31 décembre 2016

Bilan décembre 2016


Bonjour à tous. Décidément plus le temps passe, moins je le vois passer... ça fait peur... Il ne s'est rien passé de bien extraordinaire ce mois-ci. J'ai juste pris mon temps pour faire ma déco de Noël. Des difficultés en tout genre que ce soit perso ou au boulot. Il était temps que les congés arrivent, je commençais sérieusement à saturer, avec des personnes qui ne vous prennent pas au sérieux... pas facile de passer derrière un homme qui en impose dès qu'on le voit et qui avait de la bouteille, quand toi tu es une femme dans la trentaine qui débute... Je fais tout ce que je peux pour ne pas me laisser marcher sur les pieds mais parfois c'est fatiguant, et là j'avais atteint le summum de la fatigue... Je ne serais pas contre une semaine supplémentaire... Côté perso, c'est pas le top non plus, si bien que si faire une pause avec le boulot me fait du bien, en même temps j'ai plus de temps pour penser à des choses auxquelles je ne veux pas penser... Du coup l'année se termine très mal avec un moral au plus bas, et ça ne va pas s'arranger pour le 1er janvier... Je ne cherche pas à m'apitoyer, j'ai juste besoin que ça sorte. C'est dans ces moments-là que mon blog anonyme me manque... Là-bas au mois je n'avais pas peur de rentrer dans les détails, histoire de bien vider le sac. Ici je ne peux plus le faire. Mais passons à quelque chose de plus joyeux.

Ce mois-ci j'ai renoué avec le mercredi en musique avec Kin de KT Tunstall, qui s'écoute mais qui est loin d'être mon préféré et At Swim de Lisa Hannigan, qui est sublime !


Apparemment je me suis aussi réconciliée avec le cnéma puisqu'après avoir vu Les Animaux Fantastiques le mois dernier, j'ai vu Premier Contact avec Amy Adams, qui est un très beau film malgré quelques incompréhensions.

Niveau lecture je n'ai pas chômé puisque j'ai lu 9 livres ! Bon y a 2 BD mais n'empêche !




Pour je coup je ne suis pas du tout à jour sur les chroniques mais pas de panique elles vont arriver ! Il faut dire qu'avec Noël, ça ne laisse pas toujours beaucoup de temps. Si j'ai pu lire autant c'est parce que j'ai participé à la semaine à lire dont je vous parlerai dans un autre article dans la soirée. J'ai donc lu Le chant des corbeaux d'Erin Hart, qui m'a laissé un goût un peu amer. J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les enquêteurs du département V avec L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen. Petit teaser en attendant la chronique : Une avalanche de conséquences est officiellement le livre qui m'aura réconciliée avec Elizabeth George ! Je crois que je vais finir par m'arracher les cheveux avec Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright. J'ai terminé la première saison avec les épisodes 5 et 6 et j'ai monstrueusement besoin d'avoir l'intégralité de la saison 2 là, tout de suite, maintenant ! Les sept cadrans d'Agatha Christie a été un vrai petit régal. Bondrée d'Andrée A. Michaud s'est laissé dévorer le tout dans une ambiance très lourde. J'ai enfin découvert Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs et je dois dire que j'ai hâte de découvrir la suite. Et enfin j'ai terminé avec 2 bandes-dessinées : Les Carnets de Cerise, tome 2 : Le livre d'Hector de Joris Chamblain et Aurélie Neyret et Sans Famille, en version intégrale de Yann Dégruel.

Voilà, j'espère que de votre côté les lectures ont été aussi bonnes que les miennes. Je pense que je ferai le bilan de l'année 2016 quand toutes les chroniques seront postées de façon à pouvoir tout rassembler d'un coup sans avoir besoin d'y revenir.

Bon réveillon à tous !

22 décembre 2016

L'effet papillon

Si William Stark n'avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Ericksen, son boss au Bureau d'Aide au Développement, n'aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur, n'avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d'un réseau mafieux, n'aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers tout Copenhague pour l'empêcher de révéler à la police l'existence de ce corps qu'il a enterré de ses propres mains...

Pour stopper cet engrenage de la violence, l'inspecteur Carl Mørck et l'équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d'une affaire don les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l'intégrité politique du Danemark.




L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen, 660 pages, France Loisirs, 2015

Mon avis : L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen, la cinquième enquête du département V, nous fait découvrir de nombreux personnages. En particulier Marco, un adolescent arrivé illégalement au Danemark, que l'on va suivre tout au long de ce livre, alors qu'il est traqué par son clan et sa famille de voleurs pour trahison. Marco tente de communiquer avec la police, tout en essayant de ne pas se faire remarquer pour signaler le meurtre d'un homme dont il a découvert le corps. Tout porte à croire que celui-ci a été assassiné quelques années auparavant par la famille de Marco.

Comme toujours avec l'auteur, ce livre se lit facilement, difficile de le fermer une fois qu'on l'a ouvert. Il y a une certaine urgence à la lecture de ce livre, liée à la situation personnelle de Marco qui n'a pas une minute pour se poser. Il reste constamment sur le qui-vive et passe son temps à fuir encore et encore. Jussi Adler-Olsen nous plonge dans le monde des voleurs et mendiants. On découvre ainsi tout ce qu'ils sont capables de faire, n'hésitant pas à aller jusqu'à mutiler volontairement des enfants pour attirer la sympathie des gens.

Comme je le disais, on découvre beaucoup de personnages... Passé un certain nombre j'ai commencé à avoir un peu de mal et à devoir rester bien attentive pour ne pas être trop perdue mais j'ai finalement réussi à suivre. Marco, tout particulièrement est un personnage fort, malgré son jeune âge. Il a 15 ans. Les épreuves par lesquelles il passe sont de plus en plus difficiles mais malgré tout il persiste dans l'idée de révéler la vérité sur le meurtre d'un homme, même si cela l'oblige à trahir sa famille.
On retrouve bien évidemment Carl Mørck, toujours aussi bougon, mais en proie à ses propres démons qui, décidément, refusent de le quitter.
Assad, reprend tout doucement du service suite à l'agression dont il a été victime, à la fin de l'enquête précédente. On en apprend encore un peu plus sur lui. Mais sur ce point l'auteur sait jouer avec nos nerfs, plus il nous révèle de détails sur Assad, plus on est intrigué et plus on veut en savoir encore et encore... Ce n'est pas encore dans ce livre qu'on obtiendra toutes les réponses à nos questions.
Dans ce livre, le département V va se voir affubler d'une nouveau membre, qui ne fait pas l'unanimité. Toutefois Carl va découvrir la faille. Il ne reste plus qu'à voir où l'auteur va mener ce personnage dans les prochaines enquêtes.
Enfin Rose reste fidèle à elle-même, elle se voit confier un peu plus de mission et de responsabilité, ce qui n'est pas pour déplaire. L'évolution du personnage fait plutôt plaisir et permet de mettre en place des situations parfois assez cocasses.

Techniquement il n'y a pas vraiment d'énigme, pour autant l'auteur sait nous surprendre. Sur ce livre il a plutôt choisi la note psychologique, ce qui fonctionne très bien. On se laisse prendre du début à la fin. Comme je le disais, le livre est impossible à fermer une fois qu'on l'a ouvert. On se laisse complètement prendre dans le flot des évènements. J'ai particulièrement aimé le final, puisque l'enquête ne se résout pas totalement mais je n'en dirai pas plus.

C'était donc une excellente lecture que je recommande chaudement. En revanche, cela risque peut-être de plaire un peu moins aux amateurs d'énigmes bien tordues histoire de se torturer les méninges.

21 décembre 2016

Mercredi en musique #4


Bonjour à tous, je vous retrouve aujourd'hui pour une nouvelle chronique "musique". Et pas n'importe laquelle puisqu'il s'agit du troisième album de Lisa Hannigan, At Swim. Ceux qui me connaissent savent toute l'admiration que j'ai pour cette artiste. Je vous le dis de suite, ce troisième album est un délice !

Lisa Hannigan At Swim

Le premier titre, Fall, m'a pas mal destabilisée. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi si ce n'est que le registre n'était plus le même que sur les albums précédents... Et j'ai trouvé : on retrouve un peu beaucoup l'univers d'Agnes Obel.... je ne peux qu'adhérer. Attention, pour autant c'est loin d'être du copié/collé. La griffe de Lisa Hannigan reste plus que présente malgré tout.



