De l'autre côté de l'Atlantique, à Chicago, une femme meurt dans l'incendie de son appartement.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta. Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie. Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais. Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
C'est au prix d'un minutieux travail de recoupements, où les évènements entrent en résonance, que Tolbiac comprendra quel brûlant secret entoure son existence.
La Fenêtre de Dieu de Cédric Blondelot, 353 pages, Autoédité, 2016
Mon avis : Et voilà il arrive enfin, j'ai terminé le livre il y a une bonne semaine maintenant mais entre mes allers-retours sur la route, Punky à soigner (je vous donne bientôt des nouvelles de la petite pirate) et ma formation sur Paris, je n'ai pas trouvé le temps de me poser devant l'ordi avant aujourd'hui.
Dans ce livre, on découvre le personnage de Tolbiac Juillet, magicien de métier, quelque peu pickpocket à ses heures perdues. Tolbiac a été abandonné à sa naissance et adopté par un couple qui l'a aimé et élevé comme s'il était leur propre fils. Nous allons donc suivre la vie de Tolbiac pendant quelques temps, jusqu'au jour où, de la façon la plus inattendue qui soit (si tant est que ce qui lui arrive soit attendu...) il se retrouve propulsé, aspiré par la cuvette des toilettes, dans un endroit qu'il ne connaît pas, auprès de personnes dont il ne sait absolument rien, mais qui semblent, elles, le connaître... ou presque... il va découvrir ce qu'aurait été sa vie (celle d'un certain Zéphyr) s'il n'avait pas été abandonné.
Avec La Fenêtre de Dieu, Cédric Blondelot illustre à merveille le phénomène de l'effet papillon avec lequel Tolbiac, petit à petit va comprendre qui étaient ses parents, et dans quelles circonstances il a été abandonné. C'est un livre extrêmement agréable à lire. Le style est riche mais se lit très facilement, le tout sur un ton léger, comique ou encore ironique. J'ai eu un peu de mal à comprendre où l'auteur nous emmenait avec la première partie, où l'on fait notamment connaissance avec la pauvre Mirabelle... une vache... Sur le moment j'y ai vu une façon originale d'en arriver aux présentations avec Tolbiac, mais en fait non, chaque élément a sa raison d'exister, rien n'est laissé au hasard, jusqu'au clin d'œil au matricule de Mirabelle à la fin du livre.
On retrouve des personnages hauts en couleurs. Le personnage de Tolbiac Juillet est très vite attachant. Il est perdu par moment, on le voit notamment dans sa relation avec Cathy. À d'autres moments, on va peut-être moins adhérer sur certaines façons de faire notamment face à Mathilde, la compagne de Zéphyr. Mais en même temps, dans une situation complexe comme la sienne, on peut comprendre qu'il fasse parfois preuve d'égoïsme...
De façon générale, chaque personnage est attachant que ce soit dans la réalité que connait Tolbiac, ou dans celle de Zéphyr, pour certains on va même jusqu'à compatir, je pense encore une fois à Mathilde qui ne comprend rien à ce qui se passe mais qui s'en prend plein les dents.
Pour d'autres personnages, je ne les nommerais pas pour ne pas trop en révéler mais on a des sentiments qui évoluent et passent à peu près par tous les stades au fil de la lecture : d'un côté, ils sont adorables, d'un autre, mais comment ont-ils pu faire ce qu'ils ont fait ? (dans une réalité ou dans une autre d'ailleurs).
Comme je le disais plus haut, l'auteur maîtrise son sujet à la perfection. Je n'ai pas noté d'incohérences dans le texte (je ne dis pas qu'il n'y en a pas mais pour ma part en tout cas je n'en ai pas décelé). Il nous surprend d'un bout à l'autre en nous amenant vers des révélations et des rebondissements que l'on n'aurait jamais imaginé. Et comme je le disais plus haut, on ne s'attend pas quand on commence la lecture, à ce qu'un lien clair et net soit fait avec la première partie en dehors de cette pauvre Mirabelle. Enfin, si les réponses sur les origines de Tolbiac sont élucidées, le livre se termine sur un gros point d'interrogation qui annonce, on l'espère, de nouvelles aventures pour ce personnage.
Vous l'aurez compris, cette lecture a été pour moi un vrai coup de cœur. Je vous recommande vivement de lire La Fenêtre de Dieu. J'espère sincèrement qu'une suite est prévue, j'ai vraiment hâte de retrouver Tolbiac dans de nouvelles aventures.
Deux ans plus tard, le 31 Juillet 1979, rue de Tolbiac, en plein Paris, un nouveau-né est abandonné dans un kiosque à journaux. Alors qu'il chiait sur Le Monde et pissait sur L'humanité, un couple le trouva et l'adopta. Il fut appelé : Tolbiac Juillet.
