27 mars 2019

La fuite

Quand Jo Blackmore accepte de prendre dans sa voiture une parfaite étrangère qui cherche son chemin, elle n'en mesure pas le risque : la femme connaît son mari, son adresse et a en sa possession un gant de sa fille, Elise. Ce qui commence comme une menace subtile devient rapidement un cauchemar quand la police, les services sociaux et même son propre mari se retournent contre Jo. personne ne veut croire que la petite Elise est en danger. Mais Jo sait qu'il n'y a qu'une seule façon de la protéger.

La fuite de C. L. Taylor

La fuite de C. L. Taylor, 330 pages, France Loisirs, 2019

Mon avis : Ce roman de C. L. Taylor est un thriller psychologique qui m'a tenue en haleine du début à la fin. Et pourtant, j'étais partagée quand j'ai fermé le livre. Je me disais "finalement c'est assez évident"... et en fait avec du recul, je réalise qu'au contraire ça n'avait rien d'évident. L'auteure brouille vraiment les pistes dans sa façon de construire le roman. Mais je n'en dirai pas plus sur ce point là. Une des révélations, en lien avec le passé de Jo, n'en était pas vraiment une pour ma part. C'était gros comme une maison. Mais au-delà de ça pour ce qui est de l'intrigue principale, l'auteure m'a vraiment surprise. Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre.

Jo se retrouve petit à petit seule contre tout le monde, à tel point que même le lecteur finit par douter de sa santé mentale. On sait dès le départ qu'elle souffre d'agoraphobie mais on ignore si cette agoraphobie est isolée ou si, au contraire elle s'intègre dans une pathologie psychiatrique non diagnostiquée jusque-là chez Jo. Et du coup pendant une grande partie de ma lecture, j'étais très mal à l'aise par rapport à elle. D'une part, je m'attachais à cette femme qui traversait une épreuve extrêmement anxiogène dans laquelle elle n'était soutenue par personne. D'autre part, j'essayais de rester distante face à ce personnage en me disant "non mais attend, si ça trouve, c'est elle le danger pour sa fille...".

Ce sentiment très paradoxal par rapport à Jo n'a fait qu'accroître l'ambiance angoissante qui monte crescendo au fil des pages. L'auteure trouve vraiment les mots pour nous faire passer les émotions de cette mère qui s'inquiète pour la sécurité de sa fille. Et donc en rajoutant par-dessus ça l'inquiétude qu'on a, nous lecteur, par rapport à Jo, ça déclenche une sorte de sentiment d'urgence.

J'ai juste un bémol sur le dénouement. Une fois que l'auteure démêle totalement les nœuds de l'intrigue, ce qui m'a laissée interdite, je n'ai plus été aussi emballée par la suite. J'ai l'impression que, d'une certaine façon, on était dans la surenchère. Il va se passer certains évènements avec un personnage, qui, jusqu'à un certain point, sont logiques. Mais au bout d'un moment, j'avais du mal à comprendre que ce personnage ne réagissait pas. Et du coup ça donne l'impression que c'est là juste pour corser la fin, ce qui n'était pas franchement nécessaire.

En définitive, La fuite de C. L. Taylor est un très bon thriller psychologique, sans pour autant être une claque. Je ne pense pas qu'il restera gravé pour ma part mais je vous le conseille vraiment si vous aimez les thrillers psychologiques.

24 mars 2019

Ceux qui te mentent

Kate est reporter de guerre et souffre de stress post-traumatique. À cause, entre autres, d'un enfant qu'elle n'a pas pu sauver à Alep.
Quand elle rentre à Herne Bay pour les obsèques de sa mère, Kate se souvient de cet endroit où tout allait bien jusqu'à la mort de David, son petit frère. Un accident. Ensuite plus rien n'a jamais été pareil. Son père est devenu violent. Sa mère a perdu la raison. Puis sa sœur, Sally, a sombré elle aussi, malgré l'aide de son mari, Paul.
Dès son retour dans la maison de son enfance, Kate se sent oppressée et abuse des somnifères. Elle entend un petit garçon crier la nuit chez les voisins et ne sait plus ce qui est réel ou le fruit de son imagination torturée. Alors elle prévient Paul et Sally qui ne la croient pas, la police non plus. Il n'y a pas d'enfant chez la voisine qui vit seule. Pourtant elle l'a vu. Dans le jardin d'à côté. Elle sait qu'il existe...


