31 décembre 2018

Book Jar and others #20



Bonjour à tous, je vous retrouve pour reprendre ce rendez-vous, délaissé depuis bien trop longtemps sur le blog, qui consiste à découvrir le livre surprise que je vais lire en janvier et vous partager le reste de ma PàL pour ce mois.

Inutile de vous dire que reprendre les rênes du blog me met en joie (oui, tout à fait, il ne m'en faut pas beaucoup). En décembre vous avez pu remarquer que j'ai repris les chroniques de façon régulière (si ce n'est depuis les vacances de Noël mais je n'étais pas chez moi...) et ça m'a fait beaucoup de bien de pouvoir à nouveau m'y consacrer. Du coup comme j'ai réussi à reprendre le pli des chroniques, je reprends également les rendez-vous mensuels !

Pour janvier la PàL va être légère puisque la Book Jar m'a très joyeusement sorti la pavasse de 1200 pages qu'est :



Leïlan, l'intégrale de la trilogie de Magali Ségura... autant dire qu'avec mon rythme de lecture, j'en ai pour tout le mois ! Mais ceci dit c'est avec grand plaisir que je vais découvrir ce livre de fantasy. Il est dans ma PàL depuis tellement longtemps, et cette superbe couverture me faisait méchamment de l'œil.



Du coup pour la suite, j'ai prévu léger avec Le dompteur de lions de Camilla Läckberg. L'action du livre se déroule en janvier... j'étais obligée de le lire en janvier... sinon ça repoussait la lecture du livre à janvier 2020 ! (non je ne suis pas folle ^^). J'avoue que j'avais pas mal décroché des livres de Camilla Läckberg. Le schéma était très répétitif et je voyais venir la fin des livres de très loin... Jusqu'à ce que je lise La faiseuse d'anges il y a 1 an. Ce dernier m'a réconciliée avec l'auteure. J'ai trouvé qu'elle se renouvelait enfin. Du coup j'avoue, j'en attends beaucoup sur celui-ci.

Et j'ai également choisi de lire Ne te perds pas en chemin de Margaret Mizushima. Je ne sais pas du tout de quoi il est question dans ce livre. Mais il me permet de valider la lecture commune de janvier organisée par Séverine de la chaîne IlEstBienCeLivre qui consiste à lire un livre avec une couverture hivernale.

Vous trouverez la chaîne de Séverine ici, et la page Facebook pour les lectures communes lààààà.

Bon et vous, vous lisez quoi le mois prochain ?

Sur ce je vous laisse, je vais terminer de préparer mon repas du réveillon. Je vous souhaite à tous une excellente fin d'année !

21 décembre 2018

Escape Book : Le Piège de Moriarty

Vous êtes pris au piège !

Londres, 1891. Sherlock Holmes, le grand détective, vous a confié une mission importante : sauver son ami Watson ! Pris au piège dans la maison de Moriarty, il vous faudra résoudre les énigmes inventées par ce criminel diabolique pour espérer vous en sortir vivant.

Cartes à jouer, codes, planisphère, jeux mathématiques... pour espérer vous en sortir, vous allez devoir être le meilleur inspecteur que Scotland Yard ait jamais connu. Ne perdez pas de temps, car, dans ce jeu macabre, Moriarty semble toujours avoir plusieurs coups d'avance...


Escape Book : Le Piège de Moriarty de Stéphane Anquetil

Escape Book : Le Piège de Moriarty de Stéphane Anquetil, 284 pages, 404 éditions, 2017

Mon avis : Premier Escape Book que je tente, et je dois dire que c'était une bonne expérience. Dans Le Piège de Moriarty, Sherlock Holmes demande à Alec MacDonald, narrateur du livre, de pénétrer chez James Moriarty pour tenter de retrouver Watson qui semble avoir disparu. C'est ainsi qu'on se retrouve à voyager dans le livre pour percer les énigmes de la demeure de Moriarty.

Globalement les énigmes ne sont pas très compliquées à élucider (peut-être trop pour certaines) à quelques exceptions près. J'ai séché sur une qui était particulièrement coriace pendant quelques temps. Finalement il m'aura fallu une journée complète pour en venir à bout. Le hic étant les erreurs qui peuvent se glisser : il ne faut pas hésiter à se renseigner pour savoir si les auteurs de ce type de livres ont indiqué des erreurs après coup. C'était le cas pour celui-ci (il n'y en avait que deux qui ne m'ont pas vraiment posé problème pour ma part).

J'ai pris beaucoup de plaisir à éplucher chacune des énigmes. Étant particulièrement fan de l'univers autour de Sherlock Holmes, j'ai d'autant plus apprécié cette lecture. Du reste l'ambiance peut-être assez angoissante à certains moments et les différentes fins avec mort possible à la clé n'y sont pas pour rien.

Je pense tenter d'autres livres du genre, peut-être pas dans l'immédiat : une fois que je m'y mets je suis incapable de relever la tête, donc j'ai tout intérêt à prévoir de renouveler l'expérience en ayant du temps devant moi !

