Londres, 1872.
Dans le monde d'Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féérie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable.
Un jour pourtant, d'étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme... Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d'art victorien entendent le même appel, et s'apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.
Arcadia de Fabrice Colin, 357 pages, Bragelonne, 2014
Mon avis : La voici, la voilà enfin ma chronique pour Arcadia de Fabrice Colin. J'ai classé ce livre dans le steampunk parce que c'est ainsi que je le vois classé à peu près partout. Pour autant je ne suis pas certaine qu'il puisse être classé comme tel, science-fiction de façon plus générale. Si on part dans le détail je dirais... OLNI (L pour "Lu"). La seule chose qui m'est venue à l'esprit en fermant ce livre était "il a fumé quoi l'auteur quand il a écrit ça ?"... Dans cet ouvrage, l'auteur oppose plusieurs époques et lieux : un Londres du XIXème pratiquement utopique d'un côté, un Paris d'aujourd'hui plutôt apocalyptique, et y insère des légendes, la plus évidente étant Camelot et le roi Arthur, mais pas que. A vrai dire, je suis même à peu près sûre d'être passée à côté de certaines références.
Il faut s'accrocher à la lecture de ce livre. Il fourmille de personnages, d'une part, on finit un peu par s'y perdre. D'autre part, des liens sont faits petits à petit entre les personnages des différentes époques. Pour ma part j'ai passé un bon moment à essayer de me souvenir qui correspond à qui dans l'autre époque. Mais au bout d'un moment on s'y fait et ça devient naturel.
Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas compris dès le départ. Au fil des pages je voyais bien que je n'obtenais pas de réponses, qui auraient pourtant plus qu'aidé pour la compréhension. Mais pour autant ça ne m'a pas empêchée de continuer. Même si on ne voit pas où veut en venir l'auteur, on sent petit à petit les liens se créer par-ci par-là, on commence à voir se profiler une histoire derrière tout ces mystères. Petit à petit le puzzle prend forme, et pourtant pour ma part certaines questions restent sans réponse. La seule chose qu'on est capable de se demander au final, c'est comment l'auteur a pu créer ce monde magique, enchanteur, tout en étant effrayant par moment. D'où peut-on sortir de telles idées, toutes ces ramifications. Il faut avoir une sacrée dose d'imagination et encore, le mot est faible.
Malgré ces questions qui restent en suspens, ce livre a été un réel plaisir à lire, tellement l'auteur nous amène à nous poser des questions. Je pense qu'une deuxième lecture permettrait de répondre aux questions qui persistent, mais on va reposer un peu ce pauvre petit cerveau avant !
Dans le monde d'Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féérie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable.
Un jour pourtant, d'étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme... Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d'art victorien entendent le même appel, et s'apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.
Arcadia de Fabrice Colin, 357 pages, Bragelonne, 2014
Mon avis : La voici, la voilà enfin ma chronique pour Arcadia de Fabrice Colin. J'ai classé ce livre dans le steampunk parce que c'est ainsi que je le vois classé à peu près partout. Pour autant je ne suis pas certaine qu'il puisse être classé comme tel, science-fiction de façon plus générale. Si on part dans le détail je dirais... OLNI (L pour "Lu"). La seule chose qui m'est venue à l'esprit en fermant ce livre était "il a fumé quoi l'auteur quand il a écrit ça ?"... Dans cet ouvrage, l'auteur oppose plusieurs époques et lieux : un Londres du XIXème pratiquement utopique d'un côté, un Paris d'aujourd'hui plutôt apocalyptique, et y insère des légendes, la plus évidente étant Camelot et le roi Arthur, mais pas que. A vrai dire, je suis même à peu près sûre d'être passée à côté de certaines références.
Il faut s'accrocher à la lecture de ce livre. Il fourmille de personnages, d'une part, on finit un peu par s'y perdre. D'autre part, des liens sont faits petits à petit entre les personnages des différentes époques. Pour ma part j'ai passé un bon moment à essayer de me souvenir qui correspond à qui dans l'autre époque. Mais au bout d'un moment on s'y fait et ça devient naturel.
Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas compris dès le départ. Au fil des pages je voyais bien que je n'obtenais pas de réponses, qui auraient pourtant plus qu'aidé pour la compréhension. Mais pour autant ça ne m'a pas empêchée de continuer. Même si on ne voit pas où veut en venir l'auteur, on sent petit à petit les liens se créer par-ci par-là, on commence à voir se profiler une histoire derrière tout ces mystères. Petit à petit le puzzle prend forme, et pourtant pour ma part certaines questions restent sans réponse. La seule chose qu'on est capable de se demander au final, c'est comment l'auteur a pu créer ce monde magique, enchanteur, tout en étant effrayant par moment. D'où peut-on sortir de telles idées, toutes ces ramifications. Il faut avoir une sacrée dose d'imagination et encore, le mot est faible.
Malgré ces questions qui restent en suspens, ce livre a été un réel plaisir à lire, tellement l'auteur nous amène à nous poser des questions. Je pense qu'une deuxième lecture permettrait de répondre aux questions qui persistent, mais on va reposer un peu ce pauvre petit cerveau avant !
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