Ceux qui te mentent de Nuala Ellwood

Ceux qui te mentent de Nuala Ellwood, 367 pages, France Loisirs, 2018

Mon avis : Kate se replonge dans son histoire familiale lorsqu'elle revient dans sa ville natale suite au décès de sa mère. On découvre très rapidement que son enfance a été chaotique avec un père alcoolique et violent. Aujourd'hui, c'est sa sœur Sally qui souffre de cette addiction. Son mari, Paul tente de l'aider comme il peut. Il finit par demander à Kate de parler à Sally alors qu'elle sont brouillées.
Faire face à son passé s'avère très difficile pour Kate, d'autant qu'elle souffre manifestement d'un syndrome de stress post-traumatique en lien avec son activité professionnelle de reporter de guerre. Alors qu'elle loge dans la maison de sa mère, elle est persuadé que le petit garçon de la maison d'à côté a besoin d'aide... mais de toute évidence la voisine n'a pas d'enfant...

La première partie de ce livre m'a plutôt déroutée. On alterne entre le récit, à la première personne, autour de l'arrivée de Kate chez sa mère et un interrogatoire avec une psychiatre, une semaine plus tard, dans un commissariat... L'auteure nous donne très peu d'éléments à nous mettre sous la dent. On comprend que quelque chose s'est passé, mais on ignore quoi. On a beau essayer de comprendre, pour ma part je n'ai pas réussi. Et finalement, sans prévenir, tout s'accélère, la situation se retourne complètement. J'avais commencé à échafauder une théorie qui n'expliquait pour autant pas ce qui s'était passé... Je me suis royalement planté. L'auteure nous mène en bateau du début à la fin et nous retourne complètement le cerveau. Elle mène l'intrigue à la perfection sans laisser de détails au hasard et tout finit par s'imbriquer naturellement.

J'ai plutôt bien aimé le personnage de Kate. Elle n'a pas eu une vie facile aussi bien dans l'enfance qu'à l'âge adulte. Et surtout elle n'est pas parfaite. On n'est pas face à un personnage à la morale irréprochable qui ne fait aucun faux-pas... si, elle fait des erreurs. C'est ce qui fait que j'ai aimé son personnage, il paraît bien plus vrai qu'un personnage "parfait".
Pour les autres personnages, c'est difficile de les aborder sans trop en dire. Mais quoi qu'il en soit, ils ont chacun leur lot de surprise.

Nuala Ellwood nous plonge ici dans un thriller psychologique parfaitement maîtrisé auquel je ne m'attendais pas. Son écriture est très fluide et surtout addictive. C'est un presque coup de cœur. Presque à cause de cette première partie qui m'a parue longue, ce qui ne m'a pas empêché pour autant de la dévorer.

19 mars 2019

Le Secret de l'inventeur, tome 3 : Le Pari du traître

Imaginez un monde où l’Empire britannique aurait écrasé la rébellion qui a donné naissance aux États-Unis d’Amérique...

Enfant de la Résistance, Charlotte, seize ans, ne rêve que d’une chose : prendre part au combat, comme ses parents avant elle, et mettre fin à la domination implacable de l’Empire. Pourtant, quand sonne enfin l’heure pour elle de faire ses preuves et de rejoindre sa mère dans la lutte, son monde bascule… et emporte avec lui toutes ses certitudes. Car les rebelles, qui n’hésitent pas à sacrifier des vies au nom de la cause, semblent attendre le même dévouement de la part de leurs nouvelles recrues. Or le prix à payer est décidément trop lourd pour Charlotte. Mise au pied du mur, elle choisit de protéger ceux qu’elle aime et de prendre la fuite.

