Et non, je ne vais pas innover, les posts sur la série dérivée d'Harry Potter, Les Animaux Fantastiques, pleuvent sur la blogo depuis presque une semaine. J'ai enfin pu le voir hier soir. Voici donc mon avis sur ce film.
Pour commencer je ne ferai pas de comparaison avec Harry Potter, pour la simple et excellente raison que, si le film Les Animaux Fantastiques n'existerait pas sans Harry Potter et si les univers se rejoignent forcément, il n'en reste pas moins que les films n'ont absolument rien à voir. Pour commencer je l'ai trouvé beaucoup plus sombre, en particulier vers la fin. À mes yeux, nul doute que le film, et les suivants, s'adresse aux lecteurs des livres, qui ont grandi avec Harry, et qui, aujourd'hui, sont des adultes de taille à affronter des scènes bien plus sombres que ce qu'on a pu voir dans les derniers tomes d'Harry Potter.
Le fait que nous nous trouvons essentiellement face à des sorciers expérimentés , en dehors d'un "Non-Maj'", l'équivalent américain des "Moldus", renforce fatalement cette impression avec des scènes encore plus dynamiques. Alors certains me diront, sombre peut-être, mais principalement sur la fin. Certes, mais rappelons qu'il s'agit du premier film d'une série et qu'il faut bien commencer par présenter les personnages d'une part, et les animaux fantastiques de Norbert Dragonneau d'autre part, ce qui ne se fait pas en 5 minutes. Ceci est un film d'introduction. Pour ma part quand je vois le merveilleux final qu'on a eu aussi bien du point de vue rebondissements, que du point de vue visuel, j'ai plus que hâte de découvrir la suite qui va probablement monter en puissance sur tous les plans.
J'ai particulièrement apprécié l'effort fait pour s'affranchir de l'étiquette Harry Potter. Pour commencer nous ne sommes pas à Londres mais aux États-Unis, et plus précisément à New York dans les années 20'. Donc un lieu différent et une période différente, période d'ailleurs idéale pour placer ce genre d'évènements.
Le tout allant avec la bande son parfaitement adaptée à l'époque, un vrai régal pour les oreilles. À tel point que j'ai bugué en entendant la bande son d'Harry Potter vers la fin. Autant dans les premières images, ça ne me choquait pas et m'a permis de me replacer rapidement dans l'ambiance, autant sur la fin, ce n'était plus du tout adapté...
Autre détail permettant cette démarcation par rapport à Harry Potter : les appellations qui sont différentes. Encore une fois nous sommes aux États-Unis, si bien que certains titres peuvent être différents. À titre d'exemple, je le disais plus haut, les "Moldus", s'appellent ici des "Non-Maj'".
Côté casting, c'est un sans-faute. Ce que je reprochais aux films Harry Potter était le fait que certains (je dis bien certains, pas tous) acteurs surjouaient et en rendaient presque leur personnage antipathique. Dans Les Animaux Fantastiques, chaque acteur, les bons comme les méchants, incarne à la perfection son personnage. Une nette préférence pour Alison Sudol. J'avais eu l'occasion de découvrir ses talents d'actrice dans la série DIG. Elle semblait plutôt convaincante même si elle ne faisait pas partie des acteurs les plus souvent vus. Mais, ici, le rôle de Queenie Goldstein lui va comme un gant. Si son personnage semble léger et frivole à première vue, elle est bien plus forte qu'il n'y paraît, et j'ai hâte de découvrir l'évolution de son personnage.
Norbert Dragonneau est un personnage extrêmement attachant, rencontrant de sérieuses difficultés à nouer des relations quelconques avec des êtres humains, et même tout simplement à communiquer, mais plus que doué avec les animaux. Eddie Redmayne est plus que convaincant dans ce rôle. Là aussi, son évolution en ce qui concerne sa capacité à communiquer avec les autres promet des scènes assez cocasses (parce que oui il y a aussi de l'humour par moment) ou à l'inverse très touchantes, comme c'était déjà le cas à la fin de ce premier film.
Jacob Kowalski, incarné par Dan Fogler, n'est pas en reste. À première vue, on le croirait froussard, il est même à l'origine de pas mal de scènes humoristiques, mais pour un Non-Maj', on peut dire qu'il s'adapte rapidement à la situation et qu'il n'a pas froid aux yeux.
Enfin reste le personnage de Porpentina Goldstein, la sœur de Queenie, une ancienne Auror, incarné par Katherine Waterston. Elle me fait l'effet d'une Auror particulièrement douée, très intuitive mais peu réfléchie, et un peu trop impulsive ce qui lui a d'ailleurs coûté son statut d'Auror.
Enfin pour ce qui est de l'intrigue, on se laisse complètement mener en bateau jusqu'à la fin. Le rebondissement de dernière minute est donc parfait, avec, comme je le disais plus haut, un final épatant, y compris au niveau visuel. Bref, vous l'aurez compris le final vend du rêve pour les prochains films !
Pour finir, pour ceux qui n'ont pas eu le courage de tout lire : foncez voir Les Animaux Fantastiques, mais n'y allez pas en espérant y retrouver l'ambiance Harry Potter, vous seriez déçus, et pourtant ce film est parfait !
