre, Fall, m'a pas mal destabilisée. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi si ce n'est que le registre n'était plus le même que sur les albums précédents... Et j'ai trouvé : on retrouve un peu beaucoup l'univers d'Agnes Obel.... je ne peux qu'adhérer. Attention, pour autant c'est loin d'être du copié/collé. La griffe de Lisa Hannigan reste plus que présente malgré tout.



L'écoute de Prayer for the Dying est plaisante, toutefois il s'agit d'un titre très doux, mélancolique. J'avoue avoir commencé à avoir des frayeurs avec ce titre.  D'une part je n'y accroche pas tant que ça et surtout j'avais peur que tout l'album reste sur une note de ce type. Le troisième titre, Snow, m'a rassurée avec plus de rythme, sans pour autant retrouver les airs entraînants et surtout enjoués des premiers albums. Un titre que j'apprécie énormément autant pour les paroles que pour le chant de Lisa Hannigan.



Lo continue sur cette lancée, encore plus rythmé que Snow et pourtant si on prête attention aux paroles, c'est loin d'être gai... Et c'est là où Lisa Hannigan fait fort : réussir à nous emporter autant que sur les albums précédents avec des thèmes bien peu joyeux.



Undertow reste dans la même veine tout en étant un peu moins rythmé. Puis vient le très beau Ora. Là encore un titre mélancolique, très calme,



Et BAM.... la perle de cet album, habituellement je parle de pépite quand j'aime une chanson, là c'est carrément une perle. Il s'agit de We, The Drowned. Ce titre est sombre, mais puissant : les paroles sont profondes vraiment sombres, Lisa Hannigan joue avec des intonations dramatiques dans sa voix. Et cette partie instrumentale... Le tout donne juste des frissons, ça monte crescendo façon Lisa Hannigan, c'est magnifique !

Anahorish est chanté à trois voix, le tout a capella. C'est très joli il faut le reconnaître, néanmoins je dois aussi admettre que ce n'est pas trop mon style de base. Mais, ça permet une pause histoire de se remettre du titre précédent avant l'arrivée de Tender qui reprend le schéma que l'on connaît maintenant bien chez l'artiste, et qui lui va comme un gant : rythmé, plutôt entraînant. Enfin on finit en douceur avec Funeral Suit et Barton qui clôturent à merveille cet album.

Pour conclure sur ce dernier album de Lisa Hannigan, At Swim, il marque clairement un tournant par rapport aux deux premiers albums. La marque de Lisa Hannigan reste clairement présente avec des airs qui, pour la plupart, restent rythmés, entraînants, avec toujours cet impression de force qui monte crescendo au fil des secondes. Mais on est loin des titres enjoués de ses prédécesseurs. Avec At Swim, Lisa Hannigan, nous sert un album mélancolique voire sombre sur certains titres. Elle ne nous avait pas habitués à ça, mais pour ma part, la recette fonctionne à merveille. J'avoue avoir du mal à retenir des titres en particulier, j'ai toujours autant de mal à les départager, comme toujours avec Lisa Hannigan. Chaque titre à sa spécificité qui fait qu'on ne peut pas le laisser de côté. Mais si je ne devais en retenir qu'un seul, ce serait We, The Drowned sans le moindre doute.

Si vous ne connaissez pas Lisa Hannigan, je vous conseille fortement de vous y intéresser. Tout le monde n'aimera pas c'est certain, mais beaucoup risque d'y trouver leur compte.

20 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #15


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George


"Il n'avait pas eu le temps de lui dire que cela lui était égal qu'elle ait menti pour les neveux et caché l'existence d'un mari, que cela lui serait égal si elle possédait trois jambes et deux têtes. Seul importait qu'ils soient tous les deux, ensemble. En somme, il était tombé fou amoureux d'elle." p. 31