Traître à son pays, ennemie de l’Empire, la jeune insoumise se lance alors dans une course folle pour échapper à ses adversaires, suivie de Jack, pour qui ses sentiments sont toujours aussi troubles. Pourtant, Charlotte ne peut se résoudre à abandonner complètement la rébellion. D’autant que les indices s’accumulent : une taupe se cache au cœur de l’organisation, la jeune fille en est certaine. Épaulée par Grave, Linnet, l’indéchiffrable capitaine Sang d’Acier et les mystérieux Lord et Lady Ott, Charlotte est bien décidée à démasquer l’espion… Mais comment sauver la Résistance du désastre quand on se trouve soi-même au cœur de la tourmente ?


Le Secret de l'inventeur, tome 3 : Le Pari du traître d'Andrea Cremer

Le Secret de l'inventeur, tome 3 : Le Pari du traître d'Andrea Cremer, 378 pages, Lumen, 2017

Mon avis : Le Secret de l'inventeur d'Andrea Cremer est une saga steampunk que j'ai découverte en 2015 avec le premier tome, Rébellion. À l'époque, je découvrais ce genre littéraire et j'avais beaucoup aimé sans aller jusqu'au coup de cœur pour autant. On y découvre New York au XIXème siècle mais dirigé par les anglais, le tout avec un système de caste et un groupe de résistants qui s'opposent au régime. On fait surtout la connaissance des enfants de ces résistants, qui vivent dans les Catacombes le temps d'être en âge d'aller se battre, et tout particulièrement Charlotte qui va faire la connaissance de Grave. Grave est un garçon très particulier, doté d'une force extraordinaire, et dont tout le monde se méfie aux Catacombes, pendant que Charlotte fait tout pour le protéger. J'attendais beaucoup du deuxième tome, L'Énigme du magicien. Je l'ai lu en 2016 et malheureusement, il m'avait énormément déçue. Il s'agit vraiment d'un tome de transition dans lequel il se passe très peu de choses et où on se concentre plus sur des amourettes qu'autre chose. Pour autant je tenais à terminer cette trilogie.

Ce dernier tome relève un peu le niveau du deuxième, même si ce n'est clairement pas parfait. On ne retrouve pas les lenteurs que je déplorais dans le deuxième opus. On entre directement dans l'action et de ce fait c'était un plaisir de retrouver l'univers de l'auteure. Toutefois j'aurais aimé que certains passages soient plus approfondis pour encore plus m'imprégner de cet univers. Je pense notamment à Grave ou encore la description d'une prison dont le "principe" était très particulier. Finalement j'étais un peu frustrée avec le sentiment qu'on n'avait fait que la survoler. Après je modère mes propos, en rappelant qu'il s'agit ici de littérature jeunesse. Cet aspect "pas suffisamment fouillé" était donc un risque à prendre.

J'ai particulièrement apprécié qu'on délaisse un peu les histoires d'amour pour se recentrer un peu plus sur le but poursuivi par nos personnages. Mais le récit reste quand même très centré sur le personnage de Charlotte. On retrouve la Charlotte du premier tome avec son caractère trempé et on oublie celle du deuxième qui virait au rouge pour un oui ou pour un non. Je préfère de loin cette Charlotte bravache.
Ses compagnons qui étaient mis au second plan dans le deuxième tome, refont un peu surface, en particulier dans la dernière partie. J'ai donc vraiment aimé les retrouver, et retrouver ce qui m'avait plu chez eux dans le premier opus même si j'aurais aimé qu'on les croise un peu plus souvent dans le livre.
J'ai regretté en revanche de ne pas revoir un personnage en particulier que j'appréciais beaucoup dans le premier tome.

J'étais sortie de cette lecture en me disant que j'avais vraiment aimé. J'étais surtout contente qu'il relève le niveau du deuxième tome. Mais avec du recul, je trouve que, finalement, tout ce qui tourne autour de Grave est sous-exploité. On a des réponses, mais il manque quelque chose. Et quand on y regarde bien, par rapport au déroulement des évènements, ça n'apporte pas grand chose, voire rien. Ça apporte du plus à la trame de fond, mais au-delà de ça... il manque quelque chose. Avec le titre de cette saga, je m'attendais à d'autres révélations.
Finalement, l'auteure se concentre vraiment sur la rébellion plus que sur l'inventeur et Grave. Sauf que ce n'est pas ce qui m'intéressait au fond. On en vient à se demander pourquoi l'auteure à choisi un tel titre, si c'est pour laisser cette partie de l'histoire en arrière-plan. Et j'ai trouvé la fin bâclée, trop rapide. Là encore, on survole, et on a l'impression de louper quelque chose.