19 décembre 2018

La Maison du clair de lune

Une vieille dame riche, Nuala Moore, heureuse de retrouver après vingt ans de séparation la fille de son ex-mari, qu'elle adorait.
Des morts suspectes dans une luxueuse maison de retraite pour milliardaires, Latham Manor, à Rhode Island.
Une ancienne coutume victorienne : attacher à la main des morts un fil permettant d'actionner une clochette à l'extérieur de la tombe, au cas où ils auraient été enterrés vivants.
Et Maggie, jeune et séduisante photographe new-yorkaise, qui a vu ce qu'elle ne devait pas voir.
Tels sont les ingrédients du nouveau roman de Mary Higgins Clark, l'auteur de l'inoubliable
Nuit du renard, Grand Prix de Littérature policière 1980, et de douze autres chefs-d'oeuvre du frisson. Une angoisse implacablement distillée qui ne nous laisse pas une seconde de répit.

La Maison du clair de lune de Mary Higgins Clark

La Maison du clair de lune de Mary Higgins Clark, 373 pages, Le Livre de Poche, 2001

Mon avis : Dans La Maison du clair de lune de Mary Higgins Clark, on suit le personnage de Maggie qui retrouve son ex belle-mère Nuala après plusieurs années, alors qu'elle est en voyage. Les deux femmes avaient noué une relation très solide et leur complicité revient très rapidement. Malheureusement, Maggie va se retrouver confrontée à plusieurs décès dont un qui ne laisse pas de place au doute quant à une origine criminelle. Elle va alors tenter de percer le mystère de ces morts.

Comme toujours avec l'auteure, j'ai passé un agréable moment avec ce livre, même s'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. L'écriture est fluide. Mais comme toujours j'ai ce même reproche pour Mary Higgins Clark de vouloir intégrer un peu de romance à ses livres avec beaucoup de facilités. Une bonne partie du livre un personnage est en colère après un autre, quelques pages suivantes elle lui crie son amour. Sur ce point en particulier, les fins de ses livres se ressemblent quand même pas mal (pour ceux que j'ai lus jusque maintenant du moins). Je dois dire que, dans l'ensemble, les personnages ne m'ont pas vraiment marquée, je ne les ai pas trouvés très fouillés en dehors du personnage de Maggie. L'auteure a tendance à beaucoup se focaliser sur elle, et de ce fait laisser un peu trop les autres de côté.

Pour autant, je me suis vite sentie plongée dans l'ambiance, notamment avec cette ancienne coutume qui voulait qu'on accrochait une clochette au doigt des morts via un système remontant jusqu'à la surface, de façon à ce qu'ils puissent se manifester au cas où il y aurait eu comme qui dirait erreur sur le constat de décès... Mais surtout dès le départ, on sait que Maggie va finir par se retrouver enterrée vivante. Ainsi, tout le long du livre, on attend de savoir comment elle va en arriver là tout en craignant ce moment et tout en se demandant si elle va s'en sortir. Mary Higgins Clark maintient ainsi un bon suspense tout le long du livre.

Malheureusement, du point de vue de l'intrigue, même si je n'avais pas deviné tous les détails, j'avais quand même l'essentiel, à savoir la personne à l'origine des décès. Pour quelqu'un qui est peu habitué aux thrillers, on peu très facilement se laisser avoir par les manigances de l'auteure, mais quand on est habitué du genre, c'est assez évident. Je n'ai donc pas eu beaucoup de surprises.

En définitive, même si j'ai passé un bon moment en lisant La Maison du clair de lune, pour autant c'est loin d'être mon livre préféré de l'auteure...

17 décembre 2018

Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux Perséides

Cerise, onze ans, vit seule avec sa mère et rêve de devenir romancière. Elle a déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et surtout les adultes. Elle les observe pour tenter de deviner leurs secrets les plus enfouis... Au fil de ses enquêtes, elle a compris à quel point son passé lui manquait et faisait tout pour ressurgir. À travers une correspondance avec sa mère, Cerise va replonger dans ses souvenirs, dans son enfance – des premières rencontres aux premiers mensonges... Ce voyage lui dévoilera le secret de ses carnets et on comprendra enfin pourquoi elle déteste tant que les adultes dissimulent quelque chose...

Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux Perséides de Joris Chamblain et Aurélie Neyret

Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux Perséides de Joris Chamblain et Aurélie Neyret, 76 pages, Éditions Soleil, 2017

Mon avis : J'ai mis du temps avant de lire ce dernier tome des aventures de Cerise parce que je ne voulais pas quitter son univers. Les planches sont toujours aussi belles avec des couleurs sublimes ! Ce cinquième opus est à la hauteur des précédents. Il est même encore plus émouvant que les autres. Si j'avais versé ma larme sur les précédents, ici j'en ai versé quelques unes. Le sujet du deuil est clairement abordé avec une Cerise plus touchante que jamais. Grâce à sa mère elle va explorer son passé pour enfin lui faire face.