Adulte, Tolbiac devient magicien. Ne lui demandez jamais de tour avec des colombes, il les déteste. Quant à son lapin, il n'en a plus. Il l'a bouffé la veille. Mais Tolbiac n’est pas seulement doué pour la prestidigitation, il est aussi un pickpocket de génie. Sa vie bascule tandis qu'il fume une cigarette dans les toilettes d'une piscine. Il n'en sortira jamais. Aspiré par la cuvette. Oui, aspiré !
C'est au prix d'un minutieux travail de recoupements, où les évènements entrent en résonance, que Tolbiac comprendra quel brûlant secret entoure son existence.
La Fenêtre de Dieu de Cédric Blondelot, 353 pages, Autoédité, 2016
Mon avis : Et voilà il arrive enfin, j'ai terminé le livre il y a une bonne semaine maintenant mais entre mes allers-retours sur la route, Punky à soigner (je vous donne bientôt des nouvelles de la petite pirate) et ma formation sur Paris, je n'ai pas trouvé le temps de me poser devant l'ordi avant aujourd'hui.
Dans ce livre, on découvre le personnage de Tolbiac Juillet, magicien de métier, quelque peu pickpocket à ses heures perdues. Tolbiac a été abandonné à sa naissance et adopté par un couple qui l'a aimé et élevé comme s'il était leur propre fils. Nous allons donc suivre la vie de Tolbiac pendant quelques temps, jusqu'au jour où, de la façon la plus inattendue qui soit (si tant est que ce qui lui arrive soit attendu...) il se retrouve propulsé, aspiré par la cuvette des toilettes, dans un endroit qu'il ne connaît pas, auprès de personnes dont il ne sait absolument rien, mais qui semblent, elles, le connaître... ou presque... il va découvrir ce qu'aurait été sa vie (celle d'un certain Zéphyr) s'il n'avait pas été abandonné.
Avec La Fenêtre de Dieu, Cédric Blondelot illustre à merveille le phénomène de l'effet papillon avec lequel Tolbiac, petit à petit va comprendre qui étaient ses parents, et dans quelles circonstances il a été abandonné. C'est un livre extrêmement agréable à lire. Le style est riche mais se lit très facilement, le tout sur un ton léger, comique ou encore ironique. J'ai eu un peu de mal à comprendre où l'auteur nous emmenait avec la première partie, où l'on fait notamment connaissance avec la pauvre Mirabelle... une vache... Sur le moment j'y ai vu une façon originale d'en arriver aux présentations avec Tolbiac, mais en fait non, chaque élément a sa raison d'exister, rien n'est laissé au hasard, jusqu'au clin d'œil au matricule de Mirabelle à la fin du livre.
On retrouve des personnages hauts en couleurs. Le personnage de Tolbiac Juillet est très vite attachant. Il est perdu par moment, on le voit notamment dans sa relation avec Cathy. À d'autres moments, on va peut-être moins adhérer sur certaines façons de faire notamment face à Mathilde, la compagne de Zéphyr. Mais en même temps, dans une situation complexe comme la sienne, on peut comprendre qu'il fasse parfois preuve d'égoïsme...
De façon générale, chaque personnage est attachant que ce soit dans la réalité que connait Tolbiac, ou dans celle de Zéphyr, pour certains on va même jusqu'à compatir, je pense encore une fois à Mathilde qui ne comprend rien à ce qui se passe mais qui s'en prend plein les dents.
Pour d'autres personnages, je ne les nommerais pas pour ne pas trop en révéler mais on a des sentiments qui évoluent et passent à peu près par tous les stades au fil de la lecture : d'un côté, ils sont adorables, d'un autre, mais comment ont-ils pu faire ce qu'ils ont fait ? (dans une réalité ou dans une autre d'ailleurs).
Comme je le disais plus haut, l'auteur maîtrise son sujet à la perfection. Je n'ai pas noté d'incohérences dans le texte (je ne dis pas qu'il n'y en a pas mais pour ma part en tout cas je n'en ai pas décelé). Il nous surprend d'un bout à l'autre en nous amenant vers des révélations et des rebondissements que l'on n'aurait jamais imaginé. Et comme je le disais plus haut, on ne s'attend pas quand on commence la lecture, à ce qu'un lien clair et net soit fait avec la première partie en dehors de cette pauvre Mirabelle. Enfin, si les réponses sur les origines de Tolbiac sont élucidées, le livre se termine sur un gros point d'interrogation qui annonce, on l'espère, de nouvelles aventures pour ce personnage.
Vous l'aurez compris, cette lecture a été pour moi un vrai coup de cœur. Je vous recommande vivement de lire La Fenêtre de Dieu. J'espère sincèrement qu'une suite est prévue, j'ai vraiment hâte de retrouver Tolbiac dans de nouvelles aventures.
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