Donc, un troisième tome que j'ai préféré au deuxième avec plus d'action, mais qui n'a pas su m'emporter comme je l'aurais espéré parce que pas assez approfondi, trop de personnages sous-exploités et surtout une énigme d'accroche de base qui est un peu abandonnée par l'auteure.
Après je pense que pour des adolescents qui commencent avec ce style, ça peut totalement être adapté, mais à 34 ans... c'est bien mais sans plus, et pas assez développé.

17 mars 2019

Nevermoor, tome 1 : Les Défis de Morrigane Crow

Morrigane Crow est née le jour du Merveillon, ce qui signifie deux choses :
1. Elle est maudite.
2. Elle est condamnée à mourir à minuit le jour de ses onze ans.
Son cercueil l'attend.


Elle est sauvée
in extremis par un homme étrange qui l'emmène dans le royaume magique de Nevermoor...

Nevermoor, tome 1 : Les Défis de Morrigane Crow de Jessica Townsend

Nevermoor, tome 1 : Les Défis de Morrigane Crow de Jessica Townsend, 477 pages, Pocket Jeunesse, 2018

Mon avis : Nevermoor est un roman de fantasy jeunesse dans lequel nous rencontrons la jeune Morrigane qui est porteuse d'une malédiction. Il semblerait qu'un malheur arrive à toutes personnes qui s'approche d'elle. Et malheureusement, il est dit qu'elle mourra à l'âge de 11 ans... Mais un mystérieux homme répondant au nom de Jupiter va lui sauver la vie et l'emmener dans univers bien loin de celui qu'elle connaît, Nevermoor.

Ce premier tome a été un véritable coup de cœur. J'ai adoré l'univers magique de l'auteure qui est très riche et qui, je n'en doute pas, nous promet encore beaucoup de surprises. Je n'ai pas envie de détailler cet univers. Je pense qu'il faut vraiment se laisser surprendre par l'imagination de l'auteure. La plume de Jessica Townsend est très agréable. Elle sait parfaitement nous transmettre tout un tas d'émotions aussi contradictoires les unes que les autres. C'est un livre qui aborde des sujets graves comme la mort notamment mais empreint de beaucoup d'humour.

Le personnage de Morrigane est très touchant. On a quand même une jeune fille de 11 ans qui assiste à l'organisation de son enterrement par sa famille comme si on organisait une réception quelconque, le tout en faisant comme si elle n'était même pas là... Elle compense par un esprit très sarcastique, et j'adore le rendu.
Le personnage de Jupiter est très attachant. Il met tellement de cœur à vouloir sauver Morrigane tout en restant toujours très positif. Il apporte une véritable note de gaieté et d'humour dans ce livre malgré les évènements auxquels Morrigane doit faire face.
Mention spéciale pour Fenestra, le chat géant ou "Magnifichat", qui passe d'un état d'esprit très morose à celui d'une super conquérante prête à tout dégommer sur son passage. Rien que pour la retrouver, je veux le deuxième tome ! Au fil des pages, je l'assimilais totalement à ma Punky, donc je ne peux que l'adorer.

Arrivée à un certain point du livre, je me suis rendue compte que l'enjeu était encore plus grand que je ne le pensais initialement. Jupiter est un personnage très secret qui parvient toujours à ne pas répondre aux questions que Morrigane lui pose. De ce fait, une ambiance très mystérieuse plane tout au long du roman pour finalement nous exploser au visage sans crier gare. J'étais loin de m'attendre à la révélation que l'auteure nous réservait. Et j'ai plus que hâte de découvrir la suite.
Coup de cœur dans le coup de cœur : on va assister à une scène très belle et très touchante dans la fin du livre, que je n'avais pas non plus vue venir. Cette scène nous montre à quel point l'auteure sait jouer avec les mots et nous faire passer d'un sentiment de joie, à celui de la colère ou encore de la tristesse sans même qu'on s'en rende compte.

