16 décembre 2019

In My Mailbox #26 - octobre et novembre 2019

In My Mailbox octobre novembre 2019

Bon, allez, je vais faire ma sérieuse et vous parler des derniers livres achetés / reçus depuis octobre. Reçus puisqu'en novembre c'était mon anniversaire.



Pour commencer, en octobre, je me suis précipitée en librairie pour me jeter sur Mafioso de Ray Célestin publié au Cherche-Midi, dès que j'ai su qu'il était sorti.. J'ai adoré les livres précédents de l'auteur. Carnaval, particulièrement, avait été un coup de cœur. En même temps, je me suis procuré La sorcière de Camilla Läckberg aux éditions Acte Sud. Le dompteur de lions m'avait réconciliée avec les livres de l'auteure. J'espère donc ne pas être déçue.



Le mois d'octobre était placé sous le signe du "jeleveuxtoutdesuitemaintenant" puisque je me suis à nouveau précipitée en librairie fin octobre pour acheter Sång de Johana Gustawsson publié chez Bragelonne. Je n'ai pas du tout traîné pour le lire. J'ai adoré. Je vous en reparle bientôt en chronique (on y croit....).



En novembre, j'ai acheté La zone du dehors d'Alain Damasio publié aux éditions La Volte et le collectif Utopiales 2019 chez Actu SF. Vous l'aurez compris, je me suis rendue aux Utopiales à Nantes avec une amie pour la première fois. Je lis très très peu de science-fiction. Non pas parce que je n'aime pas, mais parce que j'ai peur que ce soit trop compliqué, en particulier trop de détails scientifiques. J'avais très envie de découvrir un livre d'Alain Damasio. Et je me suis dit que prendre l'anthologie en plus me permettrait de découvrir d'autres auteurs.



Pour mon anniversaire, ma sœur m'a offert deux thrillers : Metal parano d'Emilie Malaquin-Lapawa chez Hyperion Avenue et La frontière de Don Winslow aux éditions Harper Collins. Dans les deux cas, je ne connais pas du tout. Pour le deuxième, j'ai rapidement compris en parcourant la quatrième de couverture, qu'il s'agissait d'un dernier tome, ce que m'a sœur n'avait pas compris... du coup elle sait quoi m'offrir pour Noël :-D



Avec l'argent que m'a donné mon grand-père, je me suis procuré Le maître des limbes d'Olivier Bal, aux éditions de Saxus, que je vais bientôt lire en lecture commune avec Gwen. Nous avons lu Les limbes il y a quelques temps maintenant. On avait beaucoup aimé toutes les deux. J'ai donc hâte de me plonger dans cette suite. Grâce à mon grand-père, j'ai également acheté Les illusions de Sav-Loar de Manon Fargetton publié chez Bragelonne. Là encore j'avais lu L'héritage des rois-passeurs avec Gwen. Ça avait été une très bonne lecture malgré quelques points prévisibles. J'avais bien accroché à l'univers. Il ne me reste donc plus qu'à replonger dedans avec Les illusions de Sav-Loar. Et enfin j'ai acheté 5150, Rue des Ormes de Patrick Senécal aux éditions Alire. Ça fait quelques temps maintenant que je voulais découvrir l'auteur... j'ai fini par craquer...

Ma mamounette m'a également donné de l'argent. J'ai attendu avant de le dépenser, pour être certaine. Finalement j'ai eu un éclair de lucidité il y a 10 jours. J'ai donc passé une commande sur le site internet de la librairie où j'achète habituellement... Mais du coup je vous en parlerai plus tard, quand ils seront arrivés (bientôt je pense).



Ma copine Flo' m'a offert un livre inattendu et original. Il s'agit de Self Control, le polar dont vous êtes l'assassin de Thomas Gayet et Paul Bianchi, publié aux éditions Nova. Vous l'aurez compris au titre, il s'agit d'un livre qui se base sur le principe des livres dont vous êtes le héros, sauf que là, vous êtes un tueur en série. La lecture de ce livre promet d'être sympa, et un peu perturbante :-D mais j'ai hâte de le découvrir.



Et enfin, détour obligatoire par France Loisirs pour l'achat du trimestre. Je me suis procurée En secret de Mary Higgins Clark et Oiseau de nuit de Robert Bryndza. Je vais essayer de faire en sorte que ce soit les derniers achats chez eux... je continuais avec eux pour avoir certains livres au même format, comme les Jussi Adler Olsen par exemple, ou les Mary Higgins Clark etc... L'expérience Vertige de Franck Thilliez acheté chez eux m'avait déjà bien refroidie mais en plus maintenant, les livres sont au même format que les livres éditeurs, ils se contentent de retirer le nom de la maison d'édition de base... donc pour le principe de garder les mêmes formats dans mes bibliothèques, je suis de la revue... Donc on va tenter un petit clap de fin hein, parce que c'est devenue une corvée d'acheter tous les trois mois là-bas.

Et voilà, sur ce je vous laisse. Dites-moi si vous avez lu certains de ces livres. Je suis curieuse de savoir ce que vous en avez pensé. À tout bientôt !

28 novembre 2019

Shutter Island

Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure de forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Tous souffrent de graves troubles mentaux et ont commis des meurtres particulièrement horribles.
Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel.
Un shocker, c'est ainsi que Dennis Lehane définit son roman. Mystère, suspense, angoisse, tous ces ingrédients savamment dosés plongent le lecteur dans un état de fièvre qui culmine aux toutes dernières pages, porteuses d'un extraordinaire rebondissement.

Shutter Island de Dennis Lehane

Shutter Island de Dennis Lehane, 287 pages, Rivages, 2003

Mon avis : Au risque de me faire taper, je ne vais pas être très tendre avec ce livre. J'ai eu toutes les peines du monde à entrer dans l'histoire. On ressent rapidement l'ambiance angoissante de cet hôpital psychiatrique accueillant des criminels. Mais, pour ma part, il manquait une certaine dynamique que ce soit dans le rythme du livre en tant que tel, ou dans les dialogues. Pour ce qui est du rythme, on alterne un peu entre des éléments du présent relatifs à la disparition de Rachel Solando, et des éléments plus personnels qui concernent l'un des personnages principaux, mais qui, à mon sens, cassaient complètement le rythme. Je ne comprenais pas ce que ça venait faire là, et je n'avais qu'une envie, repartir vers l'enquête qui nous intéresse...

Mais de ce fait, l'enquête piétine énormément, voire à certains moments, il ne se passe rien du tout. Donc finalement, même si il se lit rapidement, j'y allais à reculons. Et je n'ai commencé à entrer dans l'histoire, à me sentir vraiment intéressée et happée par les évènements, qu'à partir du chapitre 18... sur 25... Ce fut long... ce fut très long... Je pense que le fait de l'avoir lu en lecture commune avec Gwen et Marine est ce qui m'a motivée à poursuivre ma lecture (d'ailleurs Marine a fini par abandonner).

Côté personnages, de la même façon il me manquait des éléments pour pouvoir m'attacher aux personnages. Donc j'étais assez distante par rapport aux évènements. Et là encore c'est à la fin du livre que tout s'est débloqué et que j'ai fini par réduire considérablement cette distance.

Alors oui, le final, on ne le voit pas venir. J'ai dévoré les dernières pages. J'étais hypnotisée par ce que je lisais. L'auteur nous présente une histoire dramatique. Mais ça n'a pas suffit pour ma part, à faire changer ma vision du livre dans sa globalité. Tout ce que j'en retiens, malgré l'intensité de ce final, c'est que j'étais à deux doigts d'abandonner ma lecture et que je me suis ennuyée sur bien plus de la moitié du livre.

25 novembre 2019

Criminal Loft

Huit condamnés à mort ont été sélectionnés pour un show de télé-réalité. Chaque semaine, en direct, vous avez le pouvoir de les éliminer.

Un lieu : le sanatorium de Waverly Hills, aux États-Unis. Entre ses murs doit se dérouler le show de télé-réalité le plus extrême de l'histoire.
Huit criminels y sont enfermés. Surveillés nuit et jour, ils sont prêts à tout, surtout au pire, pour convaincre des millions de téléspectateurs qu'ils méritent de vivre. Leur sort est entre vos mains...


Criminal Loft d'Armelle Carbonel

Criminal Loft d'Armelle Carbonel, 462 pages, Milady, 2017

Mon avis : Criminal Loft nous plonge dans un huis-clos au sein d'un ancien sanatorium réputé pour être hanté et qui va accueillir 8 condamnés à mort pour un jeu de télé-réalité à l'issue duquel le gagnant aura le droit de vivre.

Premier point à aborder et non des moindres, si on veut pouvoir lire ce livre, il faut (je pense) réussir à adhérer au principe de base. Si on n'y arrive pas, il est évident que ça ne passera pas. Pour ma part je trouve que c'est tiré par les cheveux. J'espère ne jamais connaître un monde où on sera prêt à jouer avec la vie des gens et à décider si quelqu'un mérite de sortir de prison sur la base de simples apparences et en oubliant totalement les atrocités qu'il a pu commettre par le passé... Mais je me suis dit "admettons, imaginons que ça se produise réellement". Partant de là j'ai pu poursuivre la lecture de ce roman.

