Née pour trahir et faite pour tuer... sera-t-elle à la hauteur ?
J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin.
Bishop me l'avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c'est encore pire. L'hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l'eau, des vivres, un abri. D'autres condamnés avec lesquels m'allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener, purement et simplement, la révolution ?
Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy.
Et je suis enfin libre.
The Book of Ivy, tome 2 : The Revolution of Ivy d'Amy Engel, 322 pages, Lumen, 2016
Mon avis : La duologie The Book of Ivy d'Amy Engel est une dystopie qui se situe dans la ville de Westfall qui abrite deux clans : les perdants et les gagnants. Chaque année, contre leur gré, les filles des perdants vont épouser les fils des gagnants et ainsi changer de secteur dans la ville et inversement. Une politique qui a été mise en œuvre de façon à éviter toute rébellion. Mais c'était sans compter sur la famille des Westfall (les perdants) qui nourrit une haine tenace contre les Lattimer (les gagnants qui sont à la tête de la ville) et qui sont bien décidés à se servir d'Ivy, leur fille cadette pour épouser Bishop Lattimer et le trahir... Arrivée des spoilers sur la fin du premier tome : dans ce deuxième opus, on retrouve Ivy derrière la barrière puisqu'elle a été bannie après avoir avoué la tentative d'assassinat sur Bishop, pour protéger sa famille. Ivy qui n'a aucune notion de comment survivre dans la nature et qui va devoir faire face à des individus dangereux.
Je ne vais pas m'attarder sur cette chronique : je n'ai rien de plus à dire concernant les personnages de façon globale par rapport au premier tome, ni sur le style de l'auteur.
J'annonce la couleur : j'ai été déçue... May du blog The BooksHowl m'avait laissé un commentaire sur la chronique du premier tome laissant entendre qu'il était très étonnant que j'aime ce livre alors que je n'aime pas la romance. Je peux le comprendre, moi-même je m'étais surprise à finalement apprécier l'histoire. Mais comme je le disais sur la chronique du premier tome, ce qui m'avait intéressée, ce n'est pas la romance en tant que tel, mais bel et bien l'évolution d'Ivy d'un point de vue psychologique, tiraillée entre cet amour avec/pour Bishop et le conditionnement dont elle a été victime toute sa vie pour le trahir et le tuer.
Dans ce deuxième tome, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre. La romance prend le pas sur tout. En dehors de quelques évènements, il ne se passe pour ainsi dire rien. C'est plan-plan au possible. Ce n'est que dans les dernières pages que les choses vont se résoudre concernant ce système politique totalement chaotique (du moins on assiste à l'amorce de la résolution). Et encore, j'ai trouvé cette fin 100 fois trop facile : finalement il ne se passe pas grand chose, tout le monde, en dehors de quelques personnages, est spectateur, incapable d'intervenir pour changer le cours des évènements. Avec un titre pareil, on s'attend à un soulèvement général de la population de Westfall qui va te donner du frisson... je les attends toujours les frissons...
Je termine donc cette duologie avec un arrière-goût de "chemin facile pour l'auteure".
J'ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L'homme que j'aime.
Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d'attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu'une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant... Mais je refuse d'abandonner. J'en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d'agir, enfin.
Bishop me l'avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c'est encore pire. L'hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l'eau, des vivres, un abri. D'autres condamnés avec lesquels m'allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d'avant, me venger de ceux qui m'ont trahie... ou mener, purement et simplement, la révolution ?
Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy.
Et je suis enfin libre.
The Book of Ivy, tome 2 : The Revolution of Ivy d'Amy Engel, 322 pages, Lumen, 2016
Mon avis : La duologie The Book of Ivy d'Amy Engel est une dystopie qui se situe dans la ville de Westfall qui abrite deux clans : les perdants et les gagnants. Chaque année, contre leur gré, les filles des perdants vont épouser les fils des gagnants et ainsi changer de secteur dans la ville et inversement. Une politique qui a été mise en œuvre de façon à éviter toute rébellion. Mais c'était sans compter sur la famille des Westfall (les perdants) qui nourrit une haine tenace contre les Lattimer (les gagnants qui sont à la tête de la ville) et qui sont bien décidés à se servir d'Ivy, leur fille cadette pour épouser Bishop Lattimer et le trahir... Arrivée des spoilers sur la fin du premier tome : dans ce deuxième opus, on retrouve Ivy derrière la barrière puisqu'elle a été bannie après avoir avoué la tentative d'assassinat sur Bishop, pour protéger sa famille. Ivy qui n'a aucune notion de comment survivre dans la nature et qui va devoir faire face à des individus dangereux.
Je ne vais pas m'attarder sur cette chronique : je n'ai rien de plus à dire concernant les personnages de façon globale par rapport au premier tome, ni sur le style de l'auteur.
J'annonce la couleur : j'ai été déçue... May du blog The BooksHowl m'avait laissé un commentaire sur la chronique du premier tome laissant entendre qu'il était très étonnant que j'aime ce livre alors que je n'aime pas la romance. Je peux le comprendre, moi-même je m'étais surprise à finalement apprécier l'histoire. Mais comme je le disais sur la chronique du premier tome, ce qui m'avait intéressée, ce n'est pas la romance en tant que tel, mais bel et bien l'évolution d'Ivy d'un point de vue psychologique, tiraillée entre cet amour avec/pour Bishop et le conditionnement dont elle a été victime toute sa vie pour le trahir et le tuer.
Dans ce deuxième tome, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre. La romance prend le pas sur tout. En dehors de quelques évènements, il ne se passe pour ainsi dire rien. C'est plan-plan au possible. Ce n'est que dans les dernières pages que les choses vont se résoudre concernant ce système politique totalement chaotique (du moins on assiste à l'amorce de la résolution). Et encore, j'ai trouvé cette fin 100 fois trop facile : finalement il ne se passe pas grand chose, tout le monde, en dehors de quelques personnages, est spectateur, incapable d'intervenir pour changer le cours des évènements. Avec un titre pareil, on s'attend à un soulèvement général de la population de Westfall qui va te donner du frisson... je les attends toujours les frissons...
Je termine donc cette duologie avec un arrière-goût de "chemin facile pour l'auteure".
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