Je vous conseille donc vivement de découvrir l'univers de Nevermoor pour lequel j'ai eu un gros coup de cœur !

16 mars 2019

Pandemia

Comme chaque matin, Amandine a quitté sa maison de verre pour les locaux de l'Institut Pasteur. Mais ce matin-là est particulier.
Appelée pour des prélèvements à la réserve ornithologique du Marquenterre, en Baie de Somme, la microbiologiste est déconcertée : trois cadavres de cygnes gisent sur une étendue d'eau.
En forêt de Meudon, un homme et son chien ont été abattus. L'étang qui jouxte la scène de crime a été passé au peigne fin. Bilan : un sac de toile lesté de parpaings. À l'intérieur : des ossements, des crânes, un casque. Quatre corps en kit.
Et pendant ce temps, une grippe coriace fauche jusqu'aux plus robustes. Elle n'a pas épargné certains increvables du 36, quai des Orfèvres. Une grippe dont la souche demeure curieusement non identifiable.


Pandemia de Franck Thilliez

Pandemia de Franck Thilliez, 703 pages, France Loisirs, 2016

Mon avis : Trois cygnes sont retrouvés morts dans un parc animalier. Des scientifiques de l'Institut Pasteur sont envoyés sur place pour effectuer des prélèvements. La menace d'une épidémie de grippe couve face à ces trois morts simultanées.
En parallèle, Franck Sharko, Lucie Hennebelle et leurs collègues vont enquêter sur le meurtre brutal d'un homme qui promenait son chien en forêt. Des ossements sont rapidement retrouvés non loin de la scène de crime. L'équipe se retrouve toutefois à effectif réduit. En effet, une épidémie de grippe sévit au 36, quai des Orfèvres.

D'entrée de jeu je vous le dis, je serai bien incapable de vous dire quel est mon livre de Franck Thilliez préféré, mais ce qui est sûr, c'est que sur celui-ci il a vraiment fait fort. Pandemia se lit tout aussi bien que ses autres livres voir encore mieux tellement on est happé par l'intrigue. Sa plume est toujours aussi riche et agréable. Je me suis particulièrement "régalée" si je puis dire avec tous les aspects scientifiques abordés dans ce roman. J'ai vraiment aimé tout se qui tournait autour de l'Institut Pasteur : les signalements de cas de grippe, les enquêtes qui en découlent etc... En même temps pour les non-scientifiques, je vous rassure ce n'est pas non plus trop poussé. L'auteur explique vraiment très bien les choses histoire de ne pas perdre ses lecteurs.

Côté personnages, c'est toujours un plaisir de retrouver Sharko et Hennebelle, même si on voit très peu Lucie dans ce livre finalement.
J'ai également tout particulièrement apprécié de retrouver Nicolas Bellanger, supérieur de Sharko et Lucie. J'avais aimé l'évolution de son personnage dans Angor, qui est encore plus développé dans Pandemia.
L'auteur insiste également beaucoup sur le personnage d'Amandine, une des scientifiques qui est envoyé au parc animalier au début du roman. C'est un personnage qui mène une vie personnelle très particulière. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler. Mais ce mode de vie va l'encourager à enquêter de plus belle par rapport à ses collègues.
En tout cas l'auteur aime torturer ses personnages et leur faire prendre des ascenseurs émotionnels qu'on ne peut que prendre avec eux. Je dois dire qu'un rebondissement en particulier m'a vraiment marquée et m'a donné envie d'étriper l'auteur. Mais je vous rassure j'ai su calmer mes envies meurtrières.

L'intrigue m'a bluffée du tout au tout. On se rend compte de l'ampleur de la toile que Franck Thilliez tissait depuis quelques temps pour relier tout un tas d'éléments les uns avec les autres. J'en suis restée sur les fesses.
Le rythme est haletant avec une ambiance oppressante. La dernière partie est emprunte d'un sentiment d'urgence jusqu'à la toute fin. Et on a beau se dire que c'est de la fiction, quand même, ça fait peur.