L'écoute de Prayer for the Dying est plaisante, toutefois il s'agit d'un titre très doux, mélancolique. J'avoue avoir commencé à avoir des frayeurs avec ce titre.  D'une part je n'y accroche pas tant que ça et surtout j'avais peur que tout l'album reste sur une note de ce type. Le troisième titre, Snow, m'a rassurée avec plus de rythme, sans pour autant retrouver les airs entraînants et surtout enjoués des premiers albums. Un titre que j'apprécie énormément autant pour les paroles que pour le chant de Lisa Hannigan.



Lo continue sur cette lancée, encore plus rythmé que Snow et pourtant si on prête attention aux paroles, c'est loin d'être gai... Et c'est là où Lisa Hannigan fait fort : réussir à nous emporter autant que sur les albums précédents avec des thèmes bien peu joyeux.



Undertow reste dans la même veine tout en étant un peu moins rythmé. Puis vient le très beau Ora. Là encore un titre mélancolique, très calme,



Et BAM.... la perle de cet album, habituellement je parle de pépite quand j'aime une chanson, là c'est carrément une perle. Il s'agit de We, The Drowned. Ce titre est sombre, mais puissant : les paroles sont profondes vraiment sombres, Lisa Hannigan joue avec des intonations dramatiques dans sa voix. Et cette partie instrumentale... Le tout donne juste des frissons, ça monte crescendo façon Lisa Hannigan, c'est magnifique !

Anahorish est chanté à trois voix, le tout a capella. C'est très joli il faut le reconnaître, néanmoins je dois aussi admettre que ce n'est pas trop mon style de base. Mais, ça permet une pause histoire de se remettre du titre précédent avant l'arrivée de Tender qui reprend le schéma que l'on connaît maintenant bien chez l'artiste, et qui lui va comme un gant : rythmé, plutôt entraînant. Enfin on finit en douceur avec Funeral Suit et Barton qui clôturent à merveille cet album.

Pour conclure sur ce dernier album de Lisa Hannigan, At Swim, il marque clairement un tournant par rapport aux deux premiers albums. La marque de Lisa Hannigan reste clairement présente avec des airs qui, pour la plupart, restent rythmés, entraînants, avec toujours cet impression de force qui monte crescendo au fil des secondes. Mais on est loin des titres enjoués de ses prédécesseurs. Avec At Swim, Lisa Hannigan, nous sert un album mélancolique voire sombre sur certains titres. Elle ne nous avait pas habitués à ça, mais pour ma part, la recette fonctionne à merveille. J'avoue avoir du mal à retenir des titres en particulier, j'ai toujours autant de mal à les départager, comme toujours avec Lisa Hannigan. Chaque titre à sa spécificité qui fait qu'on ne peut pas le laisser de côté. Mais si je ne devais en retenir qu'un seul, ce serait We, The Drowned sans le moindre doute.

Si vous ne connaissez pas Lisa Hannigan, je vous conseille fortement de vous y intéresser. Tout le monde n'aimera pas c'est certain, mais beaucoup risque d'y trouver leur compte.

20 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #15


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George


"Il n'avait pas eu le temps de lui dire que cela lui était égal qu'elle ait menti pour les neveux et caché l'existence d'un mari, que cela lui serait égal si elle possédait trois jambes et deux têtes. Seul importait qu'ils soient tous les deux, ensemble. En somme, il était tombé fou amoureux d'elle." p. 31

19 décembre 2016

Premier contact

Quand j'ai vu la bande-annonce du film Premier contact avec Amy Adams, Jeremy Renner et Forest Whitaker, voir ce film était une évidence. D'une part pour les acteurs, d'autre part, et surtout, pour la trame générale. J'avoue, j'espérais clairement retrouver une ambiance façon Contact avec Jodie Foster et Matthew McConaughey. De ce point de vue, oui, je pense qu'on peut faire le rapprochement. Toutefois, heureusement, on est loin de la pâle copie !
Premier contact
Premier contact est un film de science-fiction qui nous plonge rapidement dans une ambiance lourde : nous découvrons Louise Banks, le personnage joué par Amy Adams, partager sa vie avec sa fille qui va malheureusement mourir des suites d'une maladie a priori orpheline (de mémoire le diagnostic n'est pas clairement stipulé). Un jour, des "coques", manifestement d'origine extra-terrestre, arrivent sur Terre, dans divers endroits du monde. En tant qu'experte linguistique, elle est appelée pour tenter d'entrer en communication avec les aliens (les Heptapodes), aidée par Ian Donnelly, interprété par Jeremy Renner, lui-même expert en mathématiques-physique. Au cours de leurs recherches, Louise va, de plus en plus, être victime de "flashbacks" impliquant sa fille. L'expérience de l'apprentissage du langage des Heptapodes dans sa globalité va s'avérer éprouvante pour beaucoup.

Le jeu des acteurs est parfait, tout particulièrement Amy Adams qui sait véhiculer les émotions du début à la fin du film. Elle est totalement dans le personnage. Un personnage qui permet de servir une histoire bouleversante.

Tout le long du film, on se laisse totalement berner sur un point en particulier. Je n'entrerai pas dans les détails pour ne pas gâcher le suspens. Mais quand on comprend le réel enchaînement des évènements au final... on dit chapeau à un scénario particulièrement bien ficelé. Aucun détail ne nous permettrait d'avoir de doutes.
Le principe général lié à l'apprentissage de la langue des Heptapodes est parfaitement construit, on pourrait s'y perdre, mais c'est tellement bien monté, que finalement on arrive à imbriquer les éléments les uns dans les autres.
Là où je suis un peu déçue, c'est sur le final : quand le générique est arrivé j'ai eu le sentiment qu'il manquait quelque chose (j'en parlerai plus bas dans une partie plus axée spoilers). Certaines choses ne sont pas claires et nécessiteraient plus d'explications.

Néanmoins, malgré ce dernier point négatif, c'est un très beau film, particulièrement touchant, émouvant, aussi bien par l'histoire que par le jeu des acteurs. J'ai bien l'intention de le revoir à sa sortie en DVD. Peut-être que le revoir à distance me permettra de mieux comprendre ces détails qui m'échappent.

Pour entrer plus dans les détails, je pars dans le spoiler : cette fin qui manque, c'est clairement la réponse à la question "pourquoi sont-ils sur Terre ?". On a une grande partie de la réponse mais pas toute la réponse. Il est question que les Heptapodes transmettent leur langage aujourd'hui, car ils auront besoin de l'aide des humains dans de très nombreuses années. Ma question est "pourquoi ?". Je m'attendais à une espèce de Flash Forward même rapide pour nous montrer en quoi ils auront besoin de l'humanité. Au lieu de ça... générique... je suis un peu restée sur ma faim.
Autre détail qui m'intrigue : alors que la Chine s'apprête à attaquer les coques, Louise appelle le général Shang pour le convaincre de tout arrêter. Pour se faire il est question qu'elle répète les mots de sa femme sur son lit de mort... en quoi cela aurait pu le convaincre ? Est-ce que quelque chose n'aurait pas été dit en plus. De ce point de vue, la traduction du mandarin en sous-titre aurait été aidante.

Ceci dit tout cela n'entâche pas la beauté de ce film que je vous conseille vivement de voir et revoir ! Et vous qu'en avez-vous pensé ?

Par respect pour les personnes qui n'ont pas vu le film, si quelqu'un veut discuter du film en entrant dans les détails, merci de préciser que vos commentaires contiennent des spoilers ;-)

16 décembre 2016

Le chant des corbeaux

Qui est cette rousse aux longs cheveux, dont la tête vient d'être déterrée dans une tourbière irlandaise ? Déterminés à mettre au jour l'histoire de cette femme, l'archéologue Cormac Maguire et la pathologiste Nora Gavin se heurtent à un autre mystère. Il y a tout juste deux ans, Mina Osborne et son petit garçon ont disparu. Leurs dernières traces s'arrêtent elles aussi dans la tourbière. En fouillant cette terre, décidément jalouse de ses secrets, Cormac et Nora vont découvrir que le passé sanglant de l'Irlande fait écho aux crimes d'aujourd'hui.

Le chant des corbeaux d'Erin Hart

Le chant des corbeaux d'Erin Hart, 483 pages, France Loisirs, 2004

Mon avis : La découverte de la tête d'une femme rousse dans une tourbière va faire revenir dans les esprits une affaire de disparition remontant à deux ans, concernant une mère et son fils. Le père, Hugh Osborne, a été et reste fortement suspecté. Toutefois aucune preuve n'a jamais permis de le confondre. Alors que Cormac et Nora, archéologues, enquêtent sur la femme retrouvée dans la tourbière, ils logent chez Hugh Osborne et vont se retrouver en plein milieu d'histoires de famille qui vont peut-être les amener à découvrir ce qui est advenu de Mina Osborne et son fils.