On y retrouve une ambiance pour le moins malsaine (tu m'étonnes avec 8 tueurs en série enfermés ensembles), toutefois je n'ai pas ressenti l'angoisse que j'ai pu ressentir sur d'autres huis-clos comme Vertige de Franck Thilliez notamment, et ce malgré quelques passages peu ragoûtants. L'idée que les faits se déroulent dans un ancien sanatorium qui se veut hanté n'a eu aucun effet sur moi. À vrai dire j'ai même trouvé que cet aspect des choses n'était pas suffisamment exploité.

Le récit est écrit à la première personne, le narrateur étant l'un des "participants" qui n'est autre qu'un tueur en série. Forcément cela participe énormément à l'atmosphère malsaine qui se dégage du livre : on nous sert les pensées et les désirs du tueur sur un plateau, en direct, sans filtre. De ce fait, le style de l'auteure peut être assez dur parfois, tout en étant beaucoup plus "travaillé" à d'autres moments, selon l'état d'esprit du narrateur.

Du reste l'auteure intercale quelques flashbacks qui, progressivement, nous en apprennent un peu plus sur le narrateur. De la même façon, on ne sait rien des autres participants, si ce n'est qu'ils sont condamnés à mort. C'est au fil des éliminations notamment qu'on va découvrir les crimes qu'ils ont commis. Je pense que c'est ce rythme donné aux révélations qui a fait que je ne me suis pas sentie angoissée, oppressée (cherchez les autres synonymes vous-même, je n'ai pas le courage...) comme le voudrait un huis-clos. Alors, évidemment, on sait dès le départ qu'ils ne sont pas des saints : on ne se retrouve pas dans le couloir de la mort pour un simple vol à l'étalage (encore que les erreurs judiciaires existent, mais c'est un autre débat). Mais de savoir ce qu'ils sont capables de faire une fois qu'ils ont quitté la partie... c'est trop tard si on veut retrouver cet aspect oppressant de la situation puisqu'ils ne sont plus là.

Ce qui est très dérangeant dans ce livre, c'est que, au départ d'une certain façon, on s'attache au narrateur, puisque les premiers flashbacks mis en place nous montrent son enfance et l'univers dans lequel il a grandi, qui n'est pas un milieu dans lequel on aimerait voir grandir un enfant. Mais progressivement quand on se rend compte de ce qu'il a fait par la suite, on se retrouve avec un sentiment très contradictoire en se demandant comment on a pu avoir de l'empathie pour lui. Mais en réalité, si on a eu de l'empathie ce n'est pas pour celui qu'il est devenu, mais bien pour l'enfant qu'il était.

Du point de vue de l'intrigue, pas d'énormes surprises, si ce n'est que certaines révélations sur la fin permettent de voir l'histoire sous un angle un peu différent. Je pense que l'auteure a voulu axer le roman sur l'aspect "que va-t-il se passer ?" plus que "qui a fait quoi ?". Le hic étant que l'ambiance n'a pas fait mouche avec moi.

Au-delà de tout cela, ce livre pose clairement une question éthique et morale. D'un côté, se pose la question de la peine de mort. D'un autre, on sait qu'il existe des personnes qui collectionnent des objets en lien avec des tueurs en série, que certaines personnes sont obsédées par ces tueurs, mais d'une obsession maladive et malsaine. Je suis bien incapable de comprendre ces personnes. Et du reste, tout au long du livre je ne pouvais m'empêcher de me demander comment on peut regarder une telle émission par fascination pour des tueurs, comment on peut oublier les horreurs commises par quelqu'un pour décider que c'est lui qui sortira vainqueur et qui se retrouvera libre de pouvoir à nouveau torturer, tuer...

Je me rends compte que j'ai abordé pas mal de points qui semblent négatifs, pour autant je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre. Mais je l'ai trouvé intéressant pour les sujets qu'il aborde.

18 novembre 2019

Tueurs

"Depuis 1979, j'ai interrogé soixante-dix tueurs en série à travers le monde et consacré quatre ouvrages à ce phénomène : Serial Killers, Le Livre rouge de Jack l'Eventreur, Le Livre noir des serial killers et Profileuse.
Avec Ed Kemper, Albert DeSalvo, Jeffrey Dahmer, Henry Lee Lucas, Arthur Shawcross, Peter Kürten ou Jack l'Eventreur, je me suis intéressé aux plus célèbres de ces stakhanovistes du crime. Dans le présent ouvrage, je relate plusieurs affaires de tueurs en série, bien sûr, mais aussi de criminels qui n'ont tué qu'une seule fois, de même que certains tueurs de masse, dont la psychologie est très différente de celle du serial killer. J'ai souhaité dresser le portrait de meurtriers oubliés de l'histoire ancienne ou contemporaine, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, en France, mais aussi de meurtriers d'enfants et de meurtrières. Non, le crime n'est pas sans visage, il est partout et prend des formes infiniment variées : de "Torso", le tueur dépeceur de SDF à Cleveland à "Belle le Boucher" en passant par Priscilla Ford et Antoine Léger, à la fois vampire et cannibale.
Lorsque vous refermerez les pages de ce livre, je désire que vous gardiez présent à l'esprit que, derrière chaque tueur en série, il y a un grand nombre de victimes et de familles proches qui ont connu le martyre et qui continuent de souffrir."


Tueurs de Stéphane Bourgoin

Tueurs de Stéphane Bourgoin, 283 pages, Grasset, 2010

Mon avis : J'ai déjà dû en parler auparavant mais je n'avais jamais lu de livre de Stéphane Bourgoin. L'idée de lire un documentaire sur des faits réels est quelque chose qui me fait peur de façon générale car, contrairement à un roman où on sait que les faits sont inventés par l'auteur (bien qu'ils pourraient se produire éventuellement), j'avais peur de ne pas savoir prendre de recul par rapport à ma lecture est d'être trop touchée. Quand j'ai vu la consigne de la première semaine pour le Black November organisé par Séverine (lire un thriller qui n'est pas un roman), je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de sortir Tueurs de ma PàL et de découvrir les écrits de Stéphane Bourgoin.

Mon avis vaut ce qu'il vaut puisque c'est le seul livre que j'ai lu, mais je pense qu'il est intéressant justement pour savoir si les livres de l'auteur sont fait pour le lecteur : sur ce livre, l'auteur aborde différentes affaires, 13 au total, en retenant les faits les plus importants. Ainsi ça permet de se familiariser avec son style tout en évitant trop de détails lourds au sens psychologique.

Pour ma part il s'est produit exactement ce que je craignais : j'ai fait des cauchemars dès la première nuit... Le contexte n'a pas aidé puisque j'ai commencé à le lire quand je partais pour les Utopiales en dormant dans un appartement que je ne connaissais pas... Ceci dit me connaissant je pense que le résultat aurait été le même chez moi, au moindre bruit. J'ai eu beaucoup de mal à lire certains passages, notamment un concernant Albert Dyer, qui s'en prenait à des petites filles qu'il violait... je me suis vue refermer le livre (témoin à l'appui, j'étais dans le train... Flo si tu passes par là). J'ai rencontré les plus grosses difficultés avec les affaires plus contemporaines. Mais finalement, il y en a peu. Stéphane Bourgoin s'est concentré en majorité sur des tueurs plus anciens, si bien que je ne me projetais pas puisque que les faits sont décrits à une époque qui ne résonne pas du tout en moi. C'est ce qui m'a aidée à pouvoir finir ce livre.

Au-delà de cet aspect lié à ma propre susceptibilité, c'est un livre qui est intéressant, d'une part pour se familiariser avec l'auteur, d'autre part pour les sujets abordés qui ont vraiment fait l'objet d'un travail de recherche rigoureux. Dans la plupart des cas, Stéphane Bourgoin va revenir sur ce qui est connu de la construction des tueurs en question, sur leur histoire personnelle, leur enfance. Et notamment ce que j'ai trouvé le plus intéressant, ce sont les théories avancées concernant le cannibalisme.

Donc globalement, livre intéressant mais c'est clairement le genre d'ouvrage qui n'est pas fait pour moi (ou ma sensibilité dirons nous). Si je reviens vers un livre de l'auteur à l'avenir, je pense que ce sera sûrement vers un tueur "historique" type Jack l'éventreur par exemple. Comme d'habitude je ne le note pas, pour les mêmes raisons qui font que je ne note jamais un témoignage / documentaire.

07 novembre 2019

In My Mailbox #25 - septembre 2019



Bonsoir tout le monde. Je vous retrouve en ce jeudi soir pour un point sur mes acquisitions de septembre. Je vous parlerai de celles d'octobre dans un autre article d'ici 1 à 2 semaines. Ça va être assez rapide puisqu'en septembre seulement deux livres se sont ajoutés à ma PàL... et oui, j'ai été très sage.



D'autant que parmi ces deux livres, le deuxième tome de l'intégrale des Orphelins de Windrasor de Paul Clément n'est pas un achat du mois de septembre à proprement parler. Et oui, je l'avais acheté à l'occasion d'une campagne de financement participatif il y a quelques mois peut-être je ne sais plus. Il est donc arrivé en septembre mais acheté avant cela. J'espère ne pas regretter : je n'ai toujours pas lu le premier tome et je n'ai même jamais lu de livre de Paul Clément... donc j'espère que j'aimerai mais ça m'embêtait de prendre le risque de ne pas trouver le tome 2 sous ce format par la suite...



Et je me suis procuré Illuminae, le tome 1, Dossier Alexander d'Amie Kaufman et Jay Kristoff. Ce livre m'intrigue depuis sa sortie, mais j'avais peur d'un flop sur les suivants. A priori ils ont également de bons retours, donc j'ai fini par me décider.

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée, comme d'habitude n'hésitez pas à me dire si vous avez lu certains de ces livres. Je suis également curieuse de savoir quels ont été vos derniers achats.
Je vous dis à bientôt !

30 octobre 2019

The Black November 2019 - Ma PàL



Bonjour à tous,

Ce soir je vous retrouve pour vous présenter ma PàL pour le Black November. Est-il encore nécessaire de présenter ce challenge organisé par Séverine de la chaîne IlestBienCeLivre ?
Comme tous les ans, Séverine nous a organisé un petit programme bien sympathique histoire de lire du thriller sur tout le mois de novembre. Je vous laisse découvrir par vous-même les consignes sur la page Facebook dédiée au challenge et je vais de ce pas vous présenter ma PàL.

The Black November 2019

Du 1er au 3 novembre, je vais lire Tueurs de Stéphane Bourgoin. Je n'ai jamais lu de livre de cet auteur. S'agissant de faits réels j'ai toujours eu peur de ne pas savoir mettre suffisamment de distance par rapport au récit pour ne pas être trop touchée. C'est la raison pour laquelle je n'ai jamais ouvert ce livre qui appartenait à ma tante. La première consigne du Black November étant de lire un livre qui n'est pas un roman, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de découvrir les écrits de Stéphane Bourgoin. En réalité je vais tricher un peu : je commencerai ce livre dès demain matin puisque je pars à Nantes en train, avec un retour prévu dimanche soir, et je n'ai pas envie de me surcharger avec d'autres livres.

Criminal Loft d'Armelle Carbonel m'accompagnera également dans le train au cas où Tueurs soit terminé rapidement, histoire de valider la deuxième consigne du 4 novembre au 10 novembre, à savoir lire un thriller qui se passe en huis-clos. Ayant ce livre dans ma PàL depuis Saint-Maur en poche 2017, il est plus que temps que je l'en sorte.

Du 11 au 17 novembre, il faudra s'attaquer à un thriller adapté en film ou en série. Après quelques hésitations, j'ai opté pour Shutter Island de Dennis Lehane, peut-être en lecture commune avec Gwen, mais ça risque d'être compliqué de mon côté donc à voir. J'avais le choix avec Le silence des agneaux mais j'ai peur d'avoir encore trop de souvenirs du film.

Du 18 au 24 novembre, en lecture commune avec Gwen, nous allons découvrir Dust de Sonja Delzongle, auteure que nous n'avions jamais lue jusqu'à présent.

Et enfin, pour clôturer ce Black November 2019, je vais me plonger dans Toute la vérité de Karen Cleveland, puisque du 24 au 30 novembre nous devrons lire un thriller dont le titre comporte 3 mots.

Et voilà, j'en ai terminé avec cette présentation de PàL. Comme toujours n'hésitez pas à me dire si vous avez lu certains de ces livres et ce que vous en avez pensé.

J'ai hâte de découvrir vos PàL ! À tout bientôt !

14 octobre 2019

La Peau de chagrin

- Retournez-vous, dit le marchand en saisissant tout à coup la lampe... et regardez cette Peau de chagrin... Puisque vous êtes un orientaliste... peut-être lirez-vous cette sentence...

Si tu me possèdes, tu posséderas tout.
Mais ta vie m'appartiendra. Dieu l'a
voulu ainsi. Désire, et tes désirs
seront accomplis. Mais règle
tes souhaits sur ta vie.
Elle est là. À chaque
vouloir je décroitrai
comme tes jours.
Me veux-tu ?


La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac

La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac, 437 pages, Folio, 1978

Mon avis : Autant vous dire que cela faisait une éternité que je n'avais pas lu un livre de Balzac. Quand j'étais au collège, lycée, j'en lisais pas mal. Et avec la fac, j'ai eu moins de temps pour lire, je me concentrais donc sur les thrillers que je préférais aux classiques, je dois bien l'avouer. De ce fait, cela fait un bon moment que La Peau de chagrin traîne dans ma PàL. Je suis bien contente de l'avoir enfin lu.

Depuis que je traîne sur la blogo et Youtube, je vois régulièrement que les livres de Balzac sont indigestes. Ce qu'on lui reproche le plus souvent sont les descriptions notamment. Je n'avais pas le souvenir d'un style un peu lourd comme ça de mes lectures passées (mais elles commencent à dater...), et donc j'étais souvent étonnée de lire ces avis. Et finalement, je dois admettre qu'en lisant La Peau de chagrin, j'ai vite compris ces avis. Oui effectivement, je dois me rendre à l'évidence, le style de Balzac est quand même assez lourd avec des phrases parfois très longues. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début. Je ne doute pas que ce soit en grande partie en lien avec cette lourdeur.

Et puis finalement je me suis réhabituée au style, j'ai réussi à entrer dans l'histoire que nous racontait l'auteur et ça ne m'a plus dérangée tant que ça. Une fois que j'ai réussi à m'attacher aux personnages, j'ai su faire abstraction de toutes ces descriptions et ces phrases qui n'en finissent plus. Après, s'attacher aux personnages est un grand mot, notamment concernant le personnage principal qui use et qui finit par se retrouver piégé dans ce "jeu" de la Peau de chagrin. Ce personnage est assez antipathique, du moins c'est le sentiment que j'ai eu. Dès lors qu'il découvre les conséquences de sa vie partagée avec celle qu'il aime, à savoir la Peau de chagrin qui se réduit de plus en plus et donc le temps qu'il lui reste à vivre qui s'amenuise en même temps, il devient totalement égoïste et méprisable. J'avais pitié pour cette pauvre jeune femme qui est prête à tout pour lui, là où il ne voit que sa propre situation.

Malgré cette antipathie ressentie envers le personnage principal, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Voir sa façon d'évoluer, de se faire au monde qui l'entoure est très intéressant, et malheureusement très révélateur sur l'être humain de façon générale et son opportunisme, en décalage total avec la bonté dont peuvent faire preuve d'autres personnes.

J'ai malgré tout un bémol. J'avoue ne pas avoir compris l'épilogue. Si vous l'avez lu et l'avez compris je suis preneuse. Je pense qu'on se trouve là sur une morale imagée mais trop pour ma part pour le coup...

10 octobre 2019

In My Mailbox #24 (mai à août 2019)



Bonjour, je vous retrouve ce soir pour faire le bilan de mes acquisitions de mai à août, histoire de rattraper le retard un bon coup. Ne vous fiez pas à la première photo... j'ai été beaucoup moins sage qu'il n'y parait entre Les Imaginales au mois de mai et Saint-Maur en poche en juin...



À l'occasion des Imaginales, je me suis procuré deux livres qui étaient des achats prévus. Pour commencer, j'ai acheté Le Puits des mémoires de Gabriel Katz, le premier tome : cette saga me fait envie depuis bien longtemps. Je n'ai jamais lu de livre de l'auteur mais je suis impatiente de découvrir ce roman de Fantasy. Je me fais également une joie de retrouver la plume de Johanna Marines avec Cendres. J'avais adoré son premier livre Airstronomy où l'univers était vraiment bien développé.
Et puis il y a eu l'achat craquage... vous le voyez ce merveilleux objet qu'est le coffret de La 25e Heure et la suite, Le Chrysanthème noir de Feldrik Rivat ? Comment ne pas craquer ? Je suis faible...



Début juin, j'ai fait mon achat trimestriel chez France Loisirs avec Nora de Grégory Chevignon, L'échange de Rebecca Fleet et Baby Doll de Hollie Overton. On est sur du thriller pour les trois livres, et à nouveau du thriller avec Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells. J'avais déjà lu Les ténèbres d'Hiram de Grégory Chevignon, j'avais beaucoup aimé. Il y a donc de bonnes chances pour que je lise rapidement Nora.



Puis le salon de Saint-Maur en poche est arrivé... J'avais beau être en train, ça ne m'a pas empêchée de faire des bêtises... La machine à explorer le temps de H. G. Wells était un livre offert en caisse. Sur ce coup-là je suis un peu ennuyée puisque je voulais me le procurer aux éditions de l'Archipoche qui ont mitonné une superbe couverture. Je pense donc que je le lirai et si j'aime bien (ce qui risque d'être le cas) j'achèterai l'autre version.
Pour chacun des livres que j'ai achetés, j'ai pu échanger avec les auteurs et les faire dédicacer. On commence donc avec Les Limbes d'Olivier Bal, du thriller fantastique. Je l'ai déjà lu en lecture commune avec Gwen. La chronique arrive... bientôt...
Je vais enfin découvrir Alors voilà, Les 1001 vies des Urgences de Baptiste Beaulieu. Je sens que je vais adorer ce livre qui risque de faire remonter des sacrés souvenirs d'externat et internat. Je n'ai pas énormément parlé avec l'auteur, n'étant pas très bavarde, toutefois j'ai vraiment apprécié l'échange que j'ai eu avec lui.
J'ai également acheté Dust de Sonja Delzongle que je vais lire en lecture commune avec Gwen pour le Black November puisqu'elle se l'est procuré au même moment... l'expérience nous apprend qu'il ne faut pas nous mettre ensemble dans un salon... et oui puisqu'on a fait la même pour Les limbes d'Olivier Bal et également pour M, Le bord de l'abîme de Bernard Minier... qu'on va très probablement lire en lecture commune, comme tous les Bernard Minier...
Et enfin j'ai craqué pour La Lame de Frédéric Mars... sur ce coup-là je ne me suis pas du tout laissée influencer par Anaïs Serial Lectrice.... non non non....