On découvre une Cerise plus jeune, bien différente de celle que l'on connaissait jusqu'à maintenant. On se rend compte ainsi de tout le chemin qu'elle a fait depuis et on assiste au dernier bout de chemin qu'il lui reste à faire, et pas des moindres. Elle évolue et mûrit énormément dans ce dernier tome.

Je suis triste de quitter son univers mais heureuse pour elle pour cette dernière étape qu'elle a su franchir avec beaucoup de courage.

Je conseille à 100% cette saga qui est une petite pépite !

15 décembre 2018

Mortal Engines, tome 1 : Mécaniques fatales

Quelques instants après leur tumultueuse rencontre sur Londres, Tom Natsworthy, l'apprenti historien, et Hester Shaw, une rebelle assoiffée de vengeance, sont éjectés de l'immense locomopole. Les deux jeunes gens se retrouvent seuls, dans un no man's land, entre les villes affamées.

Mortal Engines, tome 1 : Mécaniques fatales

Mortal Engines, tome 1 : Mécaniques fatales de Philip Reeve, 388 pages, Gallimard Jeunesse, 2018

Mon avis : Dans ce premier tome de la saga Mortal Engines de Philip Reeve, nous suivons plusieurs personnages évoluant dans un futur lointain et dans un monde bien différent du nôtre. Les villes, pour la plupart, se déplacent sur des systèmes de chenilles, et s'attaquent entre elles selon la théorie de Darwin. D'autres ont fait le choix de rester sur place, appartenant au groupe des "antimouvementistes". Dans toutes ces villes, ou locomopoles, le maire de Londres est bien décidé à s'en prendre au plus grand nombre en utilisant les technologies dont il dispose. Pour cela il s'appuie sur l'aide de l'historien Thaddeus Valentine. En parallèle, on suit Hester Shaw, une jeune femme dont les parents ont été tués alors qu'elle était jeune. Elle-même a été défigurée et ne rêve que de vengeance.

Le texte se lit facilement... peut-être un peu trop. J'aime l'idée de base de l'auteur, l'univers qu'il a créé mais... dommage qu'il ne soit pas du tout exploité ! J'ai le sentiment que l'auteur a inventé un décor juste pour raconter l'histoire qu'il voulait nous raconter mais sans exploiter ce décor. Très souvent, il évoque certains évènements du passé, ou certaines technologies, mais il ne fait que les évoquer. J'ai arrêter de compter le nombre de fois où je me disais "ok, mais encore ? dis m'en plus, explique moi comment on en est arrivé là, explique moi à quoi toute cette technologie a pu servir ou pourrait servir etc..."

La même remarque s'applique aux personnages. Il n'y a pas vraiment de personnage principal. Je m'attendais à ce que ce soit Hester Shaw, mais finalement (de mon point de vue en tout cas) pas du tout... Son personnage aurait pu être exploité de façon beaucoup plus approfondie. Cela aurait permis d'avoir une toute autre approche de son histoire et du livre de façon générale. Au final, les passages que je "préférais" étaient ceux avec Katherine, la fille de Valentine, dont le personnage est peut-être un peu plus approfondi que les autres et pour qui on retrouve une réelle évolution.
Mais tous les autres personnages, y compris Hester, ou Tom, un historien qui se retrouve malgré lui à devoir suivre Hester dans sa quête, sont totalement survolés. Ils m'ont tous laissée indifférente, aucun ne m'a touchée plus que l'autre, si ce n'est peut-être Katherine. Ils sont si peu développés, qu'on se retrouve avec des retournements de situation qu'on ne comprend pas du tout, jusqu'aux dernières lignes du livre.
Un point qui m'a agacée concernant le personnage d'Hester Shaw : sa particularité physique a souvent été mise en avant et l'auteur insiste beaucoup sur le fait qu'elle soit laide... à chaque fois j'avais envie de baffer les personnages par lesquels cette idée transitait ! Parce qu'une femme a été défigurée par une lame, elle en devient laide ? C'est peut-être une déformation professionnelle, mais pour moi il n'est pas question de laideur, mais de cicatrices d'un évènement tragique, arrêtons avec ce mot "laid" !

Ainsi, entre un univers qui sert plus de photographie pour une histoire, et des personnages sans profondeur, l'histoire de base a beau me plaire, elle manque totalement de reliefs et semble bâclée. On en arrive à ne même plus avoir de surprise sur certaines révélations qui se seraient voulues des révélations chocs.

Autant dire que je n'ai plus autant hâte qu'avant d'aller voir son adaptation au cinéma. Mais j'irai, parce que ça reste du Peter Jackson, et qu'il a probablement trouvé le moyen d'exploiter l'univers de l'auteur à sa façon. Par contre, pour ce qui est du tome 2, j'hésite beaucoup. Je me dis que maintenant que tout ça est posé, peut-être que l'auteur creuse plus son univers dans la suite... Mais j'ai de sérieux doutes...

Et vous, vous l'avez lu ?