19 décembre 2016

Premier contact

Quand j'ai vu la bande-annonce du film Premier contact avec Amy Adams, Jeremy Renner et Forest Whitaker, voir ce film était une évidence. D'une part pour les acteurs, d'autre part, et surtout, pour la trame générale. J'avoue, j'espérais clairement retrouver une ambiance façon Contact avec Jodie Foster et Matthew McConaughey. De ce point de vue, oui, je pense qu'on peut faire le rapprochement. Toutefois, heureusement, on est loin de la pâle copie !
Premier contact
Premier contact est un film de science-fiction qui nous plonge rapidement dans une ambiance lourde : nous découvrons Louise Banks, le personnage joué par Amy Adams, partager sa vie avec sa fille qui va malheureusement mourir des suites d'une maladie a priori orpheline (de mémoire le diagnostic n'est pas clairement stipulé). Un jour, des "coques", manifestement d'origine extra-terrestre, arrivent sur Terre, dans divers endroits du monde. En tant qu'experte linguistique, elle est appelée pour tenter d'entrer en communication avec les aliens (les Heptapodes), aidée par Ian Donnelly, interprété par Jeremy Renner, lui-même expert en mathématiques-physique. Au cours de leurs recherches, Louise va, de plus en plus, être victime de "flashbacks" impliquant sa fille. L'expérience de l'apprentissage du langage des Heptapodes dans sa globalité va s'avérer éprouvante pour beaucoup.

Le jeu des acteurs est parfait, tout particulièrement Amy Adams qui sait véhiculer les émotions du début à la fin du film. Elle est totalement dans le personnage. Un personnage qui permet de servir une histoire bouleversante.

Tout le long du film, on se laisse totalement berner sur un point en particulier. Je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas gâcher le suspens. Mais quand on comprend le réel enchaînement des évènements au final... on dit chapeau à un scénario particulièrement bien ficelé. Aucun détail ne nous permettrait d'avoir de doutes.
Le principe général lié à l'apprentissage de la langue des Heptapodes est parfaitement construit, on pourrait s'y perdre, mais c'est tellement bien monté, que finalement on arrive à imbriquer les éléments les uns dans les autres.
Là où je suis un peu déçue, c'est sur le final : quand le générique est arrivé j'ai eu le sentiment qu'il manquait quelque chose (j'en parlerai plus bas dans une partie plus axée spoilers). Certaines choses ne sont pas claires et nécessiteraient plus d'explications.

Néanmoins, malgré ce dernier point négatif, c'est un très beau film, particulièrement touchant, émouvant, aussi bien par l'histoire que par le jeu des acteurs. J'ai bien l'intention de le revoir à sa sortie en DVD. Peut-être que le revoir à distance me permettra de mieux comprendre ces détails qui m'échappent.

Pour entrer plus dans les détails, je pars dans le spoiler : cette fin qui manque, c'est clairement la réponse à la question "pourquoi sont-ils sur Terre ?". On a une grande partie de la réponse mais pas toute la réponse. Il est question que les Heptapodes transmettent leur langage aujourd'hui, car ils auront besoin de l'aide des humains dans de très nombreuses années. Ma question est "pourquoi ?". Je m'attendais à une espèce de Flash Forward même rapide pour nous montrer en quoi ils auront besoin de l'humanité. Au lieu de ça... générique... je suis un peu restée sur ma faim.
Autre détail qui m'intrigue : alors que la Chine s'apprête à attaquer les coques, Louise appelle le général Shang pour le convaincre de tout arrêter. Pour se faire il est question qu'elle répète les mots de sa femme sur son lit de mort... en quoi cela aurait pu le convaincre ? Est-ce que quelque chose n'aurait pas été dit en plus. De ce point de vue, la traduction du mandarin en sous-titre aurait été aidante.

Ceci dit tout cela n'entâche pas la beauté de ce film que je vous conseille vivement de voir et revoir ! Et vous qu'en avez-vous pensé ?

Par respect pour les personnes qui n'ont pas vu le film, si quelqu'un veut discuter du film en entrant dans les détails, merci de préciser que vos commentaires contiennent des spoilers ;-)

16 décembre 2016

Le chant des corbeaux

Qui est cette rousse aux longs cheveux, dont la tête vient d'être déterrée dans une tourbière irlandaise ? Déterminés à mettre au jour l'histoire de cette femme, l'archéologue Cormac Maguire et la pathologiste Nora Gavin se heurtent à un autre mystère. Il y a tout juste deux ans, Mina Osborne et son petit garçon ont disparu. Leurs dernières traces s'arrêtent elles aussi dans la tourbière. En fouillant cette terre, décidément jalouse de ses secrets, Cormac et Nora vont découvrir que le passé sanglant de l'Irlande fait écho aux crimes d'aujourd'hui.

Le chant des corbeaux d'Erin Hart

Le chant des corbeaux d'Erin Hart, 483 pages, France Loisirs, 2004

Mon avis : La découverte de la tête d'une femme rousse dans une tourbière va faire revenir dans les esprits une affaire de disparition remontant à deux ans, concernant une mère et son fils. Le père, Hugh Osborne, a été et reste fortement suspecté. Toutefois aucune preuve n'a jamais permis de le confondre. Alors que Cormac et Nora, archéologues, enquêtent sur la femme retrouvée dans la tourbière, ils logent chez Hugh Osborne et vont se retrouver en plein milieu d'histoires de famille qui vont peut-être les amener à découvrir ce qui est advenu de Mina Osborne et son fils.

Je suis assez mitigée concernant ce livre. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Il est très bien écrit, on découvre avec plaisir l'Irlande, ses paysages, sa culture... mais je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir participer. Par là j'entends que l'auteure ne donne que très peu d'informations, si bien que je ne pouvais pas réfléchir par moi-même pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.

Les personnages ont tous un côté attachant pour autant, en particulier Nora. Parmi les "enquêteurs", c'est probablement le personnage qu'on découvre le plus d'un point de vue personnel.
Devaney quant à lui, qui a enquêté dès le départ sur la disparition de Mina Osborne, est un personnage buté, qui ne lâche pas l'affaire, et en même temps, sur le plan personnel j'ai trouvé son évolution touchante.
Cormac, bien qu'il soit lui aussi attachant, m'a globalement laissée plutôt indifférente.

Là où j'ai pris goût à ma lecture, c'est vers la fin, quand finalement on commence à avoir des révélations. L'auteure nous expose une histoire terrible, qui a bouleversé la vie de beaucoup de personnes. La façon dont elle le fait ne nous laisse pas indifférent. Ainsi si j'ai pataugé pour lire le livre, j'ai dévoré la fin. D'où ce sentiment mitigé : si j'ai vraiment aimé le final, j'aurais aimé avoir quelques indices au fil de la lecture. Finalement je n'ai été que spectatrice d'un bout à l'autre de cette enquête. De même que pour l'enquête connexe autour de l'histoire de cette femme qui a été retrouvée dans la tourbière, une histoire tout aussi bouleversante.

14 décembre 2016

Mercredi en musique #3


Bonjour à tous ! Ça faisait une éternité que je n'avais pas fait un "mercredi en musique". Ce n'est pourtant pas la matière qui manque, j'ai beaucoup de retard, ceci dit il s'agit de CD qui sont sortis depuis un bon moment maintenant, du coup ça ne me semble plus très adapté d'en parler comme si c'était une révélation. Alors à moins que je tombe sur un CD-pépite en rattrapant mon retard, je me concentrerai essentiellement sur les sorties plus récentes (même si elles commencent déjà à dater). Je vais donc reprendre ce rendez-vous avec KT Tunstall et son dernier album Kin.

KT Tunstall - Kin

À la première écoute de cet album, je n'ai pas du tout été emballée par les deux premiers titres.



Finalement après plusieurs écoutes je réalise que, si Hard Girls se laisse écouter mais sans plus, finalement le deuxième, Turned a Light On, a fini par tourner en boucle dans ma tête et j'ai rapidement fini par l'apprécier, il rappelle plutôt le premier album.



Maybe It's a Good Thing commence à devenir déjà plus punchy. Mais là où je suis totalement conquise, c'est sur Evil Eye qui me ramène tout droit vers Tiger Suit qui est mon album préféré de KT Tunstall.



Avec It took me so long to get here, But here I am, on découvre un son plus pop, des intonations qui étaient déjà présentes sur les titres précédents mais de façon moins évidente. Ça étonne un peu (ceci dit il fallait s'y attendre vue la pochette) mais on s'y fait assez facilement, et même si je préfère largement le son d'avant, j'adhère malgré tout à celui-là. Et le clip est franchement sympa, y en a qui ont du s'éclater à tourner ça !