Bref, vous l'aurez compris, ce livre est un coup de cœur. Je ne dirais plus qu'une chose : hypochondriaques s'abstenir !

13 mars 2019

Tolbiac Juillet, tome 2 : En bord de mère

Attention risque de spoilers sur le premier tome... vous êtes prévenus !

La Fenêtre de Dieu a livré ses secrets.
Abasourdi, Tolbiac se réfugie dans une quête mystique autour du monde. Mais tôt ou tard il lui faudra rentrer, car la famille s'est agrandie et de nombreuses missions l'attendent.
Parallèlement, Marie-Constance de Morsan, sa mère biologique, poursuit sa fulgurante ascension.


Tolbiac Juillet, tome 2 : En bord de mère de Cédric Blondelot

Tolbiac Juillet, tome 2 : En bord de mère de Cédric Blondelot, 310 pages, The Book Edition, 2018

Mon avis : Le premier tome des aventures de Tolbiac, La fenêtre de Dieu, avait été un coup de cœur. J'avais hâte de découvrir le tome 2. Finalement mon avis est plutôt mitigé. Forcément, je ne savais pas à quoi m'attendre. Il est évident que l'auteur ne peut pas appliquer le principe du premier tome aux livres suivants, sinon ce serait juste du réchauffé. Donc je ne m'attendais, bien entendu, pas à une redite du premier livre et je ne l'espérais pas.

Dans ce tome, on retrouve Tolbiac qui est de retour chez lui. Son père va lui demander de partir retrouver sa demi-sœur aux États-Unis. En réponse à cette demande, Tolbiac se retrouve à faire un tour du monde à l'opposé absolu d'où est supposée se trouver sa demi-sœur. Pendant son voyage, il a, de temps en temps, des échos sur sa mère biologique qui monte de plus en plus haut sur la scène politique.

La plume de Cédric Blondelot est toujours aussi addictive. On retrouve toujours cette ambiance légère et burlesque à la fois. On s'attache tout autant au personnage de Tolbiac que dans le premier tome. Mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Je ne voyais pas du tout où l'auteur voulait nous amener avec ce tour du monde de Tolbiac. Finalement dans la deuxième partie, j'ai compris pourquoi il avait fait ça. Mais pour autant j'ai trouvé un peu dommage de passer pratiquement la moitié du roman sur un tour du monde qui, je trouve, ne fait pas avancer le schmilblick. J'ai été à deux doigts, de fermer le livre. Je ne doute pas que certains ont été passionnés par les pérégrinations de Tolbiac et par ce qu'il va découvrir et vivre tout au long de son voyage. Mais pour ma part, je n'ai pas du tout été réceptive.

Je me suis accrochée malgré tout en me disant "le premier tome a été un coup de cœur, c'est pas pour rien, il va bien finir par se passer quelque chose qui va m'intéresser". Et j'ai bien fait puisque, un peu avant la moitié du livre, on va enfin commencer à entrer dans le vif du sujet. Là les évènements vont commencer à s'enchaîner. Et j'ai vraiment, à ce moment-là seulement, commencé à retrouver l'ambiance que j'avais aimé dans le premier tome.

Pour autant cette deuxième partie n'est pas parfaite. J'étais contente qu'il se passe des choses, mais on avance peu sur le sujet de la famille de Tolbiac. Ceci dit, ça passe comme une lettre à la poste. J'ai dévoré cette deuxième partie. Mais quand on arrive à la fin, qu'il reste peu de pages et qu'on réalise qu'en fait Tolbiac a très peu avancé sur la situation... on est un peu frustré... Et finalement avec la dernière page, et du recul par rapport à cette lecture, je me rends compte qu'il s'agit d'un livre de transition. Je ne vous en dis pas plus, je ne vais pas vous révéler la fin.

Quoiqu'il en soit, malgré cette lecture mitigée, je n'ai aucun doute que j'irai sur le troisième tome qui risque d'être riche en évènements.

11 mars 2019

In My Mailbox #21



Hello la compagnie ! Je vous retrouve aujourd'hui pour faire le point sur mes achats de février. J'ai fait un achat sur internet (grave erreur !) et quelques allers-retours en librairie.



