Fin du XIXe siècle, Londres : une cité de contradictions et de merveilles, au ciel traversé par un dirigeable dont le conducteur est mort depuis des années, et où des hommes bien vivants sont prêts à tout pour voler une carpe. C'est là qu'une compétition acharnée oppose une bande de scientifiques géniaux, emmenée par le célèbre explorateur et inventeur Langdon St. Ives, à une sinistre ligue constituée d'un milliardaire débauché, d'un savant aussi dément qu'amoral et d'une horde de morts-vivants. L'objet de leur lutte ? Un homuncule, créature fantastique à l'existence tenue secrète et dotée de tous les pouvoirs, capable de triompher de la mort et du temps. Et celui qui réussira à s'en emparer régnera sur l'éternité... reste à savoir quel camp l'emportera le premier !
Homunculus de James P. Blaylock, 307 pages, Bragelonne, 2016
Mon avis : Avec Homunculus, on assiste à une course entre plusieurs camps, qui souhaitent mettre la main sur une boîte renfermant l'Homuncule, un être miniature, possédant entre autres le pouvoir de redonner la vie. Bien évidemment, on s'en doute, les motivations des divers camps sont différentes. Le but étant avant tout pour le club Trismégiste, d'empêcher Ignacio Narbondo, un médecin adepte d'expériences contre nature, de mettre la main en premier sur cette boîte.
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver une ambiance steampunk. Néanmoins la lecture a été un peu difficile au départ. Et pour cause, ce livre comporte quand même pas mal de personnages. Le hic est qu'ils nous sont présentés très rapidement les uns à la suite des autres. J'ai donc du lire une bonne partie du livre en étant particulièrement attentive, voire parfois en faisant quelques retours en arrière de façon à être sûre de ne pas les confondre. En dehors de ce détail, ce roman est très agréable à lire, avec un style riche et des descriptions qui nous plongent dans ce Londres revisité comme si on y était.
Encore une fois les personnages sont variés, difficile de dire que j'ai accroché à l'un plus qu'à un autre. On est plutôt dans une ambiance où les gentils sont gentils et les méchants sont méchants, et même carrément fous, pas de demi-mesure. Il n'y a que pour Bill Kraken pour qui on se demande vers qui va réellement sa fidélité.
J'avoue que, pour les raisons mentionnées plus haut, il y a certains personnages vraiment secondaires que j'ai eu du mal à situer jusqu'à la fin, ce qui a un peu gâché la lecture de ce livre.
Côté énigme, on est pris dès le départ dedans. Ce qui a également participé à mes difficultés sur les premières pages, puisque d'emblée, on nous présente ce Londres revu et corrigé, et surtout ce fameux dirigeable que l'on croit secondaire, mais qui ne l'est pas tant que ça finalement. Et ce dirigeable, on en parle, mais je n'ai pas eu l'impression qu'on nous expliquait vraiment son histoire. On en aborde une partie mais qui ne nous aide pas vraiment à comprendre le mystère qui y est rattaché. Pour autant, le livre n'en reste pas moins agréable à lire, on est pris dans les intrigues : qui va gagner ? où est la boîte ? qui travaille pour qui ? etc...
C'est donc un livre que je ne considère pas tout à fait comme un coup de cœur compte-tenu des difficultés de compréhension du départ, mais qui l'aurait été sans cela.
Homunculus de James P. Blaylock, 307 pages, Bragelonne, 2016
Mon avis : Avec Homunculus, on assiste à une course entre plusieurs camps, qui souhaitent mettre la main sur une boîte renfermant l'Homuncule, un être miniature, possédant entre autres le pouvoir de redonner la vie. Bien évidemment, on s'en doute, les motivations des divers camps sont différentes. Le but étant avant tout pour le club Trismégiste, d'empêcher Ignacio Narbondo, un médecin adepte d'expériences contre nature, de mettre la main en premier sur cette boîte.
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver une ambiance steampunk. Néanmoins la lecture a été un peu difficile au départ. Et pour cause, ce livre comporte quand même pas mal de personnages. Le hic est qu'ils nous sont présentés très rapidement les uns à la suite des autres. J'ai donc du lire une bonne partie du livre en étant particulièrement attentive, voire parfois en faisant quelques retours en arrière de façon à être sûre de ne pas les confondre. En dehors de ce détail, ce roman est très agréable à lire, avec un style riche et des descriptions qui nous plongent dans ce Londres revisité comme si on y était.
Encore une fois les personnages sont variés, difficile de dire que j'ai accroché à l'un plus qu'à un autre. On est plutôt dans une ambiance où les gentils sont gentils et les méchants sont méchants, et même carrément fous, pas de demi-mesure. Il n'y a que pour Bill Kraken pour qui on se demande vers qui va réellement sa fidélité.
J'avoue que, pour les raisons mentionnées plus haut, il y a certains personnages vraiment secondaires que j'ai eu du mal à situer jusqu'à la fin, ce qui a un peu gâché la lecture de ce livre.
Côté énigme, on est pris dès le départ dedans. Ce qui a également participé à mes difficultés sur les premières pages, puisque d'emblée, on nous présente ce Londres revu et corrigé, et surtout ce fameux dirigeable que l'on croit secondaire, mais qui ne l'est pas tant que ça finalement. Et ce dirigeable, on en parle, mais je n'ai pas eu l'impression qu'on nous expliquait vraiment son histoire. On en aborde une partie mais qui ne nous aide pas vraiment à comprendre le mystère qui y est rattaché. Pour autant, le livre n'en reste pas moins agréable à lire, on est pris dans les intrigues : qui va gagner ? où est la boîte ? qui travaille pour qui ? etc...
C'est donc un livre que je ne considère pas tout à fait comme un coup de cœur compte-tenu des difficultés de compréhension du départ, mais qui l'aurait été sans cela.
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