Je suis assez mitigée concernant ce livre. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Il est très bien écrit, on découvre avec plaisir l'Irlande, ses paysages, sa culture... mais je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir participer. Par là j'entends que l'auteure ne donne que très peu d'informations, si bien que je ne pouvais pas réfléchir par moi-même pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.

Les personnages ont tous un côté attachant pour autant, en particulier Nora. Parmi les "enquêteurs", c'est probablement le personnage qu'on découvre le plus d'un point de vue personnel.
Devaney quant à lui, qui a enquêté dès le départ sur la disparition de Mina Osborne, est un personnage buté, qui ne lâche pas l'affaire, et en même temps, sur le plan personnel j'ai trouvé son évolution touchante.
Cormac, bien qu'il soit lui aussi attachant, m'a globalement laissée plutôt indifférente.

Là où j'ai pris goût à ma lecture, c'est vers la fin, quand finalement on commence à avoir des révélations. L'auteure nous expose une histoire terrible, qui a bouleversé la vie de beaucoup de personnes. La façon dont elle le fait ne nous laisse pas indifférent. Ainsi si j'ai pataugé pour lire le livre, j'ai dévoré la fin. D'où ce sentiment mitigé : si j'ai vraiment aimé le final, j'aurais aimé avoir quelques indices au fil de la lecture. Finalement je n'ai été que spectatrice d'un bout à l'autre de cette enquête. De même que pour l'enquête connexe autour de l'histoire de cette femme qui a été retrouvée dans la tourbière, une histoire tout aussi bouleversante.

14 décembre 2016

Mercredi en musique #3


Bonjour à tous ! Ça faisait une éternité que je n'avais pas fait un "mercredi en musique". Ce n'est pourtant pas la matière qui manque, j'ai beaucoup de retard, ceci dit il s'agit de CD qui sont sortis depuis un bon moment maintenant, du coup ça ne me semble plus très adapté d'en parler comme si c'était une révélation. Alors à moins que je tombe sur un CD-pépite en rattrapant mon retard, je me concentrerai essentiellement sur les sorties plus récentes (même si elles commencent déjà à dater). Je vais donc reprendre ce rendez-vous avec KT Tunstall et son dernier album Kin.

KT Tunstall - Kin

À la première écoute de cet album, je n'ai pas du tout été emballée par les deux premiers titres.



Finalement après plusieurs écoutes je réalise que, si Hard Girls se laisse écouter mais sans plus, finalement le deuxième, Turned a Light On, a fini par tourner en boucle dans ma tête et j'ai rapidement fini par l'apprécier, il rappelle plutôt le premier album.



Maybe It's a Good Thing commence à devenir déjà plus punchy. Mais là où je suis totalement conquise, c'est sur Evil Eye qui me ramène tout droit vers Tiger Suit qui est mon album préféré de KT Tunstall.



Avec It took me so long to get here, But here I am, on découvre un son plus pop, des intonations qui étaient déjà présentes sur les titres précédents mais de façon moins évidente. Ça étonne un peu (ceci dit il fallait s'y attendre vue la pochette) mais on s'y fait assez facilement, et même si je préfère largement le son d'avant, j'adhère malgré tout à celui-là. Et le clip est franchement sympa, y en a qui ont du s'éclater à tourner ça !



On fait une petite pause douceur bien agréable avec On My Star. En revanche, même après plusieurs écoutes, je n'accroche pas du tout à Two Way, en duo avec James Bay, qui sonne "creux", pour le coup on est vraiment trop loin de ce que KT Tunstall a pu faire par le passé et pour ma part, ça ne passe tout simplement pas. Run on Home est agréable à écouter mais ne retient pas mon attention pour autant. Kin est la petite pépite de l'album, que ce soit la partie instrumentale qui nous embarque totalement ou tout simplement les paroles et la voix de KT Tunstall... à écouter encore et encore. Everything has its shape est particulièrement entraînant, là encore on retrouve un son très pop.



On termine avec Love is an Ocean qui nous ramène à nouveau dans le passé vers les premiers albums de KT Tunstall. Un de mes titres préférés sur cet album. Si je devais retenir quelques titres je dirais Maybe It's a Good Thing, Evil Eye, It took me so long to get here, But here I am, Kin, Everything has its shape et Love is an Ocean.

Kin est loin d'être mon album préféré de KT Tunstall, pour autant il reste agréable à écouter, avec des styles finalement assez variés d'un titre à l'autre. Alors pour ceux qui écoutent KT Tunstall : qu'avez-vous pensé de cet album ? Convaincus ou pas ?

13 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #14


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen



"William tourna la tête vers le soleil incandescent sur le point de disparaître derrière la cime des arbres, et vers les groupes d'hommes à l'air las, marchant au bord de la route, la machette à la main." p. 31

12 décembre 2016

Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible

Ils sont seuls, ou réunis en petits groupes. Certains d'entre eux avaient déjà rêvé de tout ce qui s'est passé. Ils l'attendaient, se sont préparés, sans vraiment savoir à quoi.
Stupéfaits, abasourdis, les autres s'efforcent d'affronter l'inconcevable.
Brent Foster, à la recherche de son fils et de sa femme dans un New York de cauchemar ; Luca, le petit garçon qui suit son instinct, protégé par un étrange totem ; Charlie qui a cru, l'espace d'un instant, que cette Terre
déshumanisée serait un monde meilleur ; Boricio, le tueur-né qui va devoir trouver sa place entre les proies et les prédateurs...
Tous sont liés. Et ces voix qui défient leur raison vont les réunir.
Mais d'abord, sur leur route, se dresse l'abominable.


Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible de Sean Platt et David Wright

Yesterday's Gone, saison 1, épisodes 3 et 4 : Aux frontières du possible de Sean Platt & David Wright, 205 pages, Fleuve Éditions, 2016

Mon avis : J'avoue avoir un peu de mal à donner mon avis sur ce livre. C'est probablement la raison pour laquelle j'ai traîné pour le mettre par écrit. Les épisodes, comme les deux premiers, sont assez courts. On en apprend un peu plus sur les personnages, on découvre un peu plus de détails concernant les évènements actuels mais pas encore suffisamment pour se faire une opinion bien définie. Pour le moment, tout ce que je peux dire, suite à la lecture de ces troisième et quatrième épisodes, c'est que ma curiosité est méchamment testée voire torturée, et que j'ai plus que hâte de découvrir les deux derniers épisodes de la saison pour savoir où les auteurs veulent nous emmener avec tout ça.

Pour le moment, j'ai trouvé les descriptions peu détaillées concernant les créatures qui s'en prennent aux survivants, du moins pas suffisamment pour commencer à les imaginer. Pour ma part je me mets un peu dans l'ambiance Falling Skies en lisant les livres mais je suis peut-être totalement à côté de la plaque...

Le mystère s'épaissit de plus en plus. On commence à assister à des scènes de plus en plus étranges qui font dire que certains personnages sont "manipulés" (on en avait un avant-goût dans les deux premiers épisodes) que ce soit dans un sens ou dans un autre, autrement dit par des méchants, ou qui sait peut-être des bons, pourquoi pas. En tout cas difficile pour le moment, de savoir si on est en train de se faire mener en bateau ou pas. J'espère avoir un début de réponse avec les deux derniers épisodes de la saison, sinon je vais devoir acheter d'urgence la saison 2 !

11 décembre 2016

In My Mailbox #8

In My Mailbox
Mis en place par Kristi du blog The Story Siren, In My Mailbox est le moyen de partager les livres reçus/achetés sur la semaine (sauf qu'ici je le fais sur le mois). En France, le rendez-vous a lieu sur le site de Lire ou Mourir.

Bonjour à tous, j'espère que vous passez un bon weekend avec un bon livre dans les mains. On se retrouve pour faire le point sur mes acquisitions du mois. Le moins que je puisse dire est que je ne suis pas très fière de moi. Pas du tout même... J'ai 15 livres à ajouter à ma PàL... J'ai craqué pour de bon, je suis faible !


La première vague d'achats compulsifs a eu lieu fin novembre, d'abord chez France Loisirs avec Cadran de Sébastien Bouchery. La couverture m'a vraiment fait envie, alors que je ne sais pas du tout de quoi il parle. J'ai également acheté La 5e vague de Rick Yancey. Ça fait un petit moment que cette saga me tente mais je n'osais pas me lancer de peur de ne pas aimer et finalement j'ai craqué. La mariée était en blanc de Mary Higgins Clark et Alafair Burke a également rejoint ma PàL, parce que dès que c'est Mary Higgins Clark je cherche pas à comprendre, j'achète, cela même alors que je suis très en retard dans la lecture de ses livres... Demonica de Hervé Gagnon ne me tentait pas vraiment sur le catalogue mais quand je l'ai vu en magasin j'ai vu la couverture autrement et il me le fallait. Oui parce que, contrairement aux apparences, quand je vais en librairie, j'y vais avec une liste bien précise de ce que je vais acheter et j'ai interdiction formelle de m'attarder sur les autres livres de façon à ne pas craquer... Je ne devais acheter que 3 livres ce jour-là... Finalement j'en ai acheté 4 chez FL et j'ai fait un crochet totalement inattendu à la librairie d'à côté... j'ai pas compris ce qui s'est passé, d'autant que j'ai acheté 4 livres de plus là-bas...


... à savoir le deuxième tome des Carnets de Cerise, Le livre d'Hector de Joris Chamblain et Aurélie Neyret (j'ai vraiment hâte de retrouver Cerise dans une nouvelle aventure), Bondrée d'Andrée A. Michaud (mon œil a été très mystérieusement attiré par la couverture que je trouve juste superbe et qui annonce des sueurs froides bien carabinées), Le problème à trois corps de Liu Cixin (il me semble que c'est un tome 1, le côté SF m'a de suite fait envie, et la couverture est également très belle), et enfin le premier tome de La main de l'empereur d'Olivier Gay, un auteur que j'ai envie de découvrir depuis quelques temps maintenant.


J'ai été contactée récemment par l'auteur de Terre de Sendre via Babelio, Matthieu Fichez, qui m'a présenté son livre. Il s'agit d'un tome 1. Il y a pas mal de retours positifs. Pour le moment il n'y a pas de version papier mais j'ai malgré tout acheté la version numérique : pas de raison de laisser un auteur de côté sous ce prétexte, d'autant qu'il s'agit d'un nouvel auteur donc autant le soutenir.


Récemment j'ai craqué pour le tome 1 de Bleu Blanc Sang de Bertrand Puard. Ce livre m'intrigue beaucoup et je dois dire que la vidéo trailer de Clélia de la chaîne BrodyBooks y est pour beaucoup. J'ai également tellement entendu parler de la saga Le Pays des Contes de Chris Colfer que j'ai décidé d'acheter les 2 premiers tomes, même si je suis pour le coup bien loin de mes lectures habituelles !


Enfin tout dernier craquage cette semaine, de nouveau chez France Loisirs (faut dire que j'avais encore atteint les 100 points...) d'où je suis ressortie avec Mortelle tentation de Christophe Ferré dont la couverture est parfaite (en espérant que l'intérieur le soit aussi), Méthode 15-33 de Shannon Kirk et enfin Tout feu tout flamme de Richard Castle.

Bon, j'espère que vous avez été plus sages que moi ! Sur ce je vous laisse, j'ai 3 fournées de cookies à préparer pour le boulot demain. À bientôt...

06 décembre 2016

Le Mardi sur son 31 #13


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Le chant des corbeaux d'Erin Hart



"Trop occupé à se reprocher sa conduite envers elle, il en avait oublié à quel point elle était séduisante, et fut soulagé que l'excitation du moment ait apparemment dissipé tout malaise au sujet de leur dernière rencontre." p. 31

05 décembre 2016

Cérémonies barbares

Article écrit le 07/08/2009

Cérémonies barbares d'Elizabeth George
La découverte, dans un cimetière de campagne, du corps nu et torturé d'un jeune pensionnaire de Bredgar Chambers fait voler en éclats la quiétude feutrée du prestigieux établissement.

Chargés d'élucider l'affaire, l'inspecteur Thomas Lynley et le sergent Barbara Havers vont enquêter dans l'école privée plusieurs fois centenaire, où les maîtres mots sont honneur et droiture. Qui a assassiné le petit Matthew Whateley, et pourquoi? Comment se fait-il que son cadavre ait été retrouvé si loin de l'école? Pourquoi, dûment muni d'une autorisation de sortie pour le week-end, a-t-il menti sur sa destination? A mesure qu'ils interrogent pensionnaires et membres du personnel, les deux enquêteurs de Scotland Yard prennent conscience qu'il se passe des choses bizarres, voire monstrueuses, au sein de cette petite communauté de privilégiés.


Mon avis: Voici un roman bien noir signé par Elizabeth George. Si dès le début on a déjà une idée de ce qui se passe dans l'école, jusqu'à la fin on se demande jusqu'où on va s'enfoncer dans l'horreur.

Les parents de Matthew étaient touchants, en particulier son père qui se rend compte brutalement que son fils ne sera plus jamais là à la fin du roman.

Ce que je ne comprends pas, c'est que Lynley n'est pas dénoncé l'un des professeurs: pourquoi? Au nom de ce fichu code d'honneur? Croit-il vraiment qu'il saura maîtriser ses pulsions? Que se passera-t-il quand les photos ne suffiront plus? Après tout il a l'embarras du choix: des enfants il en a tout autour de lui!

Du côté des personnages, Havers perd son père, ce qui va amener Lynley à revoir ses relations avec Havers sous un autre oeil! Helen est de retour mais je ne vous en dirai pas plus! (oui je sais je suis une véritable tortionnaire!!) On a également beaucoup de passage en rapport avec Deborah et Simon, ce qui nous permet de les cerner un peu mieux, on assiste d'ailleurs à des moments plus qu'émouvant.

01 décembre 2016

Book Jar and others #5


Et me revoilà pour un nouvel article du rendez-vous Book Jar and others. On en est au cinquième et je me rends compte que j'apprécie vraiment ce rendez-vous qui me permet de tirer au sort et découvrir l'un des livres que je vais livre, et d'un autre côté, pouvoir choisir le reste de mes lectures.

Sans plus attendre, roulement de tambour :

je vais lire Le chant des corbeaux d'Erin Hart. La couverture est plutôt tentante et intrigante. Je suis contente d'être tombée dessus. Ce n'est pas le livre vers lequel j'irais spontanément car plutôt discret dans ma bibliothèque.

Le reste de ma PàLM de décembre est assez conséquente. Je me fais plaisir ce mois-ci, qui dit décembre, dit froid, dit chocolat chaud et couverture et bon bouquin !

J'ai donc prévu de lire L'effet papillon de Jussi Adler-Olsen que j'ai envie de lire depuis un bon moment maintenant, Une avalanche de conséquences d'Elizabeth George, en espérant de tout cœur que ce livre va me réconcilier pour de bon avec l'auteure, les deux derniers épisodes de la première saison de Yesterday's Gone de Sean Platt et David Wright, L'avènement de la chose, je viens de terminer le précédent et j'ai hâte de lire celui-ci mais je préfère espacer un peu pour laisser durer le suspens ! Et enfin je vais lire Les sept cadrans d'Agatha Christie pour terminer l'année... enfin presque : j'ai bien envie de participer à la semaine à lire organisée pour la première fois par Lili, de la chaîne Lili bouquine via le groupe Facebook du Week-end à 1000 :-D

Si j'y participe je pense que je vais en profiter pour lire les dernières réceptions / acquisitions qui me font vraiment envie, histoire de bien finir l'année en mode cocooning absolu !

Et vous la semaine à lire, vous pensez y participer ?

30 novembre 2016

Bilan novembre 2016


Encore un mois qui vient de s'écouler. C'est fou la vitesse à laquelle le temps passe. Pour ma part ce mois-ci n'a pas été extraordinaire. Je ne sais pas si le temps y fait, mais le moral n'était pas trop présent (ceci dit je sais pourquoi à la base). Heureusement qu'il y a eu le week-end à 1000 auquel j'ai participé pour la deuxième fois, ça m'a permis de m'évader un peu de la réalité. Avec le froid grandissant et surtout la pluie, je suis très peu sortie, finies les promenades sur la voie verte, ou en tout cas considérablement ralenties. Sinon je me suis amusée à acheter des dragées surprises de Bertie Crochue.... j'ai été faible : j'ai trié tous les bons, et j'ai laissé les autres de côté pour plus tard quand j'aurai le courage.... Mais y a eu un problème : suis tombé sur ver de terre au lieu de cannelle, comme ça sans prévenir. Une horreur, je n'ose même pas imaginer le goût des autres... Du coup j'ai abandonné !

Les dernières nouvelles pour Punky : elle est en pleine forme, elle crapahute mieux que jamais. Ce week-end, on l'a retrouvée sur mon appui fenêtre au premier étage, attendant patiemment que je vienne lui ouvrir pour partir à la conquête de mon lit. Pour y accéder, c'est pas simple. Son frangin Moostik a essayé de venir une fois, il était en panique parce qu'il n'arrivait plus à descendre, depuis il n'a plus jamais essayé... et elle n'a plus qu'un œil. C'est bon elle a retrouvé son train-train.

