Alors que Hastings et Hercule Poirot sont en vacances à St Loo, une station balnéaire du sud de l'Angleterre en Cornouailles, ils vont faire la connaissance d'une jeune femme qui prétend avec désinvolture avoir échappé à la mort suite à plusieurs accidents.
Là où certains pensent qu'elle affabule, Hercule Poirot va découvrir des éléments qui le poussent à penser que non seulement elle dit vrai, mais de surcroît on chercherait à l'éliminer.
Ils vont donc tenter de découvrir qui cherche à tuer Nick et par la même lui sauver la vie. Pour se faire ils se rendent chez elle, dans la maison nommée La Maison du Péril.
La Maison du Péril d'Agatha Christie, 241 pages, France Loisirs, 1999
Mon avis : J'avance doucement mais sûrement dans ma découverte / redécouverte (selon les titres) des livres d'Agatha Christie selon leur ordre de parution. J'ai beau avoir déjà lu pas mal de livres de cette auteure, elle arrive toujours à me surprendre. J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Hastings et Poirot dans ce livre qu'est La Maison du Péril.
On y retrouve cette atmosphère typiquement anglaise, mais aussi ces personnages très effacés pour certains, un peu exubérant pour d'autres, ou encore mystérieux. Et notamment ils rencontrent le personnage de Nick, cette jeune femme qui semble prendre la vie à la légère alors même qu'elle vient d'échapper à un meurtre sans s'en rendre compte sous les yeux de Poirot et Hastings. J'ai beaucoup aimé ce personnage qui apporte de la fraîcheur malgré les évènements. J'ai l'impression de le dire de plus en plus souvent sur les romans d'Agatha Christie. L'auteure parvient quasi systématiquement à insérer à un personnage qui apporte de la légèreté et de la gaieté dans les livres, jusqu'à un certain point cependant.
En revanche les autres personnages, ne sont pas trop creusés, très probablement une volonté claire de l'auteure pour brouiller les pistes et nous emmêler un peu plus l'esprit sur l'identité du coupable.
J'ai également aimé la dynamique entre Poirot et Hastings (quelque chose me dit qu'Hastings doit beaucoup moins l'aimer), avec un Poirot qui ne peut s'empêcher de faire des remarques très directes et pas très positives à ce pauvre Hastings qui réagit avec un flegme qui n'appartient qu'à lui.
J'ai bien cru que, pour une fois, j'avais résolu l'énigme avant la fin. J'hésitais entre déception et sentiment ultime de victoire... j'ai vite déchanté : certes j'avais senti quelque chose, mais il s'est avéré que ce n'était qu'une infime partie de l'énigme et que j'étais bien loin du compte. L'auteure m'a totalement surprise, une fois de plus.
Si vous n'avez pas encore lu La Maison du Péril, je vous invite vivement à le faire. Il se lit comme on boit du petit lait. Parmi les livres d'Agatha Christie que j'ai pu lire jusqu'à maintenant, il fait, à mon sens, partie des meilleurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire