Le 17 juin 1816, René Caillié s'embarque pour l'Afrique. Il a seize ans, et une seule ambition : être le premier à découvrir Tombouctou, la cité mystérieuse, au cœur de cette Terra Incognita dont aucun Blanc n'est revenu.
Lui réussira, car il a compris que "le haillon du mendiant est moins voyant que la tunique du roi". Pour traverser l'Afrique islamisée, le chapelet coranique est le meilleur des passeports. Désormais René Caillié s'appelle Abdallahi, l'esclave de Dieu, et c'est en pèlerin qu'il entrera à Tombouctou. Puis miné par les fièvres, défiguré par le scorbut, il lui faudra ensuite franchir le désert pour rejoindre Tanger...
L'esclave de Dieu de Roger Frison-Roche, 533 pages, Éditions J'ai lu, 1988
Mon avis : Je vais être assez rapide sur la chronique de cette biographie reprenant une partie de la vie de l'explorateur René Caillié, et en l'occurence la partie la plus importante puisque ce français s'était lancé seul dans un pèlerinage pour découvrir la cité de Tombouctou jusque là restée inconnue. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture. Non pas parce que ce livre est mal écrit ou encore parce que le périple de René Caillé n'était pas intéressant. Au contraire, l'auteur a une belle plume qui se lit très bien.
Par ailleurs, l'exploit réalisé par René Caillié est indéniable et surtout extraordinaire compte-tenu du contexte de l'époque et sachant qu'il a fait tout cela seul. On découvre un homme qui a su braver tous les obstacles sur son passage pour mener à bien son projet, malgré le scorbut qui le fait souffrir et allant jusqu'à faire croire qu'il s'est converti à l'Islam.
Finalement son périple et sa supercherie auront duré si longtemps qu'il ne semble plus savoir qui il est réellement, René Caillié ou Abdallahi ?... sans doute un mélange des deux après tout ce qu'il a vécu.
Malgré cela il m'a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à entrer dans ce récit. Je pense que j'ai commencé à vraiment m'y intéresser quand son projet commence à se concrétiser. Mais après cela j'ai tout aussi rapidement lâché. J'ai trouvé les évènements très redondants par rapport à certaines arnaques dont il va être victime notamment. Alors bien évidemment je ne remets absolument pas en question l'exploit accompli par René Caillié quand je parle de redondance. Il est évident que tous ces évènements ne font que confirmer le courage dont il a fait preuve pour traverser tout cela.
Mais voilà, les personnes qui me suivent sur le blog ou les réseaux sociaux savent que je suis plus axé thriller et Fantasy / SF. Avec L'esclave de Dieu j'ai voulu sortir de ma zone de confort pour changer un peu. Ce test ne fait que me confirmer que les biographies ne sont pas faites pour moi... J'ai toujours dit que je n'aimais pas les biographies alors que je n'en avais jamais lu... maintenant je peux le dire en étant crédible.
En tout cas, les personnes qui adhèrent tout à fait aux biographies, aux découvertes culturelles, aux voyages etc... y trouveront très probablement leur compte.
Lui réussira, car il a compris que "le haillon du mendiant est moins voyant que la tunique du roi". Pour traverser l'Afrique islamisée, le chapelet coranique est le meilleur des passeports. Désormais René Caillié s'appelle Abdallahi, l'esclave de Dieu, et c'est en pèlerin qu'il entrera à Tombouctou. Puis miné par les fièvres, défiguré par le scorbut, il lui faudra ensuite franchir le désert pour rejoindre Tanger...
L'esclave de Dieu de Roger Frison-Roche, 533 pages, Éditions J'ai lu, 1988
Mon avis : Je vais être assez rapide sur la chronique de cette biographie reprenant une partie de la vie de l'explorateur René Caillié, et en l'occurence la partie la plus importante puisque ce français s'était lancé seul dans un pèlerinage pour découvrir la cité de Tombouctou jusque là restée inconnue. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ma lecture. Non pas parce que ce livre est mal écrit ou encore parce que le périple de René Caillé n'était pas intéressant. Au contraire, l'auteur a une belle plume qui se lit très bien.
Par ailleurs, l'exploit réalisé par René Caillié est indéniable et surtout extraordinaire compte-tenu du contexte de l'époque et sachant qu'il a fait tout cela seul. On découvre un homme qui a su braver tous les obstacles sur son passage pour mener à bien son projet, malgré le scorbut qui le fait souffrir et allant jusqu'à faire croire qu'il s'est converti à l'Islam.
Finalement son périple et sa supercherie auront duré si longtemps qu'il ne semble plus savoir qui il est réellement, René Caillié ou Abdallahi ?... sans doute un mélange des deux après tout ce qu'il a vécu.
Malgré cela il m'a fallu une bonne centaine de pages pour réussir à entrer dans ce récit. Je pense que j'ai commencé à vraiment m'y intéresser quand son projet commence à se concrétiser. Mais après cela j'ai tout aussi rapidement lâché. J'ai trouvé les évènements très redondants par rapport à certaines arnaques dont il va être victime notamment. Alors bien évidemment je ne remets absolument pas en question l'exploit accompli par René Caillié quand je parle de redondance. Il est évident que tous ces évènements ne font que confirmer le courage dont il a fait preuve pour traverser tout cela.
Mais voilà, les personnes qui me suivent sur le blog ou les réseaux sociaux savent que je suis plus axé thriller et Fantasy / SF. Avec L'esclave de Dieu j'ai voulu sortir de ma zone de confort pour changer un peu. Ce test ne fait que me confirmer que les biographies ne sont pas faites pour moi... J'ai toujours dit que je n'aimais pas les biographies alors que je n'en avais jamais lu... maintenant je peux le dire en étant crédible.
En tout cas, les personnes qui adhèrent tout à fait aux biographies, aux découvertes culturelles, aux voyages etc... y trouveront très probablement leur compte.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire