Qui est cette rousse aux longs cheveux, dont la tête vient d'être déterrée dans une tourbière irlandaise ? Déterminés à mettre au jour l'histoire de cette femme, l'archéologue Cormac Maguire et la pathologiste Nora Gavin se heurtent à un autre mystère. Il y a tout juste deux ans, Mina Osborne et son petit garçon ont disparu. Leurs dernières traces s'arrêtent elles aussi dans la tourbière. En fouillant cette terre, décidément jalouse de ses secrets, Cormac et Nora vont découvrir que le passé sanglant de l'Irlande fait écho aux crimes d'aujourd'hui.
Le chant des corbeaux d'Erin Hart, 483 pages, France Loisirs, 2004
Mon avis : La découverte de la tête d'une femme rousse dans une tourbière va faire revenir dans les esprits une affaire de disparition remontant à deux ans, concernant une mère et son fils. Le père, Hugh Osborne, a été et reste fortement suspecté. Toutefois aucune preuve n'a jamais permis de le confondre. Alors que Cormac et Nora, archéologues, enquêtent sur la femme retrouvée dans la tourbière, ils logent chez Hugh Osborne et vont se retrouver en plein milieu d'histoires de famille qui vont peut-être les amener à découvrir ce qui est advenu de Mina Osborne et son fils.
Je suis assez mitigée concernant ce livre. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Il est très bien écrit, on découvre avec plaisir l'Irlande, ses paysages, sa culture... mais je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir participer. Par là j'entends que l'auteure ne donne que très peu d'informations, si bien que je ne pouvais pas réfléchir par moi-même pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.
Les personnages ont tous un côté attachant pour autant, en particulier Nora. Parmi les "enquêteurs", c'est probablement le personnage qu'on découvre le plus d'un point de vue personnel.
Devaney quant à lui, qui a enquêté dès le départ sur la disparition de Mina Osborne, est un personnage buté, qui ne lâche pas l'affaire, et en même temps, sur le plan personnel j'ai trouvé son évolution touchante.
Cormac, bien qu'il soit lui aussi attachant, m'a globalement laissée plutôt indifférente.
Là où j'ai pris goût à ma lecture, c'est vers la fin, quand finalement on commence à avoir des révélations. L'auteure nous expose une histoire terrible, qui a bouleversé la vie de beaucoup de personnes. La façon dont elle le fait ne nous laisse pas indifférent. Ainsi si j'ai pataugé pour lire le livre, j'ai dévoré la fin. D'où ce sentiment mitigé : si j'ai vraiment aimé le final, j'aurais aimé avoir quelques indices au fil de la lecture. Finalement je n'ai été que spectatrice d'un bout à l'autre de cette enquête. De même que pour l'enquête connexe autour de l'histoire de cette femme qui a été retrouvée dans la tourbière, une histoire tout aussi bouleversante.
Le chant des corbeaux d'Erin Hart, 483 pages, France Loisirs, 2004
Mon avis : La découverte de la tête d'une femme rousse dans une tourbière va faire revenir dans les esprits une affaire de disparition remontant à deux ans, concernant une mère et son fils. Le père, Hugh Osborne, a été et reste fortement suspecté. Toutefois aucune preuve n'a jamais permis de le confondre. Alors que Cormac et Nora, archéologues, enquêtent sur la femme retrouvée dans la tourbière, ils logent chez Hugh Osborne et vont se retrouver en plein milieu d'histoires de famille qui vont peut-être les amener à découvrir ce qui est advenu de Mina Osborne et son fils.
Je suis assez mitigée concernant ce livre. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Il est très bien écrit, on découvre avec plaisir l'Irlande, ses paysages, sa culture... mais je n'ai pas eu le sentiment de pouvoir participer. Par là j'entends que l'auteure ne donne que très peu d'informations, si bien que je ne pouvais pas réfléchir par moi-même pour essayer de deviner le fin mot de l'histoire.
Les personnages ont tous un côté attachant pour autant, en particulier Nora. Parmi les "enquêteurs", c'est probablement le personnage qu'on découvre le plus d'un point de vue personnel.
Devaney quant à lui, qui a enquêté dès le départ sur la disparition de Mina Osborne, est un personnage buté, qui ne lâche pas l'affaire, et en même temps, sur le plan personnel j'ai trouvé son évolution touchante.
Cormac, bien qu'il soit lui aussi attachant, m'a globalement laissée plutôt indifférente.
Là où j'ai pris goût à ma lecture, c'est vers la fin, quand finalement on commence à avoir des révélations. L'auteure nous expose une histoire terrible, qui a bouleversé la vie de beaucoup de personnes. La façon dont elle le fait ne nous laisse pas indifférent. Ainsi si j'ai pataugé pour lire le livre, j'ai dévoré la fin. D'où ce sentiment mitigé : si j'ai vraiment aimé le final, j'aurais aimé avoir quelques indices au fil de la lecture. Finalement je n'ai été que spectatrice d'un bout à l'autre de cette enquête. De même que pour l'enquête connexe autour de l'histoire de cette femme qui a été retrouvée dans la tourbière, une histoire tout aussi bouleversante.
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