Pour la première fois depuis longtemps, je suis allée au cinéma pour voir Les Animaux Fantastiques que j'ai adoré ! Prochain ciné prévu : Premier contact qui a l'air pile poil dans mes goûts.

Côté livres, j'ai éclusé ma PàLM de novembre. Enfin presque : je n'ai pas encore terminé les épisodes 3 et 4 de la saison 1 de Yesterday's Gone, mais je le dévore ce soir !


J'ai donc lu le premier tome de la série Outlander de Diana Gabaldon : Le chardon et le tartan qui ne m'a pas franchement satisfaite même si j'aime l'idée de base. Martha Grimes m'a un peu déçue avec Le crime de Mayfair, mais je ne suis pas fâchée avec l'auteure pour autant. J'ai enfin terminé la série peu mémorable des Enquêtes de Setna de Christian Jacq avec le tome 4 : Le duel des mages. J'ai lu Harry Potter et l'enfant maudit de Jack Thorne, une lecture agréable qui nous replonge dans l'ambiance Harry Potter, mais peu crédible. J'ai découvert La Boutique Vif-Argent de Pierdomenico Baccalario avec le premier tome, Une valise d'étoiles, qui a été très sympathique. Les profondeurs de James Grippando ne m'a absolument pas convaincue, et m'a laissé un très mauvais arrière goût de déjà-lu... Une très agréable surprise avec un livre arrivé dans ma boîte aux lettres alors que je ne l'attendait plus : il s'agit de Poussières d'os de Karin Salvalaggio qui m'a été envoyé par Bragelonne dans le cadre d'une édition de Masse Critique sur Babelio, un livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire malgré quelques longueurs. Et enfin, je ne peux pas encore vous dire ce que j'en pense puisque je le termine ce soir : les épisodes 3 et 4 de la première saison de Yesterday's Gone, Aux frontières du possible. Au total, j'en suis à 8 livres, merci le week-end à 1000 ! En faisant ce bilan, je me rends compte que très peu de livres m'ont plus ce mois-ci. J'espère que le mois prochain sera plus intéressant.

Je pense avoir trouvé mon rythme avec le blog. J'espère qu'il en sera ainsi encore un bon moment. M'accorder des pauses lectures dans la journée fait vraiment du bien, et parler de mes lectures me fait vraiment plaisir. Je pense essayer de me rendre un peu plus souvent au cinéma, histoire de me changer les idées. Il n'est donc pas impossible de voir passer des "critiques" ciné à l'occasion sur le blog. Ça fait du bien de changer un peu de routine de temps en temps !

Sur ce j'espère que vous allez bien, on se retrouve demain pour la PàLM de décembre. Et vous les bilans lecture, ça donne quoi ?

28 novembre 2016

Les Animaux Fantastiques

Et non, je ne vais pas innover, les posts sur la série dérivée d'Harry Potter, Les Animaux Fantastiques, pleuvent sur la blogo depuis presque une semaine. J'ai enfin pu le voir hier soir. Voici donc mon avis sur ce film.

Les animaux fantastiques

Pour commencer je ne ferai pas de comparaison avec Harry Potter, pour la simple et excellente raison que, si le film Les Animaux Fantastiques n'existerait pas sans Harry Potter et si les univers se rejoignent forcément, il n'en reste pas moins que les films n'ont absolument rien à voir. Pour commencer je l'ai trouvé beaucoup plus sombre, en particulier vers la fin. À mes yeux, nul doute que le film, et les suivants, s'adresse aux lecteurs des livres, qui ont grandi avec Harry, et qui, aujourd'hui, sont des adultes de taille à affronter des scènes bien plus sombres que ce qu'on a pu voir dans les derniers tomes d'Harry Potter.
Le fait que nous nous trouvons essentiellement face à des sorciers expérimentés , en dehors d'un "Non-Maj'", l'équivalent américain des "Moldus", renforce fatalement cette impression avec des scènes encore plus dynamiques. Alors certains me diront, sombre peut-être, mais principalement sur la fin. Certes, mais rappelons qu'il s'agit du premier film d'une série et qu'il faut bien commencer par présenter les personnages d'une part, et les animaux fantastiques de Norbert Dragonneau d'autre part, ce qui ne se fait pas en 5 minutes. Ceci est un film d'introduction. Pour ma part quand je vois le merveilleux final qu'on a eu aussi bien du point de vue rebondissements, que du point de vue visuel, j'ai plus que hâte de découvrir la suite qui va probablement monter en puissance sur tous les plans.

J'ai particulièrement apprécié l'effort fait pour s'affranchir de l'étiquette Harry Potter. Pour commencer nous ne sommes pas à Londres mais aux États-Unis, et plus précisément à New York dans les années 20'. Donc un lieu différent et une période différente, période d'ailleurs idéale pour placer ce genre d'évènements.
Le tout allant avec la bande son parfaitement adaptée à l'époque, un vrai régal pour les oreilles. À tel point que j'ai bugué en entendant la bande son d'Harry Potter vers la fin. Autant dans les premières images, ça ne me choquait pas et m'a permis de me replacer rapidement dans l'ambiance, autant sur la fin, ce n'était plus du tout adapté...
Autre détail permettant cette démarcation par rapport à Harry Potter : les appellations qui sont différentes. Encore une fois nous sommes aux États-Unis, si bien que certains titres peuvent être différents. À titre d'exemple, je le disais plus haut, les "Moldus", s'appellent ici des "Non-Maj'".

Côté casting, c'est un sans-faute. Ce que je reprochais aux films Harry Potter était le fait que certains (je dis bien certains, pas tous) acteurs surjouaient et en rendaient presque leur personnage antipathique. Dans Les Animaux Fantastiques, chaque acteur, les bons comme les méchants, incarne à la perfection son personnage. Une nette préférence pour Alison Sudol. J'avais eu l'occasion de découvrir ses talents d'actrice dans la série DIG. Elle semblait plutôt convaincante même si elle ne faisait pas partie des acteurs les plus souvent vus. Mais, ici, le rôle de Queenie Goldstein lui va comme un gant. Si son personnage semble léger et frivole à première vue, elle est bien plus forte qu'il n'y paraît, et j'ai hâte de découvrir l'évolution de son personnage.
Norbert Dragonneau est un personnage extrêmement attachant, rencontrant de sérieuses difficultés à nouer des relations quelconques avec des êtres humains, et même tout simplement à communiquer, mais plus que doué avec les animaux. Eddie Redmayne est plus que convaincant dans ce rôle. Là aussi, son évolution en ce qui concerne sa capacité à communiquer avec les autres promet des scènes assez cocasses (parce que oui  il y a aussi de l'humour par moment) ou à l'inverse très touchantes, comme c'était déjà le cas à la fin de ce premier film.
Jacob Kowalski, incarné par Dan Fogler, n'est pas en reste. À première vue, on le croirait froussard, il est même à l'origine de pas mal de scènes humoristiques, mais pour un Non-Maj', on peut dire qu'il s'adapte rapidement à la situation et qu'il n'a pas froid aux yeux.
Enfin reste le personnage de Porpentina Goldstein, la sœur de Queenie, une ancienne Auror, incarné par Katherine Waterston. Elle me fait l'effet d'une Auror particulièrement douée, très intuitive mais peu réfléchie, et un peu trop impulsive ce qui lui a d'ailleurs coûté son statut d'Auror.

Enfin pour ce qui est de l'intrigue, on se laisse complètement mener en bateau jusqu'à la fin. Le rebondissement de dernière minute est donc parfait, avec, comme je le disais plus haut, un final épatant, y compris au niveau visuel. Bref, vous l'aurez compris le final vend du rêve pour les prochains films !

Pour finir, pour ceux qui n'ont pas eu le courage de tout lire : foncez voir Les Animaux Fantastiques, mais n'y allez pas en espérant y retrouver l'ambiance Harry Potter, vous seriez déçus, et pourtant ce film est parfait !