En juillet, j'ai été anormalement calme.... et un peu moins anormalement calme en août où j'ai acheté 3 livres dont deux chez France Loisirs. J'ai pris L'unité Alphabet de Jussi Adler Olsen, qui est un one-shot écrit avant la saga du Département V. Je les achetais jusqu'à présent chez France Loisirs pour tous les avoir dans la même collection. Finalement il semblerait qu'ils aient rattrapé la taille des livres chez Albin Michel... Donc à l'avenir je les achèterai chez Albin Michel histoire de m'éviter des déconvenues comme j'ai pu en avoir avec un livre de Franck Thilliez...
J'ai également acheté Un peu, beaucoup... jusqu'à la mort d'Angélina Delcroix (il ne me reste plus qu'à me procurer son prédécesseur pour le lire... c'est bête ça...).
Et enfin, j'ai commandé, sur Rakuten, L'étreinte du mal de Chelsea Cain. Il s'agit d'un thriller qui n'est plus édité. Pour la petite histoire, je l'ai acheté en deux fois. La première fois, alors que le livre était annoncé en très bon état, je me suis retrouvée avec un livre abîmé de partout et même rafistolé, et en plus c'était un livre de médiathèque... tu sais ceux avec des étiquettes partout que tu ne peux pas retirer... pour mettre dans la bibliothèque c'est tip top. Heureusement je ne l'ai pas eu cher du tout, c'est bien pour ça que je l'ai acheté sur une autre boutique, c'était rédhibitoire !

Sur ce je vous laisse. J'attends vos commentaires si vous avez lu certains de ces livres, ou si une LC vous intéresserait.

07 octobre 2019

L'étrange voyage de Théo Gossein, livre deux : Eolia

Théo Gossein, après avoir arpenté le chemin vers Hospitalia, découvre que l’aventure ne s’arrête pas là. Résultat : il se retrouve sur une machine volante dont le mécanisme lui échappe complètement. Au-dessus, l’infinité du ciel. En dessous, l’immensité d’une mer abyssale et parfaitement inconnue et, au milieu, l’incertitude d’un avenir douteux.

– Donc tu parles de toi à la troisième personne.

Et puis il y a l’autre...

Dans ce deuxième opus, Théo poursuit son carnet de voyage : son chemin sur EOLIA.

Et comme dit Wiki « Si tu avais, ne serait-ce que prêté la moindre attention à la pertinence irréfragable de mes propos éclairés, on n’en serait pas là, mais bien sûr, personne ne m’écoute, moi. Je ne suis que chimère, affabulations, extravagance, hallucination, onirisme... OK, c’est bon, je me calme. N’empêche... »


L'étrange voyage de Théo Gossein, livre deux : Eolia de Malric

L'étrange voyage de Théo Gossein, livre deux : Eolia de Malric, 103 pages, Éditions Underground, 2018

Mon avis : Dans Eolia, nous retrouvons Théo qui est toujours à la recherche de cette mystérieuse femme dont il avait fait la rencontre dans le premier tome, Hospitalia. L'auteur nous replonge très rapidement dans l'univers qu'il a construit en nous présentant de nouveaux décors et de nouveaux personnages. J'avoue avoir beaucoup moins accroché que sur le premier tome. J'ai largement préféré notamment les illustrations de l'auteur dans Hospitalia que sur Eolia. Le style est le même, mais je n'ai pas retrouvé ici ce qui m'avait plu dans Hospitalia. Par ailleurs, je ne me suis pas laissée embarquer plus que ça par l'histoire autour des personnages rencontrés dans ce deuxième tome. La part de mystère était beaucoup moins présente.

Pour autant, cela ne signifie pas que je n'ai pas aimé. Je pense que le point fort reste le personnage de Théo Gossein, toujours aussi décalé. Cette fois-ci, le récit se fait à la troisième personne avec, régulièrement, l'intervention de "Wiki", petite voix intérieure de Théo, pas si petite que ça. Les "échanges" loufoques, tournant souvent à la dispute entre les deux, donnent un très bon rythme et permettent de conserver cet aspect totalement décalé du personnage.

J'espère retrouver rapidement Théo dans une nouvelle aventure et savoir où son périple va le mener.

03 octobre 2019

Book Jar and others #26

Bonjour à tous. Le mois d'octobre est arrivé... on va essayer de faire mieux qu'en septembre. J'ai lu tout ce que j'avais prévu mais pour le moment question chronique sur le blog, ce n'est pas encore ça. Mais je ne désespère pas !

Pour ce mois d'octobre, je vais lire :



La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac, tiré au sort dans la Book Jar. J'avais un peu peur tout en ayant hâte. J'aimais beaucoup les livres de Balzac à une époque, notamment quand j'étais au lycée. Mais, je n'en ai pas lu depuis une éternité.... depuis le lycée. J'avais donc un peu peur de ne plus m'y retrouver dans le style et de peiner un peu à la lecture d'un classique. Je l'ai déjà commencé et finalement ça se passe très bien après une phase de réadaptation sur les premières pages.



N'ayant plus de livres de Franck Thilliez à me mettre sous la dent dans ma PàL, je vais commencer à récupérer mon retard, très léger, sur les livres de Jussi Adler Olsen avec le thriller Promesse, la sixième enquête du département V. Vivement ce weekend!
Je vais poursuivre une saga, parce que c'est bien d'en commencer, mais c'est encore mieux d'en terminer avant d'en débuter des nouvelles. Je vais donc lire le troisième tome des aventures de Rebecca Kean de Cassandra O'Donnell, Potion macabre. Il s'agit d'une saga d'urban fantasy. Je ne suis pas une fan inconditionnelle du style, mais j'aime bien, ça change de mes lectures habituelles.
Et pour finir, j'ai choisi un thriller assez court. Je pars aux Utopiales à Nantes avec une amie. Nous partons en train avec pas mal de trajet prévu. Donc si je peux faire en sorte de ne pas trop alourdir le sac, c'est mieux. Je vais donc découvrir Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells.

Voilà pour le mois d'octobre. Comme d'habitude, j'attends vos commentaires si vous avez déjà lu certains de ces livres et ce que vous en avez pensé ou éventuellement si vous êtes tentés par une lecture commune (ce qui risquerait d'être compliqué pour le Dan Wells puisque je ne serai pas chez moi).

Bon mois d'octobre, bonnes lectures, et à tout bientôt !

26 septembre 2019

Bilan de mai à août 2019...

Bonjour à tous ! Je me décide enfin à rédiger ce bilan du mois de mai au mois d'août. Entre recherche maison, réception de contravention pour un stationnement gênant à Paris alors que 45 minutes plus tôt j'avais la preuve d'être dans les Ardennes... tout le monde qui se contredit sur la marche à suivre pour contester, plainte / pas plainte... bref, je n'ai pas chômé.... Alors c'est parti pour ce bilan ! Je précise qu'aucun de ces livres n'a été chroniqué (pratiquement).... je pensais récupérer le retard progressivement, mais je me rends compte que je n'ai pas encore trouvé le temps de rédiger les chroniques des livres lus depuis le début du mois de septembre.... donc je vais déjà rattraper mon retard sur septembre et ceux d'avant... on verra au fur et à mesure... Sachant que si je trouve une maison, le temps de faire les cartons, j'aurais encore moins le temps.