On fait une petite pause douceur bien agréable avec On My Star. En revanche, même après plusieurs écoutes, je n'accroche pas du tout à Two Way, en duo avec James Bay, qui sonne "creux", pour le coup on est vraiment trop loin de ce que KT Tunstall a pu faire par le passé et pour ma part, ça ne passe tout simplement pas. Run on Home est agréable à écouter mais ne retient pas mon attention pour autant. Kin est la petite pépite de l'album, que ce soit la partie instrumentale qui nous embarque totalement ou tout simplement les paroles et la voix de KT Tunstall... à écouter encore et encore. Everything has its shape est particulièrement entraînant, là encore on retrouve un son très pop.



On termine avec Love is an Ocean qui nous ramène à nouveau dans le passé vers les premiers albums de KT Tunstall. Un de mes titres préférés sur cet album. Si je devais retenir quelques titres je dirais Maybe It's a Good Thing, Evil Eye, It took me so long to get here, But here I am, Kin, Everything has its shape et Love is an Ocean.

Kin est loin d'être mon album préféré de KT Tunstall, pour autant il reste agréable à écouter, avec des styles finalement assez variés d'un titre à l'autre. Alors pour ceux qui écoutent KT Tunstall : qu'avez-vous pensé de cet album ? Convaincus ou pas ?

13 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #14


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen



"William tourna la tête vers le soleil incandescent sur le point de disparaître derrière la cime des arbres, et vers les groupes d'hommes à l'air las, marchant au bord de la route, la machette à la main." p. 31

12 décembre 2016

Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible

Ils sont seuls, ou réunis en petits groupes. Certains d'entre eux avaient déjà rêvé de tout ce qui s'est passé. Ils l'attendaient, se sont préparés, sans vraiment savoir à quoi.
Stupéfaits, abasourdis, les autres s'efforcent d'affronter l'inconcevable.
Brent Foster, à la recherche de son fils et de sa femme dans un New York de cauchemar ; Luca, le petit garçon qui suit son instinct, protégé par un étrange totem ; Charlie qui a cru, l'espace d'un instant, que cette Terre
déshumanisée serait un monde meilleur ; Boricio, le tueur-né qui va devoir trouver sa place entre les proies et les prédateurs...
Tous sont liés. Et ces voix qui défient leur raison vont les réunir.
Mais d'abord, sur leur route, se dresse l'abominable.


Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible de Sean Platt et David Wright

Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible de Sean Platt & David Wright, 205 pages, Fleuve Éditions, 2016

Mon avis : J'avoue avoir un peu de mal à donner mon avis sur ce livre. C'est probablement la raison pour laquelle j'ai traîné pour le mettre par écrit. Les épisodes, comme les deux premiers, sont assez courts. On en apprend un peu plus sur les personnages, on découvre un peu plus de détails concernant les évènements actuels mais pas encore suffisamment pour se faire une opinion bien définie. Pour le moment, tout ce que je peux dire, suite à la lecture de ces troisième et quatrième épisodes, c'est que ma curiosité est méchamment testée voire torturée, et que j'ai plus que hâte de découvrir les deux derniers épisodes de la saison pour savoir où les auteurs veulent nous emmener avec tout ça.

Pour le moment, j'ai trouvé les descriptions peu détaillées concernant les créatures qui s'en prennent aux survivants, du moins pas suffisamment pour commencer à les imaginer. Pour ma part je me mets un peu dans l'ambiance Falling Skies en lisant les livres mais je suis peut-être totalement à côté de la plaque...

Le mystère s'épaissit de plus en plus. On commence à assister à des scènes de plus en plus étranges qui font dire que certains personnages sont "manipulés" (on en avait un avant-goût dans les deux premiers épisodes) que ce soit dans un sens ou dans un autre, autrement dit par des méchants, ou qui sait peut-être des bons, pourquoi pas. En tout cas difficile pour le moment, de savoir si on est en train de se faire mener en bateau ou pas. J'espère avoir un début de réponse avec les deux derniers épisodes de la saison, sinon je vais devoir acheter d'urgence la saison 2 !