24 novembre 2016

Poussières d'os

Un matin, des coups retentissent à la porte. Encore adolescente, Grace prend peur. Cette enfant sauvage vient de subir une greffe du cœur et refuse d’ouvrir à l’inconnue qui crie son nom. Quelques instants plus tard, elle assiste au meurtre de cette femme dans la neige. Il s’agit de sa mère, qu’elle n’a pas vue depuis onze ans.
Enceinte jusqu’au cou, l’agent Macy Greeley est chargée d’enquêter sur cet assassinat et sur le passé de Grace. Elle revient sur les lieux d’une ancienne affaire, la disparition d’un groupe de jeunes filles à la frontière canadienne, des années plus tôt…


Poussières d'os de Karin Salvalaggio

Poussières d'os de Karin Salvalaggio, 329 pages, Bragelonne, 2016

Mon avis : Avant tout je tiens à remercier Babelio et les éditions Bragelonne pour cette lecture, lue dans le cadre d'une édition de masse critique. Et je remercie tout particulièrement les éditions Bragelonne : pour la petite histoire ce livre aurait du arriver un mois plus tôt... Il s'est malheureusement perdu dans le labyrinthe lapostique et n'est jamais arrivé à bon port. Compte-tenu de la date d'envoi affichée sur le colis, nul doute que l'éditeur a effectué un deuxième envoi, or absolument rien ne l'y obligeait, d'autant que rien ne prouvait que le livre n'était pas arrivé. Donc oui, vraiment, merci Bragelonne !

À 18 ans, Grace Adams, abandonnée par sa mère à l'âge de 7 ans, vit avec sa tante dans une maison assez reculée par rapport au reste de la ville. Elle se remet lentement d'une intervention pour une greffe cardiaque. Un jour, alors que sa tante est sortie, elle va assister au meurtre d'une femme par la fenêtre de sa chambre. Tiraillée entre la peur de faire face au meurtrier et celle de venir en aide à cette inconnue, elle finit par sortir la rejoindre dans la neige et va alors découvrir qu'il s'agit de sa mère, méconnaissable tant elle a maigri.
Macy Greeley, à deux doigts d'accoucher, se retrouve sur l'enquête. Si elle a été choisie ce n'est pas par hasard : elle a déjà enquêté dans cette même ville, dix ans plus tôt, sur une affaire de disparition. Dès lors la seule question qui se pose : qui a tué la mère de Grace et pourquoi ?

Le style de l'auteure est agréable à lire. Les descriptions ne sont pas trop lourdes, mais largement suffisantes. En revanche j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, en particulier concernant le personnage de Jared, l'un des ambulanciers qui a secouru Grace après qu'elle ait rejoint sa mère. L'auteure a beaucoup trop insisté sur sa vie personnelle à mon goût. Connaître les personnages s'est une très bonne chose, mais pas de là à empiéter sur le reste de l'histoire sans y apporter d'éclaircissements. Mise à part ce point de détail, je n'ai pas rencontré d'autre difficulté particulière.

Le personnage de Grace est assez complexe, on a beaucoup de mal à la cerner mais on va finir, petit à petit, par comprendre ce qui l'a amenée à développer une personnalité si particulière. J'ai particulièrement eu du mal à déterminer si elle faisait preuve de courage ou d'insouciance absolue. Le fait qu'elle parte rejoindre sa mère alors qu'un tueur rôde dehors et qu'elle ignore même qu'il s'agit de sa mère en est un premier exemple.
Macy, de son côté, est un personnage attachant mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle reste attentive aux moindres détails et sait se montrer particulièrement attentionnée.
Enfin Jared est un personnage attachant lui aussi, mais en même temps on a un peu envie de le secouer par les épaules pour lui ouvrir les yeux sur son attitude. Pour le coup, il est un peu trop attentionné, au point de ne pas se rendre compte qu'il peut laisser planer le doute sur ses intentions / sentiments avec certaines personnes, ce qui va lui valoir pas mal de problèmes.

L'énigme est relativement complexe et plutôt sordide. Il faut dire que l'auteure reste plutôt avare en révélations dans la première partie du livre. Il est donc difficile ne serait-ce que d'essayer de se faire une opinion, tant on manque d'informations. Pour autant cette première partie n'est pas ennuyeuse, loin de là. Au contraire elle permet d'asseoir au mieux le caractère de chacun (mais un peu trop pour Jared, comme je le disais plus haut). Par la suite, les révélations vont être distribuées au compte-goutte, le tout jusqu'au final, dont on finit par se douter mais vraiment juste au moment d'arriver au point crucial, parce que l'auteure le veut bien. Avant cela, pour ma part, je ne me serai doutée de rien. J'ai trouvé le final assez original, dans le sens où on ne le vit pas, du moins pas entièrement. Si on assiste à une bonne partie des évènements avec les personnages, une deuxième partie est rapportée par la suite, ce qui permet de nous laisser pendant 2 ou 3 pages, le temps de la transition, avec pas mal de questions, auxquelles l'auteure va finir par répondre.

J'ai donc passé un excellent moment avec Poussières d'os. Encore merci à Babelio et Bragelonne pour m'avoir permis de découvrir cette auteure. Il ne reste plus qu'à attendre qu'elle sorte un prochain livre.

23 novembre 2016

Les profondeurs

Les marais des Everglades sont troubles, ce matin. On vient de trouver le corps d’une femme. Une femme noire. Abe est procureur, réputé irréprochable et sans tache et, pour lui, cette scène de crime n’est pas différente d’une autre. Mais quand on identifie le corps, et que l’agent Victoria Santos lui demande s’il connaît cette femme, Abe hésite à répondre… Une seconde d’hésitation qui le propulse du côté des suspects. Et l’entraîne dans les profondeurs d’une spirale infernale le jour où sa propre femme, Angelina, disparaît à son tour.

Meurtres en série. Infidélités conjugales. Secrets inquiétants. Machination.
Qu’y a-t-il vraiment sous la surface des êtres et des choses ?


Les profondeurs de James Grippando

Les profondeurs de James Grippando, 395 pages, Mosaïc, 2015

Mon avis : Alors qu'un tueur en série sévit à Miami, le corps d'une jeune femme est retrouvé. Les enquêteurs doutent rapidement qu'il puisse s'agir d'une nouvelle victime du tueur en série. Jusqu'à présent, toutes les victimes étaient des femmes blanches ayant une relation avec un homme noir. Or la nouvelle victime est une femme noire. Il s'agit de Tyla Tomkins, une avocate largement reconnue dans sa profession, qui semble avoir eu un certain nombre d'aventures avec des hommes mariés. Abe Beckham, lui-même avocat, récemment remarié suite au décès de sa première femme, va très vite faire partie des suspects. Il arrive même en première place pour Victoria Santos, agent du FBI, qui va tout faire pour prouver sa culpabilité.

J'ai eu du mal à me plonger dans cette lecture pour plusieurs raisons. Pour commencer, l'auteur commence en écrivant à la première personne, le narrateur étant Abe Beckham. Et comme ça sans prévenir, après quelques chapitres, on abandonne le "je" pour arriver à de la narration en partant du côté de Victoria Santos, et on alterne comme ça tout au long du livre. Si encore on avait une sorte de sous-titre pour prévenir, mais de cette façon je peux vous dire que sur le premier changement on bloque complètement et on se demande si on n'a pas changé de livre sans s'en rendre compte... Côté description, le tout est plutôt bien dosé, ni trop, ni pas assez. L'auteur nous donne juste ce qu'il faut pour nous guider mentalement tout en laissant une marge de manœuvre à notre imagination.

Je ne vais pas trop rentrer dans le détail des personnages, sous peine de faire trop de révélations. Avant tout, j'ai trouvé que Victoria Santos était un personnage plutôt manipulateur : je donne telle info à telle personne, l'inverse à telle autre personne et on va voir ce que ça donne. Si bien qu'au final, même le lecteur ne sait plus ce qu'elle pense.

Pour ma part, l'énigme est très rapidement retombée comme un soufflé. J'ai vu venir le final très rapidement. Même si l'auteur laisse planer le doute, il n'a pas réussi à me leurrer. C'est cousu de fil de blanc et ça rappelle très fortement un livre excellent un peu plus ancien qui a connu une non moins excellente adaptation sur le grand écran. J'avais déjà à peu près une idée de ce qui se tramait, mais même pas arrivée au tiers du livre, un évènement m'a convaincue que je ne me trompais pas, et tout me criait le titre de cet autre livre (je vous en dis plus tout à la fin, en spoilers). On va jusqu'à retrouver les personnages dans la même situation dans le final.

Ce livre ne m'a absolument pas convaincue. J'ai plutôt eu l'impression de lire un très mauvais remake d'un autre livre. Pour le coup je ne suis pas pressée de découvrir l'autre livre de l'auteur qui traîne dans ma PàL...

On en arrive aux SPOILERS, histoire de pouvoir être plus claire. Et oui, certains livres nécessitent qu'on en passe par là pour être le plus précis possible.