Pour commencer, j'ai commandé Sidney Chambers et l'ombre de la mort de James Runcie. Ce livre me fait de l'œil depuis quelques temps. Je l'avais mis dans ma wishlist sur Livraddict. Et le tirage au sort de début de mois me l'a sorti. J'avoue être très déçue, il est arrivé en très mauvais état, j'ai acheté un livre neuf mais qui ressemble plus à de l'occasion avec tous les coins usés, et des traces de rayures au niveau de la couverture. Ça ne se voit pas trop sur la photo mais je regrette de ne pas l'avoir renvoyé au final... J'espère qu'il sera bien au moins !



Sinon, tous les autres livres viennent de la librairie, à commencer par Les suppliciées du Rhône de Coline Gatel. Pour ce livre, ce n'est pas la mention aux Experts sur le bandeau qui m'a attirée mais bien le "1897" et la référence à la "naissance de la criminologie" en quatrième de couverture. Je suis très friande de polar historique et j'ai hâte de savoir ce que ce roman nous réserve.
Je me suis également procuré Engrenages et Sortilèges d'Adrien Tomas. Il s'agit d'un livre jeunesse autour d'un univers steampunk... ceci est typiquement un achat compulsif uniquement motivé par la couverture... J'essaie de limiter ce genre d'achats, mais j'ai encore du mal pour le moment.



Les retours très positifs sur Bad Man de Dathan Auerbach m'ont donnés très envie de découvrir ce policier/thriller.
J'ai tellement aimé le premier tome de La boîte à musique de Gijé et Carbone que c'est tout naturellement que le deuxième tome, Le secret de Cyprien, a rejoint ma PàL. La couverture et les couleurs sont juste magnifiques !



Et pour finir, L'empathie d'Antoine Renand n'est pas passé inaperçu lors de mes pérégrinations sur les réseaux sociaux des uns et des autres. Il a donc joyeusement sauté dans ma main sans me demander mon avis... si si, je vous assure...

Mais avec tout ça, mon objectif de diminuer la PàL reste rempli, même si ça se fait lentement. J'étais à 1060 livres dans la PàL le mois dernier, contre 1065 en tout début d'année. Actuellement j'en suis à 1057. C'est lent à faire diminuer mais je tiens bon. Je suis fière de moi. Je sélectionne beaucoup plus mes achats. J'essaie de limiter les craquages jeunesse à un par mois, et après avoir vérifié que la majorité des avis sont positifs, d'une part pour me tourner de nouveau vers le policier et le thriller qui me manquaient, mais aussi pour éviter les déceptions sur des livres dont l'univers ne m'attire pas autant que la couverture...

Et vous, quel est votre dernier craquage achat en date ?

08 mars 2019

Elfes, tome 3 : Elfe blanc, cœur noir

Immortels et sages, les Elfes blancs vivent sur leurs îles, loin des Hommes et des autres Elfes. Ils se considèrent comme les gardiens du monde et s'efforcent de protéger tout ce qui doit un jour disparaître : des livres, des armes, des œuvres d'art et parfois même des créatures vivantes.

Aussi quand le dragon blanc est aperçu sur la terre des Hommes, les Elfes n'ont d'autre choix que de le prendre en chasse pour le ramener sur leurs îles. Ils envoient deux de leurs meilleurs pisteurs après le monstre. Elfes blancs, dragon blanc. La traque commence...


Elfes, tome 3 : Elfe blanc, cœur noir d'Olivier Peru et Stéphane Bileau

Elfes, tome 3 : Elfe blanc, cœur noir d'Olivier Peru et Stéphane Bileau, 54 pages, France Loisirs, 2018

Mon avis : Dans ce troisième opus de la saga Elfes, nous suivons le personnage de Fall parti, avec son père, sur les traces d'un dragon blanc. Il a la faculté de se connecter avec le dragon et espère à terme réussir à le "dompter" grâce à cette capacité. Dans leur quête ils vont faire quelques rencontres, en particulier des hommes dont le père de Fall se méfie particulièrement.