11 décembre 2016

In My Mailbox #8

In My Mailbox
Mis en place par Kristi du blog The Story Siren, In My Mailbox est le moyen de partager les livres reçus/achetés sur la semaine (sauf qu'ici je le fais sur le mois). En France, le rendez-vous a lieu sur le site de Lire ou Mourir.

Bonjour à tous, j'espère que vous passez un bon weekend avec un bon livre dans les mains. On se retrouve pour faire le point sur mes acquisitions du mois. Le moins que je puisse dire est que je ne suis pas très fière de moi. Pas du tout même... J'ai 15 livres à ajouter à ma PàL... J'ai craqué pour de bon, je suis faible !


La première vague d'achats compulsifs a eu lieu fin novembre, d'abord chez France Loisirs avec Cadran de Sébastien Bouchery. La couverture m'a vraiment fait envie, alors que je ne sais pas du tout de quoi il parle. J'ai également acheté La 5e vague de Rick Yancey. Ça fait un petit moment que cette saga me tente mais je n'osais pas me lancer de peur de ne pas aimer et finalement j'ai craqué. La mariée était en blanc de Mary Higgins Clark et Alafair Burke a également rejoint ma PàL, parce que dès que c'est Mary Higgins Clark je cherche pas à comprendre, j'achète, cela même alors que je suis très en retard dans la lecture de ses livres... Demonica de Hervé Gagnon ne me tentait pas vraiment sur le catalogue mais quand je l'ai vu en magasin j'ai vu la couverture autrement et il me le fallait. Oui parce que, contrairement aux apparences, quand je vais en librairie, j'y vais avec une liste bien précise de ce que je vais acheter et j'ai interdiction formelle de m'attarder sur les autres livres de façon à ne pas craquer... Je ne devais acheter que 3 livres ce jour-là... Finalement j'en ai acheté 4 chez FL et j'ai fait un crochet totalement inattendu à la librairie d'à côté... j'ai pas compris ce qui s'est passé, d'autant que j'ai acheté 4 livres de plus là-bas...


... à savoir le deuxième tome des Carnets de Cerise, Le livre d'Hector de Joris Chamblain et Aurélie Neyret (j'ai vraiment hâte de retrouver Cerise dans une nouvelle aventure), Bondrée d'Andrée A. Michaud (mon œil a été très mystérieusement attiré par la couverture que je trouve juste superbe et qui annonce des sueurs froides bien carabinées), Le problème à trois corps de Liu Cixin (il me semble que c'est un tome 1, le côté SF m'a de suite fait envie, et la couverture est également très belle), et enfin le premier tome de La main de l'empereur d'Olivier Gay, un auteur que j'ai envie de découvrir depuis quelques temps maintenant.


J'ai été contactée récemment par l'auteur de Terre de Sendre via Babelio, Matthieu Fichez, qui m'a présenté son livre. Il s'agit d'un tome 1. Il y a pas mal de retours positifs. Pour le moment il n'y a pas de version papier mais j'ai malgré tout acheté la version numérique : pas de raison de laisser un auteur de côté sous ce prétexte, d'autant qu'il s'agit d'un nouvel auteur donc autant le soutenir.


Récemment j'ai craqué pour le tome 1 de Bleu Blanc Sang de Bertrand Puard. Ce livre m'intrigue beaucoup et je dois dire que la vidéo trailer de Clélia de la chaîne BrodyBooks y est pour beaucoup. J'ai également tellement entendu parler de la saga Le Pays des Contes de Chris Colfer que j'ai décidé d'acheter les 2 premiers tomes, même si je suis pour le coup bien loin de mes lectures habituelles !


Enfin tout dernier craquage cette semaine, de nouveau chez France Loisirs (faut dire que j'avais encore atteint les 100 points...) d'où je suis ressortie avec Mortelle tentation de Christophe Ferré dont la couverture est parfaite (en espérant que l'intérieur le soit aussi), Méthode 15-33 de Shannon Kirk et enfin Tout feu tout flamme de Richard Castle.

Bon, j'espère que vous avez été plus sages que moi ! Sur ce je vous laisse, j'ai 3 fournées de cookies à préparer pour le boulot demain. À bientôt...