On commence avec mes lectures du mois de mai :



J'ai lu le thriller Mr Mercedes de Stephen King (chroniqué celui-là pour le coup) qui a été une bonne lecture mais pas exceptionnelle non plus. J'ai apprécié l'aspect psychologique de ce livre et tout le suspense qui va avec. Je compte lire la suite, mais ce n'est pas une priorité.
Je me suis délectée avec les tomes 10, 11 et 12 du Château des étoiles d'Alex Alice. J'adore l'univers qui nous est présenté, les dessins, l'histoire.... tout ! Ici, nous retrouvons nos personnages préférés dans l'espace. Leurs aventures vont s'en retrouver d'autant plus riches et dangereuses.
De mort naturelle de James Oswald est un thriller qui se lit relativement facilement. Le style de l'auteur est assez simple (ça n'a rien de péjoratif quand je dis ça bien sûr). J'ai aimé ma lecture même si j'avais deviné quelques éléments mais... je suis un peu frustrée par la fin.... et j'ai du mal à expliquer pourquoi sans spoiler... disons que certains aspects ne sont pas clairs et que l'auteur s'amuse à semer un peu le doute dans nos esprits, sans pour autant être sur une fin ouverte en tant que telle... et je m'arrêterai là.
J'ai adoré L'empathie d'Antoine Renand. Il s'agit d'un thriller que j'ai du mal à classifier... j'allais dire psychologique mais en fait je ne sais pas trop (tu sens que j'ai perdu l'habitude de bloguer là hein !). Ce livre a un côté très dérangeant et en même temps j'ai aimé ce côté dérangeant parce qu'il nous présente des personnages principaux, côté enquêteurs, qui sont tout sauf parfaits en tout point, qui ont aussi leur part d'ombre. J'ai adoré, pour autant, à mon sens, il y a des points négatifs. On ne va pas se mentir, à un moment, j'ai eu l'impression qu'on arrivait dans de la surenchère. On va de révélation en révélation et à un certain point c'est peut-être un peu trop. Et surtout, c'est le mode opératoire ou plutôt les modalités d'accès du tueur au logement des victimes qui manque totalement de crédibilité... Mais ça ne m'a pas dérangée en fait. Je suis consciente de ses points négatifs. Je n'hésite pas à les signaler. Mais ça ne m'a pas empêchée d'adorer ma lecture. On est tellement pris dans l'action, dans les révélations, dans la psychologie des personnages, qu'on n'a pas le temps de se poser et de se dire "non mais, ça va loin là". C'est seulement une fois que j'ai fermé le livre que j'en ai pris conscience.



Je garde un mauvais souvenir de Piège de soie de Julie Parsons. Il s'agit d'un thriller psychologique... prévisible à souhait. C'est cousu de fil blanc, on voit tout venir à 10km. Ça m'ennuie : j'avais gardé un très bon souvenir de En mémoire de Mary. Ceci dit je l'ai lu il y a très longtemps. À l'époque je ne lisais encore que des thrillers "gentillets". Et donc je ne sais pas si mon avis serait le même si je le lisais aujourd'hui... Mais je lirai un autre livre de l'auteure. Je ne vais pas rester sur cette déception. J'ai encore trois livres de Julie Parsons dans ma PàL.
Et enfin, pour finir le mois de mai, j'ai terminé la trilogie La Passeuse d'âmes de Marie Vareille avec Saison Chaude. J'ai beaucoup de mal avec la dystopie en général. Si j'avais beaucoup aimé Hunger Games, les autres sagas de dystopies que j'ai lu par la suite n'étaient à mes yeux que des redites les unes des autres. Mais ici l'auteure se démarque totalement. J'ai totalement accroché à l'univers développé par Marie Vareille et sa plume. Son univers et chacun de ses personnages sont vraiment fouillés. Et le final... mais cette fin !! J'en ai eu des frissons !

C'est terminé pour le mois de mai, on va passer maintenant au mois de juin qui a été beaucoup plus pauvre en lecture...



J'ai tout d'abord lu Dix petits contes cauchemardesques de Kerima Chelbab. Il s'agit du deuxième recueil de nouvelles de l'auteure. Je vous avais déjà présenté Les déchéantes petites nouvelles en 2016. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver cette plume toujours aussi riche et dans une atmosphère tout aussi sombre, voire même un peu plus.
J'ai passé un agréable moment avec Poirot et Hastings dans Black Coffee d'Agatha Christie. Comme toujours les cartes sont brouillées au possible, certains personnages sont franchement attachants et le final nous laisse sur les fesses. Ceci dit il ne restera pas gravé dans ma mémoire. La preuve, j'ai du aller fouiner sur internet pour me remettre le résumé en tête (je n'ai pas accès au livre au moment où je rédige cet article).
La petite fille du lac de Christina Schwarz n'a pas su m'accrocher. Il s'agit d'un drame dont l'enchaînement est plutôt facile à deviner. Je suis allée jusqu'au bout de ce livre par curiosité en me disant que, peut-être, l'auteure saurait nous surprendre... Il n'en est rien.

On passe au mois de juillet... enfin août, parce qu'à partir de fin juin j'ai commencé à lire Le problème à trois corps de Liu Cixin et que cette lecture de science-fiction a été assez fastidieuse sur le début, si bien que je l'ai trainée tout le mois de juillet et une grosse partie du mois d'août...



J'ai eu beaucoup de mal à me lancer dans cette lecture car il y avait beaucoup de personnages et je me perdait énormément dans les noms. De ce fait, je faisais pas mal de retours en arrière. Et pendant un long moment, je ne comprenais pas du tout où l'auteur nous emmenait, il y avait beaucoup de détails scientifiques. J'étais complètement perdue. J'ai donc décidé de lire la quatrième de couverture, en me disant que ça m'aiderait peut-être à comprendre... là je me suis dit "ce n'est pas possible, je n'ai pas pu louper un élément aussi gros"... et effectivement je vous préviens de suite, le résumé de l'éditeur est extrêmement spoilant et révèle des éléments qui surviennent très tardivement dans le livre. En revanche, une fois que j'ai commencé à comprendre les choses, j'ai dévoré le reste du livre très rapidement avec des éléments qui s'enchaînent d'un coup sans prévenir et maintenant je n'ai qu'une hâte : lire la suite (en espérant que je serai moins perdue !).
J'ai enfin découvert Agatha Raisin avec sa première enquête, La quiche fatale. J'ai beaucoup aimé ce roman de M. C. Beaton. Les personnages sont décalés, drôles. Ce n'est pas un indispensable, mais il a clairement amené de la fraîcheur bienvenue entre un livre de SF bien compliqué et un thriller alambiqué.
Ce thriller était Ne la réveillez pas d'Angélina Delcroix. Ce livre était dans ma PàL depuis sa sortie en 2017. Je regrette de ne pas l'avoir sorti plus tôt. J'ai adoré ce thriller. J'étais complètement dans l'histoire et j'ai été totalement bluffée. Pour un premier livre, l'auteure frappe fort. Je possède déjà le troisième livre de la série des enquêtes de Joy Morel, Un peu, beaucoup... jusqu'à la mort. Inutile de vous dire que le deuxième, Si je serais grande, fait partie des urgences absolues de ma wishlist !



Je me suis ensuite plongée dans Comme de longs échos d'Elena Piacentini que j'avais rencontré au salon PolarLens en mars dernier. Une fois de plus on est sur du thriller. L'enquête est parfaitement menée du début à la fin. Deux petits bémols malgré tout : j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages, on n'en sait pas énormément sur eux même si l'auteure nous laisse entrevoir certaines choses, et j'ai trouvé la façon dont l'enquête arrive à s'orienter sur la bonne voie peu crédible... Mais malgré tout ça a été une très bonne lecture et je compte bien retrouver les personnages bientôt.
Et pour finir, j'ai terminé le mois d'août avec Rêver de Franck Thilliez. Qui dit Thilliez dit thriller. Ici, il s'agit d'un one-shot. Il faut être particulièrement concentré à la lecture de ce roman, puisque l'auteur alterne deux périodes différentes mais qui sont relativement proches dans le temps tout en nous perdant entre rêve et réalité par l'intermédiaire du personnage d'Abigaël qui est narcoleptique. Que dire, si ce n'est que ce livre a été une claque. Je crois pouvoir dire que c'est mon livre préféré de l'auteur ! À aucun moment je n'ai suspecté la vérité, j'avais même commencé à me faire des théories toutes plus folles les unes que les autres, mais qui se sont toutes avérées fausses. Je vous le conseille à 1000% (non il n'y a pas de zéro en trop...).

Voilà, c'est terminé pour cet énooooorme bilan. Je ferai en sorte de chroniquer les livres au fur et à mesure des possibilités, mais les livres lus à partir de septembre seront la priorité pour ne pas prendre plus de retard (je précise que j'ai écrit cet article en 3 semaines...). Maintenant que le temps est au trop frais et humide pour mon asthme, les séances de sport se feront sur le vélo d'appartement devant une série, et non plus sur la voie verte. Du coup je pense pouvoir retrouver un rythme digne de ce nom (et oui, un épisode d'une série par jour c'est indispensable pour moi, ce que je faisais le soir en mangeant, mais comme je vais pouvoir le faire pendant mon activité sportive, je vais gagner du temps le soir)... mais j'ai écrit "je pense" hein... je n'ai pas dit que c'était certain !

Je vous dis à tout bientôt pour faire le point sur les derniers arrivés... depuis mai, histoire de continuer dans la même foulée.

31 août 2019

Book jar and others #25

Chose promise, chose due : j'avais dit que je serai de retour pour fin août / début septembre. Je reviens donc en temps et en heure pour vous présenter ma PàL pour le mois de septembre.

Comme d'habitude je commence avec le livre issue de la Book Jar.



Ce mois-ci, je vais lire un livre d'Iris Johansen. J'avoue ne pas avoir été ultra enchantée quand son nom est sorti. J'avais déjà lu un de ces livres il y a bien longtemps. Course à mort m'avait laissé un assez mauvais souvenir. Trois autres livres de l'auteure attendent dans ma PàL. Mais j'ai été tellement déçue par celui que j'avais lu que je n'ai jamais cherché à en lire un autre... Du coup, Sous les traits du mensonge va me permettre de savoir si mon avis sur l'écriture de l'auteure se confirme ou non. Si c'est le cas, je dégagerai tout le monde de la bibliothèque, ça fera de place ! Comment ça je pars déjà sur un parti pris ?...



Sinon, j'ai prévu de lire Les limbes d'Olivier Bal en lecture commune avec Gwen du Notebook de Gwen (son blog et sa chaîne). Le maître des limbes me faisait très envie, et quand j'ai vu un livre intitulé Les limbes juste à côté sur le stand de l'auteur à Saint-Maur en poche, je me suis dit que ce serait peut-être bien de le lire avant, ce que l'auteur m'a confirmé. J'ai hâte de me plonger dedans !
Je vais continuer sur ma lancée pour la lecture des livres de Franck Thilliez avec Sharko. Je rattrape mon retard doucement mais sûrement. D'ailleurs en ce moment je lis Rêver avec beaucoup de plaisir et de questionnements... je me demande comment l'auteur a réussi à ne pas s'emmêler les pinceaux lui-même en écrivant ce livre... Il me tarde de retrouver Sharko et Hennebelle pour une nouvelle enquête.
Je poursuis la saga Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright avec les épisodes 3 et 4 de la saison 2, Au sanctuaire. Il y a un petit quelque chose qui me fait peur (raison pour laquelle je lis cette saga de façon très espacée dans le temps) : j'ai l'impression qu'elle n'a pas été terminée... du coup j'ai peur de me retrouver dans une impasse. Mais j'ai peut-être mal compris ce que j'ai pu lire par-ci par-là... en tout cas je l'espère car j'aime beaucoup cet univers post-apocalyptique.
Et enfin, je me plongerai dans De fric et de sang d'Alain Stucker, un policier que ma sœur m'avait offert il y a deux ans maintenant si mes souvenirs sont bons... voire trois... Ou quand tu as trop de livres pour tout lire au fur et à mesure des achats / cadeaux...

Et voilà mes petites prévisions pour le mois de septembre. N'hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu  certains de ces livres et si vous avez aimé (sans spoilers bien sûr sinon ça va chauffer ! :-D ). N'hésitez pas également à me dire si vous comptez lire un des titres que je vous ai présenté, je ne suis jamais contre une lecture commune.

Sur ce, je souhaite une très bonne reprise à ceux qui étaient en congés jusque-là, de très bonnes lectures à tous et je vous dis à bientôt !

19 août 2019

Le blog reprend du service

Bonjour à tous,

Mine de rien, 3 mois se sont écoulés depuis le dernier article de ce blog. Étant en recherche active d'une maison, j'ai concentré toute mon énergie là-dessus et j'en ai complètement oublié le reste. Et puis à force de ne pas trouver, d'être déçue, une lassitude s'est installée, en plus d'une dette de sommeil classique pour ma part à cette période de l'année... si bien que je n'avais plus le courage de lire en plus de ne pas trouver le temps de rédiger les chroniques...

Je pensais reprendre tout ça en main dès le mois d'août, après 1 semaine de congés à ne rien faire si ce n'est penser à moi, mais cette fichue canicule en a voulu autrement. Le 24 juillet, la température du salon est montée à 27,5°C. Le 25 juillet, à 6h, constatant que la température n'était pas descendue sous 26°C malgré les fenêtres ouvertes, j'ai décidé de faire camper ma douce Auri dans l'entrée, seule "pièce" où la température ne monte pas trop dans l'appartement. J'ai donc installé une cage temporaire de bon matin et en rentrant le soir j'ai pu constater que la température dans le salon était montée à 30°C contre 26°C dans l'entrée. Le 27 matin au réveil, la température du salon s'alignant sur celle de l'entrée, je suis allée chercher ma petite oursonne pour lui faire réintégrer ses pénates...


Malheureusement je l'ai découverte morte dans sa cage, alors qu'elle allait très bien la veille au soir quand je suis allée la voir pour lui donner des légumes frais... J'étais choquée, tellement loin de m'y attendre. L'éleveuse chez qui je l'ai adoptée, pense qu'il peut s'agir d'un coup de chaleur, même si elle n'a pas été exposée à 30°C. Elle a essayé de me rassurer en me disant que j'avais fait tout ce qu'il fallait pour le lui éviter et que même si j'étais allée la chercher plus tôt, je n'aurais malheureusement rien pu faire s'il s'agissait bien d'un coup de chaleur. Mais ça reste difficile malgré tout, car au fond il est impossible de savoir ce qui est vraiment arrivé. Et elle était encore trop jeune...

Je sais que l'idée de s'attacher à un rongeur, et de surcroît à un hamster, surprend beaucoup de personnes. Mais pour moi c'est un être vivant comme un autre... en apparence petite, mais en fait grande source de vie dans mon appartement. Certains animaux prennent une place toute particulière dans votre cœur, parce qu'ils sont arrivés dans votre vie à un instant précis par exemple. Ça a été le cas avec Auri. Ceux qui me suivent sur Instagram savent qu'il était rare qu'elle ne fasse pas une sortie dans son parc chaque soir histoire de grimper dans mon dos. M'occuper d'elle m'a aidé à un moment où j'en avais besoin. Alors la voir disparaître du jour au lendemain, sans signe annonciateur, a été très difficile.

Je ne me suis pas laissée abattre pour autant, je me suis occupée de différentes manières. Mais la lecture n'était pas celle qu'il me fallait, pas plus que reprendre le blog. Malheureusement le mois d'août n'a pas été très aidant pour le projet maison dans lequel j'aurais pu m'enfuir (mais je m'y attendais). Finalement j'ai commencé petit à petit à envisager de reprendre un hamster par la suite, je ne sais pas encore si ça se fera (3 semaines plus tard sa cage n'est toujours pas vidée...). J'ai besoin d'une boule de poils dans ma vie mais aujourd'hui je ne sais pas laquelle ce sera ni quand : le projet maison permettra de voir arriver une plus grosse boule de poils, qui aboiera celle-ci... mais je ne sais pas quand il se concrétisera. Je ne veux pas prendre de décision hâtive. J'attends, et si un jour je vois une annonce d'une association ou d'un refuge pour un hamster à proximité de chez moi, il sera temps de prendre la décision ou pas.


Une fois ce travail fait dans ma tête, il était temps pour une déconnexion loin de chez moi. Je me suis octroyé une escapade à Bruges avec une amie pendant 3 jours, puis une pause de 4 jours chez ma mère avec ma Punky en mode ronron-thérapie. Me voilà de retour après tout ça, et j'ai décidé de consacrer cette dernière semaine à faire du ménage chez moi et remettre le blog à jour avant la reprise du travail la semaine prochaine. Je ne pense donc pas qu'il y aura d'autres articles avant la semaine prochaine / début septembre, mais la bibliothèque et la partie chroniques vont bouger ni vu ni connu.

En attendant je vous souhaite une bonne fin de vacances pour ceux qui sont encore en congés, bon courage à ceux qui ont repris une semaine de travail. Et je vous dis à tout bientôt !

28 mai 2019

Le Château des Étoiles, 4e année

Attention, spoilers sur les tomes précédents !

Séraphin, Sophie, Hanz, Gudden et Loïc se posent sur le sol de Mars. Une fois qu’ils ont vérifié que l’air était respirable Séraphin et Sophie partent explorer la planète contre l’avis de Gudden. Séraphin et Sophie après quelques péripéties découvrent dans une grotte le carnet d’un scientifique, pensant qu’il s’agit de celui du père de Séraphin. Gudden part à leur recherche et demande à Hanz et Loïc de surveiller l’Éthernef. Il les retrouve, s’ensuit une altercation, durant laquelle Séraphin s’évanouit. Sur le chemin du retour vers l’Éthernef, le trio est pris d’hallucinations. Il y a sur cette planète, une force qui manipule leurs esprits. Séraphin se réveille enfin, il est seul. Où est l’Éthernef, que sont devenus ses amis ?



Le Château des Étoiles, 4e année d'Alex Alice, Éditions Rue de Sèvres, 2018

Mon avis : Pour cette chronique, je vais regrouper les trois derniers tomes de la saga de bande-dessinée Le Château des Étoiles d'Alex Alice, soit :
  • le tome 10 : Les Prisonniers de Mars ;
  • le tome 11 : La Princesse Évanouie ;
  • et le tome 12 : Les Fils de l'Étoile bleue.
J'avais découvert cette bande dessinée qu'une amie m'avait offerte fin 2017 (Flo', si tu passes par là, merci pour cette belle découverte !). On y suit le personnage de Séraphin, au 19ème siècle, qui part avec son père en vue d'une expédition très particulière sur les traces de sa mère disparue. Marie Dulac, mère de Séraphin, était une scientifique partie en montgolfière à la recherche de l'éther, source puissante d'énergie. J'avais très rapidement été séduite par l'univers de l'auteur qui n'est pas sans rappeler celui de Jules Verne (et là forcément, qui dit Jules Verne, dit que ça ne peut que me plaire !). Ici, après toute une série d'aventures, Séraphin se retrouve sur Mars avec ses amis.

J'aime toujours autant le dessin, que ce soit le graphisme en tant que tel et les couleurs qui sont juste magnifiques. Le format journal est très original est colle totalement à l'univers mis en place par l'auteur. Il existe des versions intégrales pour chaque année, mais pour ma part je reste définitivement sur la version journal.