Pour commencer je ne ferai pas de comparaison avec Harry Potter, pour la simple et excellente raison que, si le film Les Animaux Fantastiques n'existerait pas sans Harry Potter et si les univers se rejoignent forcément, il n'en reste pas moins que les films n'ont absolument rien à voir. Pour commencer je l'ai trouvé beaucoup plus sombre, en particulier vers la fin. À mes yeux, nul doute que le film, et les suivants, s'adresse aux lecteurs des livres, qui ont grandi avec Harry, et qui, aujourd'hui, sont des adultes de taille à affronter des scènes bien plus sombres que ce qu'on a pu voir dans les derniers tomes d'Harry Potter.
Le fait que nous nous trouvons essentiellement face à des sorciers expérimentés , en dehors d'un "Non-Maj'", l'équivalent américain des "Moldus", renforce fatalement cette impression avec des scènes encore plus dynamiques. Alors certains me diront, sombre peut-être, mais principalement sur la fin. Certes, mais rappelons qu'il s'agit du premier film d'une série et qu'il faut bien commencer par présenter les personnages d'une part, et les animaux fantastiques de Norbert Dragonneau d'autre part, ce qui ne se fait pas en 5 minutes. Ceci est un film d'introduction. Pour ma part quand je vois le merveilleux final qu'on a eu aussi bien du point de vue rebondissements, que du point de vue visuel, j'ai plus que hâte de découvrir la suite qui va probablement monter en puissance sur tous les plans.
J'ai particulièrement apprécié l'effort fait pour s'affranchir de l'étiquette Harry Potter. Pour commencer nous ne sommes pas à Londres mais aux États-Unis, et plus précisément à New York dans les années 20'. Donc un lieu différent et une période différente, période d'ailleurs idéale pour placer ce genre d'évènements.
Le tout allant avec la bande son parfaitement adaptée à l'époque, un vrai régal pour les oreilles. À tel point que j'ai bugué en entendant la bande son d'Harry Potter vers la fin. Autant dans les premières images, ça ne me choquait pas et m'a permis de me replacer rapidement dans l'ambiance, autant sur la fin, ce n'était plus du tout adapté...
Autre détail permettant cette démarcation par rapport à Harry Potter : les appellations qui sont différentes. Encore une fois nous sommes aux États-Unis, si bien que certains titres peuvent être différents. À titre d'exemple, je le disais plus haut, les "Moldus", s'appellent ici des "Non-Maj'".
Côté casting, c'est un sans-faute. Ce que je reprochais aux films Harry Potter était le fait que certains (je dis bien certains, pas tous) acteurs surjouaient et en rendaient presque leur personnage antipathique. Dans Les Animaux Fantastiques, chaque acteur, les bons comme les méchants, incarne à la perfection son personnage. Une nette préférence pour Alison Sudol. J'avais eu l'occasion de découvrir ses talents d'actrice dans la série DIG. Elle semblait plutôt convaincante même si elle ne faisait pas partie des acteurs les plus souvent vus. Mais, ici, le rôle de Queenie Goldstein lui va comme un gant. Si son personnage semble léger et frivole à première vue, elle est bien plus forte qu'il n'y paraît, et j'ai hâte de découvrir l'évolution de son personnage.
Norbert Dragonneau est un personnage extrêmement attachant, rencontrant de sérieuses difficultés à nouer des relations quelconques avec des êtres humains, et même tout simplement à communiquer, mais plus que doué avec les animaux. Eddie Redmayne est plus que convaincant dans ce rôle. Là aussi, son évolution en ce qui concerne sa capacité à communiquer avec les autres promet des scènes assez cocasses (parce que oui il y a aussi de l'humour par moment) ou à l'inverse très touchantes, comme c'était déjà le cas à la fin de ce premier film.
Jacob Kowalski, incarné par Dan Fogler, n'est pas en reste. À première vue, on le croirait froussard, il est même à l'origine de pas mal de scènes humoristiques, mais pour un Non-Maj', on peut dire qu'il s'adapte rapidement à la situation et qu'il n'a pas froid aux yeux.
Enfin reste le personnage de Porpentina Goldstein, la sœur de Queenie, une ancienne Auror, incarné par Katherine Waterston. Elle me fait l'effet d'une Auror particulièrement douée, très intuitive mais peu réfléchie, et un peu trop impulsive ce qui lui a d'ailleurs coûté son statut d'Auror.
Enfin pour ce qui est de l'intrigue, on se laisse complètement mener en bateau jusqu'à la fin. Le rebondissement de dernière minute est donc parfait, avec, comme je le disais plus haut, un final épatant, y compris au niveau visuel. Bref, vous l'aurez compris le final vend du rêve pour les prochains films !
Pour finir, pour ceux qui n'ont pas eu le courage de tout lire : foncez voir Les Animaux Fantastiques, mais n'y allez pas en espérant y retrouver l'ambiance Harry Potter, vous seriez déçus, et pourtant ce film est parfait !
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