06 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #13


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Le chant des corbeaux d'Erin Hart



"Trop occupé à se reprocher sa conduite envers elle, il en avait oublié à quel point elle était séduisante, et fut soulagé que l'excitation du moment ait apparemment dissipé tout malaise au sujet de leur dernière rencontre." p. 31

05 décembre 2016

Cérémonies barbares

Article écrit le 07/08/2009

Cérémonies barbares d'Elizabeth George
La découverte, dans un cimetière de campagne, du corps nu et torturé d'un jeune pensionnaire de Bredgar Chambers fait voler en éclats la quiétude feutrée du prestigieux établissement.

Chargés d'élucider l'affaire, l'inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers vont enquêter dans l'école privée plusieurs fois centenaire, où les maîtres mots sont honneur et droiture. Qui a assassiné le petit Matthew Whateley, et pourquoi? Comment se fait-il que son cadavre ait été retrouvé si loin de l'école? Pourquoi, dûment muni d'une autorisation de sortie pour le week-end, a-t-il menti sur sa destination? A mesure qu'ils interrogent pensionnaires et membres du personnel, les deux enquêteurs de Scotland Yard prennent conscience qu'il se passe des choses bizarres, voire monstrueuses, au sein de cette petite communauté de privilégiés.


Mon avis: Voici un roman bien noir signé par Elizabeth George. Si dès le début on a déjà une idée de ce qui se passe dans l'école, jusqu'à la fin on se demande jusqu'où on va s'enfoncer dans l'horreur.

Les parents de Matthew étaient touchants, en particulier son père qui se rend compte brutalement que son fils ne sera plus jamais là à la fin du roman.

Ce que je ne comprends pas, c'est que Lynley n'est pas dénoncé l'un des professeurs: pourquoi? Au nom de ce fichu code d'honneur? Croit-il vraiment qu'il saura maîtriser ses pulsions? Que se passera-t-il quand les photos ne suffiront plus? Après tout il a l'embarras du choix: des enfants il en a tout autour de lui!

Du côté des personnages, Havers perd son père, ce qui va amener Lynley à revoir ses relations avec Havers sous un autre oeil! Helen est de retour mais je ne vous en dirai pas plus! (oui je sais je suis une véritable tortionnaire!!) On a également beaucoup de passage en rapport avec Deborah et Simon, ce qui nous permet de les cerner un peu mieux, on assiste d'ailleurs à des moments plus qu'émouvant.

01 décembre 2016

Book Jar and others #5


Et me revoilà pour un nouvel article du rendez-vous Book Jar and others. On en est au cinquième et je me rends compte que j'apprécie vraiment ce rendez-vous qui me permet de tirer au sort et découvrir l'un des livres que je vais livre, et d'un autre côté, pouvoir choisir le reste de mes lectures.

Sans plus attendre, roulement de tambour :

je vais lire Le chant des corbeaux d'Erin Hart. La couverture est plutôt tentante et intrigante. Je suis contente d'être tombée dessus. Ce n'est pas le livre vers lequel j'irais spontanément car plutôt discret dans ma bibliothèque.

Le reste de ma PàLM de décembre est assez conséquente. Je me fais plaisir ce mois-ci, qui dit décembre, dit froid, dit chocolat chaud et couverture et bon bouquin !

J'ai donc prévu de lire L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen que j'ai envie de lire depuis un bon moment maintenant, Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George, en espérant de tout cœur que ce livre va me réconcilier pour de bon avec l'auteure, les deux derniers épisodes de la première saison de Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright, L'avènement de la chose, je viens de terminer le précédent et j'ai hâte de lire celui-ci mais je préfère espacer un peu pour laisser durer le suspens ! Et enfin je vais lire Les sept cadrans d'Agatha Christie pour terminer l'année... enfin presque : j'ai bien envie de participer à la semaine à lire organisée pour la première fois par Lili, de la chaîne Lili bouquine via le groupe Facebook du Week-end à 1000 :-D

Si j'y participe je pense que je vais en profiter pour lire les dernières réceptions / acquisitions qui me font vraiment envie, histoire de bien finir l'année en mode cocooning absolu !

Et vous la semaine à lire, vous pensez y participer ?