On retrouve des personnages qui ont décidément bien grandi et mûri depuis le début de l'aventure, mais qui n'en restent pas moins attachants. Leurs aventures sont toujours aussi passionnantes. Le fait que cela se passe dans l'espace sur ces tomes ajoute un sérieux plus à l'intérêt qu'on peut y trouver. Les décors des univers explorés sont tous plus beaux les uns que les autres.

Je n'en dirai pas plus : j'ai très peur de spoiler. Mais simplement, foncez !

21 mai 2019

Mr Mercedes

Foncer sur une foule dans sa SL500 12 cylindres : le moment le plus grisant de la vie de Mr Mercedes.

Et le carnage lui a tellement plu qu'il n'a qu'une envie : recommencer. Au plus vite...


Mr Mercedes de Stephen King

Mr Mercedes de Stephen King, 474 pages, Albin Michel, 2015

Mon avis : Je reviens enfin avec ma chronique de Mr Mercedes de Stephen King. J'appréhendais pas mal cette lecture. J'ai eu de mauvaises surprises avec l'auteur sur une nouvelle quand j'étais plus jeune, qui m'a fait très peur... Pour ce qui est du côté horrifique que je craignais, en dehors des premières pages, finalement l'auteur est assez soft. En tout cas pour ma part ça ne m'a pas choquée. Le livre commence avec un véritable carnage puisque le conducteur d'une Mercedes fonce dans une foule de personnes attendant pour une foire à l'emploi. L'auteur n'épargne pas les détails sur ce passage et les descriptions peuvent être très marquantes pour certaines personnes, en fonction de la susceptibilité de chacun.
Un an plus tard, le tueur n'a pas été identifié et l'enquêteur Bill Hodges qui s'occupait de l'affaire à l'époque est à la retraite. Le tueur à la Mercedes va décider de jouer au chat et à la souris avec Hodges en lui envoyant un courrier pour lui faire comprendre qu'il n'est pas bien loin. Hodges va donc décider de partir à sa recherche de son côté, sans impliquer ses anciens collègues.

Il s'agit ici d'un thriller relativement classique, sans rebondissements ou révélations de dernière minute. Dès le départ on sait qui est le tueur, donc aucune surprise de ce côté-là. Globalement on a une bonne idée de là où veut nous emmener l'auteur. Donc pour ceux qui veulent des révélations de malade à gogo, vous risquez d'être un peu déçus. Mais malgré cela l'auteur sait nous captiver du début à la fin avec une plume totalement addictive et en nous laissant un sentiment d'impuissance totale par rapport aux évènements qu'on voit venir quand l'auteur se place du côté du tueur mais dont Hodges, lui, n'a pas la moindre idée.

Finalement tout l'enjeu du livre réside dans ce décalage entre ce que le lecteur sait et ce que Hodges ne sait pas. On a un sentiment constant de tension à se demander jusqu'où Mr Mercedes va aller et surtout à partir de quand Hodges va réussir à le stopper ou même si il va y parvenir.

L'auteur nous offre un belle galerie de personnages qui sont plus ou moins fouillés. Mais surtout, j'ai apprécié la psychologie du tueur qu'il met en place. Il va vraiment creuser jusque dans son enfance pour, au final, expliquer comment il en est arrivé à être comme il est aujourd'hui : à première vue, monsieur tout-le-monde... mais qui cache bien des secrets.
Je n'ai pas particulièrement accroché au personnage de Hodges. Je n'irais pas jusqu'à dire que je ne l'ai pas aimé. Mais il ne m'a pas touché plus que ça en fait, en dehors peut-être de certaines remises en question qu'il peut avoir de temps en temps.

Par contre, je n'ai pas trouvé très crédible le fait qu'un ancien policier implique certaines personnes sans aucun lien avec le métier, dans une enquête en lien avec un tueur insaisissable... Les personnes qui vont l'aider dans son enquête sont attachantes, je ne remets pas ça en question... mis ça manque de crédibilité.

Dans l'ensemble c'était une très bonne lecture, surtout pour l'aspect psychologique des choses que ce soit psychologie du tueur ou tension ressentie par le lecteur qui en sait plus que l'enquêteur. Mais pour autant ça n'a pas été une excellente lecture et encore moins un coup de cœur. J'en garderai un très bon souvenir de lecture mais il ne fera pas référence dans le genre pour ma part.

13 mai 2019

In My Mailbox #23



Hello tout le monde ! Me revoici pour un petit bilan de mes acquisitions du mois dernier. C'est un bilan qui va être très léger. J'ai réussi à être relativement sage... Dit celle qui va aux Imaginales à la fin du mois...



Pour commencer je me suis procuré un incontournable : le dernier livre d'Elizabeth George, La punition qu'elle mérite. L'auteure commençait sérieusement à s'essouffler, mais sur son livre précédent, elle avait fait un bon petit retour aux bases très appréciable. J'ai hâte de découvrir ce dernier titre et de retrouver Havers et Lynley dans une nouvelle enquête.
J'ai également fini par craquer pour le premier tome de l'intégrale des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire de Lemony Snicket. J'avais vu le film il y a quelques années maintenant. J'avais beaucoup aimé. J'ai toujours été tentée de découvrir les livres mais sans jamais me décider pour de bon. C'est maintenant chose faite, y a plus qu'à !

Pour ce qui est de ma PàL, elle n'a pas beaucoup bougé puisque j'ai très peu lu ces derniers temps, mais on reste en dessous du chiffre de janvier avec 1062 livres dans la PàL (bientôt 1061 puisque j'ai pratiquement terminé L'empathie d'Antoine Renand). Bon par contre le score pour mon challenge histoire de limiter les achats et toujours aussi catastrophique, dans le négatif...

Et vous, quels sont vos derniers craquages livresques ?

09 mai 2019

L'esclave de Dieu

Le 17 juin 1816, René Caillié s'embarque pour l'Afrique. Il a seize ans, et une seule ambition : être le premier à découvrir Tombouctou, la cité mystérieuse, au cœur de cette Terra Incognita dont aucun Blanc n'est revenu.
Lui réussira, car il a compris que "le haillon du mendiant est moins voyant que la tunique du roi". Pour traverser l'Afrique islamisée, le chapelet coranique est le meilleur des passeports. Désormais René Caillié s'appelle Abdallahi, l'esclave de Dieu, et c'est en pèlerin qu'il entrera à Tombouctou. Puis miné par les fièvres, défiguré par le scorbut, il lui faudra ensuite franchir le désert pour rejoindre Tanger...



L'esclave de Dieu de Roger Frison-Roche, 533 pages, Éditions J'ai lu, 1988

Mon avis : Je vais être assez rapide sur la chronique de cette biographie reprenant une partie de la vie de l'explorateur René Caillié, et en l'occurence la partie la plus importante puisque ce français s'était lancé seul dans un pèlerinage pour découvrir la cité de Tombouctou jusque là restée inconnue. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture. Non pas parce que ce livre est mal écrit ou encore parce que le périple de René Caillé n'était pas intéressant. Au contraire, l'auteur a une belle plume qui se lit très bien.
Par ailleurs, l'exploit réalisé par René Caillié est indéniable et surtout extraordinaire compte-tenu du contexte de l'époque et sachant qu'il a fait tout cela seul. On découvre un homme qui a su braver tous les obstacles sur son passage pour mener à bien son projet, malgré le scorbut qui le fait souffrir et allant jusqu'à faire croire qu'il s'est converti à l'Islam.
Finalement son périple et sa supercherie auront duré si longtemps qu'il ne semble plus savoir qui il est réellement, René Caillié ou Abdallahi ?... sans doute un mélange des deux après tout ce qu'il a vécu.

Malgré cela il m'a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à entrer dans ce récit. Je pense que j'ai commencé à vraiment m'y intéresser quand son projet commence à se concrétiser. Mais après cela j'ai tout aussi rapidement lâché. J'ai trouvé les évènements très redondants par rapport à certaines arnaques dont il va être victime notamment. Alors bien évidemment je ne remets absolument pas en question l'exploit accompli par René Caillié quand je parle de redondance. Il est évident que tous ces évènements ne font que confirmer le courage dont il a fait preuve pour traverser tout cela.

Mais voilà, les personnes qui me suivent sur le blog ou les réseaux sociaux savent que je suis plus axé thriller et Fantasy / SF. Avec L'esclave de Dieu j'ai voulu sortir de ma zone de confort pour changer un peu. Ce test ne fait que me confirmer que les biographies ne sont pas faites pour moi... J'ai toujours dit que je n'aimais pas les biographies alors que je n'en avais jamais lu... maintenant je peux le dire en étant crédible.

En tout cas, les personnes qui adhèrent tout à fait aux biographies, aux découvertes culturelles, aux voyages etc... y trouveront très probablement leur compte.

07 mai 2019

Book Jar and others #24

Salut la compagnie ! Pour ce nouveau "Book Jar and others" je vais me contenter de piocher dans la Book Jar puisque, si vous avez tout suivi, je n'ai pas lu ce que j'avais prévu de lire en avril, en dehors du livre sorti de la Book Jar précisément.