Le livre auquel je n'ai pas pu m'empêcher de penser est bien évidemment Les Apparences de Gillian Flynn qui était inscrit en filigrane tout au long du livre. Quand on découvre que des messages laissés par Tyla Tomkins, la victime, sur le répondeur du portable d'Abe, ont mystérieusement disparus, tous les personnages se torturent les méninges pour savoir qui a bien pu avoir accès au téléphone... Aucun n'a eu le réflexe d'aller au plus proche : sa femme, Angelina... C'était pourtant le plus logique. J'avais envie de leur hurler : "mais sa femme bon sang, sa femme !". Alors quand en plus, cette même Angelina disparaît, le tout dans un contexte qui laisse clairement le doute sur des violences conjugales d'un point de vue extérieur... ben là finis les doutes, c'est juste une évidence. Alors même quand l'auteur nous révèle qui a tué Tyla, je savais très bien, que cette personne avait forcément été manipulée, et je savais par qui. À aucun moment de ma lecture je n'ai été surprise. L'auteur a même poussé le vice jusqu'à finir sur les mêmes circonstances pour le couple Abe/Angelina, que pour le couple Nick/Amy dans Les Apparences. C'est dommage, parce que l'idée de base est très bonne, mais ça sent le réchauffé, et en plus le mauvais réchauffé là où Gillian Flynn a été excellente.

22 novembre 2016

La Boutique Vif-Argent, tome 1 : Une valise d'étoiles

Finley, qui vit dans le paisible village écossais d'Applecross, a toujours préféré aller à la pêche plutôt qu'à l'école. Mais ce n'est pas du goût de ses parents. Puni, le voilà obligé de remplacer le facteur dans sa tournée d'été. Un jour, il doit remettre à une certaine famille Lily une lettre envoyée par le mystérieux «Club des Voyageurs Imaginaires». Comme par enchantement apparaît alors une étrange boutique rouge, et surgit la fille la plus étonnante que Finley ait jamais rencontrée: Aiby Lily.
Bientôt, ils se trouvent confrontés à des événements inexplicables, des énigmes insolubles et de redoutables ennemis...
Ainsi commencent les aventures extraordinaires de l'intrépide Finley McPhee et de l'irrésistible Aiby Lily.




La Boutique Vif-Argent, tome 1 : Une valise d'étoiles de P.D. Baccalario, 236 pages, Gallimard Jeunesse, 2015

Mon avis : Pour commencer je resitue un peu le contexte dans lequel j'ai été amenée à lire ce livre. J'avais acheté les deux premiers tomes de cette série il y a un an pour ma nièce, avec également la série Malenfer. La connaissant j'ai voulu les lire avant elle pour voir si elle comprenait ce qu'elle lisait ou si elle se contentait de lire pour dire qu'elle lisait... Grand bien m'a pris. J'avais acheté les livres à la Fnac, et ils n'étaient pas forcément très bien rangés, si bien qu'au lieu de s'adresser à des enfants de 8 ans, ce serait plutôt un public de 10 ans... Donc ce n'est pas grave, on attend un peu et on retestera. Donc maintenant je me lance sur la lecture de La Boutique Vif-Argent.

Dans ce premier tome, nous allons faire la connaissance de Finley qui n'est pas le plus grand adepte de l'école, préférant partir pêcher, en compagnie de son chien, Chiffon. Malheureusement ses absences répétées vont mener à un redoublement. En guise de punition, il va se retrouver à travailler au bureau de poste local et même à distribuer lui-même le courrier avec son vélo. C'est ainsi qu'il va faire la connaissance d'Aiby qui vient de s'installer avec son père dans une étrange boutique assez reculée par rapport à la ville. Rapidement, il se rend compte que chacune de ses rencontres avec Aiby est entourée d'un nuage de mystères.

Ce livre se lit très facilement (pour un adulte, je n'ai pas encore le retour pour une enfant de bientôt 9 ans). Je m'arrête juste un instant sur le livre en tant qu'objet. Je trouve la couverture très jolie, c'est d'ailleurs elle qui m'a attirée vers le livre dès le départ, mais le livre sous la couverture est encore plus joli : hormis le toucher, on a vraiment cet aspect d'ancien livre, très agréable. À l'intérieur, on retrouve également des illustrations très belles à la fin de certains chapitres, qui reprennent les objets magiques retrouvés au fil des pages.

Les personnages sont tous attachants, notamment le frère de Finley, que l'on voit très peu mais que l'on sent très protecteur avec son frère.
Le personnage d'Aiby est également sympathique. L'histoire de sa famille en particulier est plutôt bien présentée, néanmoins il y a encore sûrement beaucoup de choses à apprendre sur les Lily. En revanche j'ai trouvé que son père était vraiment laissé de côté. Il aurait été intéressant de le voir un peu plus. Mais ce sera peut-être le cas dans les tomes suivants.

L'action se situe surtout à la fin du livre qui sert plutôt d'introduction à la série. Le tout nous emporte assez facilement, et on se laisse vite prendre dans la toile. Toutefois, si cette lecture était très agréable, elle n'était pas extraordinaire. Il faut bien entendu garder en tête que c'est un livre jeunesse, donc aucun doute que ça puisse être le cas pour un enfant. À voir comment se dérouleront les tomes suivants. Ce qui m'intéresserait, ce serait bien évidemment de voir Finley grandir au fil des livres et la profondeur de l'aventure avec lui.

Le Mardi sur son 31 #12


Rendez-vous découvert sur Les bavardages de Sophie, pour voyager à l'intérieur des livres, jusqu'à la page 31...

Poussières d'os de Karin Salvalaggio


"À la patinoire, Ray l'a briefée sur la situation : le commissariat local de Collier est dans le collimateur, suite à un scandale impliquant le shérif sortant. Inutile d'entrer dans les détails. Macy a lu tous les articles sur les superbes bagnoles, les voyages extravagants et l'extension de trois étages plaquée sur la modeste baraque du shérif en question." p. 31

18 novembre 2016

Harry Potter et l'enfant maudit

La huitième histoire.
Dix-neuf ans plus tard.

Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu.
Quand passé et présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.




Harry Potter et l'enfant maudit de Jack Thorne, 341 pages, Gallimard, 2016

Mon avis : Dans cette "suite" de la saga Harry Potter (difficile d'appeler suite, une pièce de théâtre qui n'a pas été écrite par le même auteur que les romans...), nous retrouvons Harry Potter sur la voie 9 3/4, en compagnie de Ginny et leurs 3 enfants : James, Albus et Lily. Albus s'apprête à découvrir Poudlard pour la première année. De nombreuses questions se posent à lui, à commencer par : dans quelle maison le Choixpeau magique va-t-il l'affecter ? et ses parents seront-ils fiers de lui ? Mais au-delà de ça, il lui apparaît rapidement qu'être le fils du célèbre Harry Potter est un fardeau lourd à porter. Les premières années passent assez rapidement pour arriver à l'entrée d'Albus en quatrième année, celle où tout va basculer, celle où Albus va devoir faire les bons choix... Mais les fera-t-il ?

Même si l'auteur est différent, de même que le format, me replonger dans l'univers d'Harry Potter a été un véritable plaisir. Si j'ai lu pas mal de pièces de théâtre au collège/lycée, cela fait tout de même un bon moment que je n'en ai pas lu. J'avais donc un peu peur d'avoir du mal avec ce format. Finalement les bonnes vieilles habitudes reviennent au bout de quelques pages à peine, et la lecture se fait de façon très fluide.

C'était un plaisir de retrouver l'ambiance "Harry Potter" mais aussi les personnages. Découvrir ce qu'ils sont devenus 19 ans plus tard, tant sur le plan privé que sur le plan professionnel, on en a tous rêvé depuis le dernier tome de la saga. Dans l'ensemble, je ne suis pas déçue de l'évolution de chacun. J'ai juste un bémol à mettre pour Ron qui passe vite au second plan, voire passe carrément pour l'idiot du village... J'ai vraiment trouvé décevant que son personnage soit à ce point rabaissé et laissé de côté.
Concernant la nouvelle génération, là aussi c'est un plaisir de la découvrir. Mais dommage que beaucoup trop de personnages soient mis de côté. On se concentre essentiellement sur Albus, le fils d'Harry et de Ginny, et Scorpius, le fils de Drago. À ma connaissance Harry et Ginny ont également un fils ainé, James, et une fille cadette, Lily... C'est à peine si on les voit. Même chose pour les enfants de Ron et Hermione.
En dehors de ça, Albus est un personnage très attachant. Forcément on ne peut que se douter qu'être le fils d'Harry Potter est difficile et source de beaucoup de pressions (d'ailleurs, il le vit comment James lui ? Mystère, là encore, dommage...). Scorpius, lui aussi, a son lot d'ennuis, notamment avec de nombreuses rumeurs circulant sur ses parents et lui-même, qui ne sont pas des plus réjouissantes. Son personnage, particulièrement renfermé, va beaucoup évoluer au fil des pages. Une évolution qui a rendu le personnage plus intéressant à mes yeux que celui d'Albus.