Book Jar and others mai 2019

Donc, pour ce mois-ci, je vais lire Piège de soie de Julie Parsons. Il y a pas mal d'années maintenant, j'avais lu En mémoire de Mary de la même auteure. Je voulais déterrer la chronique de l'ancien blog pour la poster ici... mais mes chroniques de l'époque étaient très légères. Celle-ci fait quatre lignes en tout et pour tout. Donc je vais éviter de faire un article supplémentaire juste pour dire que je remplis le blog, et je vais vous résumer ça ici.
En mémoire de Mary est un thriller dans lequel on suit Margaret, anéantie par le meurtre de sa fille, Mary. Elle tente par tous les moyens de découvrir ce qui a pu se passer et de démasquer l'assassin. À cette occasion elle va découvrir à quel point elle connaissait mal Mary, mais va poursuivre son combat malgré tout. J'avais très peu accroché au style d'écriture de l'auteure, j'avais tendance à me perdre un peu dans ce qu'elle écrivait. En revanche, j'ai le souvenir d'une excellente intrigue qui m'avait tenue en haleine jusqu'à la fin, et d'un personnage fort.
Est-ce que j'aurais le même avis aujourd'hui si je le lisais à nouveau, je ne sais pas. Mais je compte bien redécouvrir l'auteure avec cet autre titre. En mémoire de Mary était son tout premier livre. Il me reste donc à découvrir si l'auteure a fait évoluer son écriture par la suite. À noter que, sauf erreur de ma part, Piège de soie est son deuxième livre.



Pour le reste de la PàL du mois de mai, je vais rester sur ce que j'avais prévu en avril parce que j'ai très envie de lire ces livres. J'ai terminé Mr Mercedes de Stephen King ce dimanche. Je vous en parle bientôt. Actuellement je lis De mort naturelle de James Oswald. Pour le moment j'aime bien, le style est assez simple mais l'intrigue fait bien le boulot. Il se lit très facilement. Ceci dit je n'ai lu que 100 pages donc mon avis a le temps de changer. J'enchaînerai tout naturellement avec L'empathie d'Antoine Renand.
Je ne prévois pas d'en lire plus. Compte-tenu de mon rythme de lecture actuel, c'est largement suffisant.

Et vous, vous lisez quoi ?

04 mai 2019

Bilan mars.... et avril 2019

Bilan mars et avril 2019

Hello tout le monde ! Me revoici, me revoilou, après une longue période d'absence. Pour le coup je n'ai aucune excuse pour justifier le fait que je n'aurais pas eu le temps. Non, en fait je n'avais tout simplement pas envie. Que ce soit lire un livre ou parler livres sur le blog, mon niveau de motivation était à -100. J'ai essayé de combattre pendant 1 semaine, 2 petites grand maximum. Mais j'ai fini par comprendre que c'était peine perdue. Ce n'était juste pas le moment. Gros besoin de me déconnecter. Et ça fait du bien de temps en temps.

Côté lecture, je commence à reprendre tout doucement. Actuellement je termine Mr Mercedes de Stephen King. Par contre pour le blog, les mauvaises habitudes s'installent vite donc j'ai décidé de me mettre un coup de pied aux fesses. Enfin techniquement j'ai essayé de me le mettre hier, mais c'était un gros fail. Encore que j'ai trouvé le courage de prendre la photo. Mais aujourd'hui, je reprends les BONNES habitudes.

Je n'avais pas établi le bilan pour le mois de mars. Mais comme on est déjà début mai, j'ai décidé de regroupé mars et avril dans un même article, d'autant qu'en avril je n'ai lu.... qu'un seul livre... Je l'ai déjà dit, la motivation était partie en vacances sans moi.

Pour ce bilan on ne parlera que lecture. Ben oui, pour rester dans le même état d'esprit de ce qui précède, les projets persos sont restés à l'état embryonnaire. Encore que c'était pas faute d'essayer. Côté immobilier j'ai découvert que c'était la jungle et que quand tu repères une annonce, tu as intérêt à appeler illico... sinon ça te passe sous le nez. J'ai repéré une annonce hier soir. Je peux vous dire que lundi 14h, heure d'ouverture de l'agence, j'appelle ! Marre des annonces qui disparaissent sans me laisser le temps de réagir ! Je veux quitter cet appart ! Au fait je vous ai dit qu'il y avait une fuite à la chaudière ? Non ? Ça fait une semaine que ça dure, après avoir remis le chauffage en route. Du coup j'ai arrêté le chauffage, et je n'ai pas osé le remettre de tout le weekend puisque personne n'a jugé bon de rappeler que ce soit chauffagiste ou proprio le vendredi... Bon la proprio a des circonstances très atténuantes, a priori elle était hospitalisée si j'ai bien compris... mais le chauffagiste, penses-tu qu'il aurait au moins appelé pour me dire quoi faire en attendant de pouvoir venir la semaine suivante pour dépanner ? ah que non ma bonne dame... Donc pile poil le weekend où il refait froid bibi a du éteindre sa chaudière... Et ce weekend idem puisque la pièce à changer n'est pas arrivée... À l'heure où je vous parle mon nez et mes orteils sont gelés. Les doigts ça va... quand tu tapes sur le clavier ça fait circuler le sang vois-tu. Et oui le chauffagiste a dit que je pouvais réenclencher la chaudière, sauf que la fuite est encore pire quand elle est en route : au lieu d'utiliser la bassine de l'essoreuse à salade, j'utilise le seau à relaver que je vide deux fois par jour... Donc je pourrais remettre le chauffage, mais comme j'ai peur que la fuite devienne ingérable, je ne le ferai que quand ce sera absolument nécessaire... La température est remontée à 20°C dans le salon avec le soleil qui tape sur la fenêtre, mais l'humidité casse un peu le truc.

Enfin bref, cessons les digressions, j'avais dit que je ne parlais que lecture, résultat j'ai pondu tout un paragraphe sur ma recherche de maison et les problèmes de chaudière. Tous les livres dont je vais vous parler sont chroniqués (comme d'habitude je vous mettrai le lien vers la chronique pour chacun) sauf le tout dernier que j'ai lu.



J'ai donc commencé le mois de mars avec Graziella d'Alphonse de Lamartine, un livre qui ne m'a franchement pas emballée malgré la plume de l'auteur. Ça peut sans doute plaire aux grands romantiques, mais en ce qui me concerne, je passe mon tour !
Pandemia de Franck Thilliez a été une belle grosse claque. Dans ce thriller, Franck Thilliez réunit avec brio divers éléments des livres précédents le tout sur fond d'épidémie de grippe du genre plutôt résistante ! Un coup de cœur !
J'ai ensuite terminé la saga Le Secret de l'inventeur d'Andrea Cremer avec le tome 3 : Le pari du traître. Ce dernier tome relève un peu le niveau du deuxième qui m'avait énormément déçue. Toutefois il présente beaucoup de défauts comme des personnages sous-exploités et une intrigue laissée à l'abandon. Cette saga a toutes ses chances de partir à la boîte à livres.
Le thriller psychologique La fuite de C. L. Taylor a plutôt bien fait le job en me tenant en haleine tout du long, même si la fin devenait too much à mon goût. Il ne restera pas gravé mais si vous êtes fan du genre, il devrait vous plaire.



Je me suis ensuite plongée dans la briquasse de 730 pages qu'est le tome 2 de la sage Fantasy Blood Song, Le Seigneur de la Tour d'Anthony Ryan. Le style est très différent du premier tome dans lequel on suivait Vaelin et uniquement lui. Ici on suit plusieurs personnages, dont celui de Vaelin. Ce changement de style m'a surprise mais ça ne m'a pas empêchée de le dévorer. Maintenant je n'ai plus qu'une hâte : lire le tome 3.
En partenariat avec les éditions Taurnada et Masse critique sur Babelio, j'ai lu Mon ombre assassine d'Estelle Tharreau, un thriller psychologique écrit à la première personne, très dérangeant mais aussi très intéressant sur la construction d'une psychopathe depuis son enfance. Ce livre a été un coup de cœur. J'ai très envie de découvrir les autres livres de l'auteure.
Enfin en avril, j'ai lu L'esclave de Dieu de Frison-Roche, livre dans lequel un français, René Caillié, décide de partir en pèlerinage pour découvrir la cité de Tombouctou (histoire réelle). La chronique arrivera la semaine prochaine, mais je peux déjà vous dire que la lecture a été fastidieuse sur les 100 premières pages, puis elle est devenue intéressante, et à nouveau, je ne saurais dire à partir de quand, mais assez rapidement, de nouveau fastidieuse... Bref, j'ai voulu jouer le jeu de la Book Jar... j'aurais peut-être du passer mon tour sur ce livre-ci comme je le voulais initialement...

Ce sera tout pour ce bilan. N'hésitez pas à me dire ce que vous avez lu de votre côté et si vous avez aimé. Je suis également curieuse de savoir si vous avez lu certains des livres cités dans cet article et ce que vous en avez pensé.

Je ne vous promets pas de revenir très vite : je vais éviter de me mettre la pression, sinon vous êtes sûrs de ne plus me lire pendant 1 mois de plus...

Bonnes lectures à tous !