J'ai aimé cette lecture, mais un point important manquait : l'effet de surprise. Pour ma part un élément était gros comme une maison, si bien que quand l'auteur nous fait LA révélation, je n'ai pas du tout été surprise (je m'expliquerai plus bas avec des spoilers). Néanmoins pour ce qui est de l'évolution des évènements, on voit où veut en venir l'auteur globalement, mais au final on ne sait pas ce qui va exactement se produire. De ce côté là je n'ai pas été déçue.

Celle lecture aura donc été très agréable mais loin d'être parfaite. Je suis un peu ennuyée pour la noter : 4/5 me semble trop, mais 3/5 pas assez... donc si j'avais imaginé un système de notation en ,5 on serait à 3,5/5.
Dans tous les cas, c'est un livre que tout fan d'Harry Potter doit lire, malgré ses imperfections.

J'en arrive maintenant à la partie SPOILERS, donc si vous ne voulez pas connaître le fin mot de l'histoire, c'est le moment où jamais de partir ! Je vous aurais prévenus !

Dès le départ, il était évident pour moi que le personnage de Delphini Diggory n'était pas clair. Aucun doute qu'elle n'était pas celle qu'elle prétendait être et donc qu'elle manipulait Albus et Scorpius pour parvenir à ses fins, mais lesquelles exactement ? Cependant je n'avais pas compris qui elle était. Aussi quand on finit par découvrir sa véritable identité, le titre du livre a enfin eu un sens pour moi. Initialement je pensais que l'enfant maudit n'était autre qu'Albus, souffrant de la célébrité de son père. Du coup je trouvait ça un peu fort comme titre. Mais finalement quand on nous apprend que Delphi est la fille de Voldemort et Bellatrix Lestrange, c'était beaucoup plus logique.

Mais à ce moment là, y a comme un hic. Je ne sais pas vous, mais pour ma part, autant je n'ai aucun mal à imaginer Bellatrix ayant un enfant, autant Voldemort... ça me choque... Amour ou pas dans l'histoire (et je l'imagine encore moins avoir des sentiments de ce genre, à ce moment de son existence), à mes yeux, c'est le genre de considérations, voire de complications, qui est loin, très loin de ses pensées au moment de son retour... Donc non, l'idée que Voldemort ait pu avoir un enfant ne me semble pas franchement crédible.

17 novembre 2016

Les Enquêtes de Setna, tome 4 : Le duel des mages

Le prince Setna est sur le point de retrouver sa fiancée Sékhet, qui se cache dans Memphis pour échapper aux tueurs. Mais le mage noir, Kékou, réussit à le devancer. Il kidnappe la jeune femme afin de s'emparer de son âme. Cet odieux stratagème est le seul qui lui permettrait d'actionner les pouvoirs du vase d'Osiris et d'en faire une arme de destruction.

Setna doit faire vite pour sauver son grand amour. Accompagné de ses fidèles complices, il se lance dans une terrible bataille contre le Mal.

Parviendra-t-il à déjouer les pièges maléfiques de Kékou ? Réussira-t-il à défaire l'infâme complot que ce dernier ourdit à l'encontre de Ramsès II ? Retrouvera-t-il enfin le vase d'Osiris ?




Les Enquêtes de Setna, tome 4 : Le duel des mages de Christian Jacq, 265 pages, France Loisirs, 2016

Mon avis : Alors que Setna est de retour, Kékou finit par enlever sa fille Sékhet. Pour Sékhet l'avenir semble bien sombre. Aussi Setna, aidé de Ched, Ramésou et Sobek, va tout mettre en œuvre pour la retrouver à temps.

Même s'il n'est pas extraordinaire, ce dernier tome aura eu le mérite de remonter un peu le niveau des autres. On en a enfin terminé avec ce schéma qui se répète encore et encore, en dehors d'un Ramésou toujours aussi têtu et, surtout, aveugle face à la situation. Dans ce dernier volet des enquêtes de Setna, nous entrons enfin dans le feu de l'action, si l'on peut dire. Enfin il se passe des choses intéressantes qui font avancer l'histoire et qui rendent les personnages un peu plus dynamiques.

L'impression de survoler les évènements de haut était toujours présente, mais nettement moins que sur les tomes précédents. Sans doute en raison de ces évènements nouveaux voire inattendus pour certains.

Je n'ai pas grand chose à en dire de plus. Malgré un tome 4 un peu plus vivant que les précédents, cette saga m'a globalement déçue, avec des personnages et des mises en scènes peu fouillés.

16 novembre 2016

Le crime de Mayfair

Dans un petit bois du Devon noyé de brouillard et de pluie, une auto-stoppeuse est découverte morte, étranglée avec son écharpe. Un an plus tard, une autre jeune femme est assassinée de la même façon dans le très chic quartier de Mayfair. Pour le commissaire Jury, pas de doute : les deux meurtres sont liés.
Des beaux quartiers de Londres au pittoresque village de Somers Abbas, dans le Kent, Jury enquête en compagnie de l'extravagant Melrose Plant, détective amateur doublé d'un aristocrate milliardaire, et de l'inévitable sergent Wiggins, au bon sens aussi solide que sa santé est chancelante.
Il faut agir vite. Dans les rues de Brighton, un homme étrange guette deux jeunes femmes, dont l'une pourrait être la troisième victime.




Le crime de Mayfair de Martha Grimes, 284 pages, Pocket, 2006

Mon avis : À quelques mois d'intervalle, deux femmes sont retrouvées mortes, toutes deux étranglées avec leur propre écharpe. Richard Jury, qui est saisi de l'enquête sur le deuxième meurtre, va se mettre rapidement en relation avec Brian Macalvie, en charge du dossier du premier meurtre. Avec l'aide de Wiggins, ils concluent tous assez rapidement qu'il s'agit probablement d'un tueur en série. Les soupçons se portent sur l'amant de la deuxième victime, issu d'une famille relativement aisée... dans laquelle Melrose Plant a ses entrées. De fait, Lucinda St. Clair, une amie, va lui demander d'aider le suspect à être disculpé, persuadée de son innocence.

Pour la première fois avec l'auteure, je dois admettre que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir en lisant ce livre. J'ai trouvé que les évènements allaient un peu vite. Et surtout, on ne fait que survoler les personnages. J'ai eu le sentiment de les croiser au petit bonheur la chance. Il n'y a réellement que deux passages que j'ai apprécié de lire : la rencontre entre Jury et Plant et la découverte du Mortal Man, l'auberge dans laquelle Melrose Plant va séjourner. Il s'agit d'un lieu plutôt étonnant avec une famille de propriétaires littéralement cinglée, comme seule sait les imaginer Martha Grimes. Dans un environnement tel que celui-là, on en viendrait presque à craindre pour la vie de Plant.

Concernant la rencontre entre Jury et Plant, il n'y en a qu'une seule, et je le déplore grandement. Ce sont quand même les meilleurs moments dans cette série de livres : entre un Melrose Plant à l'humour décalé, et un Jury parfaitement sérieux, le décalage entre les deux personnages nous assure systématiquement de bons moments d'humour et de détente. Mais voilà, ici, de la même façon que nous, lecteurs, nous ne faisons qu'entrapercevoir les personnages, eux-mêmes ne font que se croiser très brièvement.
Ce sentiment est tout aussi valable pour d'autres personnages, notamment Macalvie, Wiggins, mais aussi la famille du suspect...

Finalement le livre finit de façon assez inattendue. À aucun moment je n'ai su me faire mon opinion, le coupable est-il le suspect ? Si non, de qui pourrait-il bien s'agir ? Les éléments intéressants pour l'enquête ne nous sont pas livrés dans leur globalité, on ne l'obtiendra qu'avec la réponse, donc difficile de réfléchir par nous-même. On nous donne si peu d'éléments, que nous ne sommes que spectateurs des évènements. Or s'il y a bien une chose que j'aime dans un policier c'est pouvoir me torturer les méninges pour trouver le coupable. Même si on finit par découvrir son identité, j'ai eu le sentiment de rester sur ma faim. Je comprends le mobile principal de l'assassin, mais malgré tout certains détails restent assez flous. Par ailleurs, vu la façon dont le livre se termine, on se demande bien ce qu'il va advenir de ce coupable...

Bref, une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire. J'ai plutôt intérêt à lire un autre livre de l'auteure pour chasser rapidement cette mauvaise impression.