J'ai moins accroché sur ce troisième tome que sur les précédents. D'une part, je préférais le graphisme et les couleurs du premier tome. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je ne les ai pas aimés ici, bien au contraire.
Et d'autre part j'ai souvent eu le sentiment que l'histoire avançait trop vite et qu'on loupait des épisodes. L'enchaînement ne me semblait pas toujours logique. Après il est certain que sur un format bande-dessinée, on ne peut pas s'attarder sur tous les détails, et il faut savoir faire des choix au niveau de la trame.

En revanche, j'ai beaucoup aimé le personnage de Fall et son évolution. J'ai été très surprise du dénouement. Mais j'ai aimé être surprise de cette façon justement.

J'ai donc passé un très bon moment de lecture avec cette bande-dessinée même si j'aurais aimé quelques détails en plus à certains moments de l'histoire.

07 mars 2019

Graziella

Graziella ! Le charme méditerranéen d'une madone mûrie au soleil marin... Qui pourrait résister à cette lumineuse apparition ? Certes pas le jeune Lamartine... Lui que la tempête, un jour, pousse jusqu'à l'île de Procida !

Premiers frissons d'amour ! Serments volés parmi les vignes et les jardins fleuris d'Italie... Si tout folâtre en elle, son âme enfantine sent bien qu'une humble fille de pêcheur ne pourra retenir le voyageur insouciant...

Que ne ferait-elle pour séduire celui qu'elle aime ! N'ira-t-elle pas jusqu'à revêtir, geste naïf, une robe parisienne qui sied si mal à sa fraîcheur d'insulaire... En vain !

Le drame couve... L'incompréhension grandit... L'entourage, le poids des conventions auront-ils raison d'un amour si pur ? Images obsédantes et cruelles... Le poète se souvient...




Graziella d'Alphonse de Lamartine, 125 pages, Librio, 1996

Mon avis : Dans Graziella, nous suivons le "personnage" de Lamartine (j'ai cru comprendre qu'il y avait des débats pour savoir s'il s'agissait vraiment d'un roman autobiographique... pour ma part je ne cherche pas à entrer dans ce débat). Ainsi le jeune Lamartine va voyager en Italie. Il part de ville en ville, fait des rencontres. Un jour, après avoir échappé à une tempête en mer, il va rencontrer Graziella, la fille d'un pêcheur, avec qui il va nouer une relation d'amitié profonde qui va peu à peu se modifier.

Ce livre est dans ma PàL depuis une éternité. À l'époque où je l'avais acheté, je lisais pas mal de classiques. Cette phase m'étant passée, cela explique le temps qu'il m'aura fallu pour le sortir de ma PàL. Je n'avais jamais lu de livre de l'auteur. Et je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit. Au début je pensais que c'était le style d'écriture qui ne me convenait pas, mais finalement à partir du moment où le narrateur rencontre le personnage de Graziella, la lecture m'a semblé beaucoup plus aisée et plus agréable, avec une plume très poétique. La partie qui précède la rencontre était très contemplative et je me lassais de ce que je lisais de ce fait. On découvre l'Italie et tout ses beaux paysages... Mais ça faisait un peu trop pour moi.

Pour autant, même si j'ai réussi à entrer dans l'histoire, ce livre ne m'a pas touchée. C'est une histoire d'amour triste, qui, je n'en doute pas, peut plaire à beaucoup. Mais de mon côté je suis restée hermétique à ce que ressentent les personnages. Le narrateur et Graziella me semblaient surtout très naïfs avec une relation limite mièvre.

Donc non, malgré l'écriture de l'auteur que j'ai aimée, ce livre a été un flop de mon côté. D'une part trop de descriptions et d'autre part trop de bons sentiments auxquels je n'ai jamais su adhérer...

05 mars 2019

L'Encre et le Sang

Au fond d'un vieux garage hongkongais, elle est là. Elle l'attend.
La machine.
Il suffit de taper. Et tout s'écrira, dans la réalité.
Très vite, l'écrivain William Sagnier comprend qu'il tient là l'instrument de sa vengeance. La femme qui l'a trompé. L'homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l'ont humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là où se mélangent l'encre et le sang...


L'Encre et le Sang de Franck Thilliez et Laurent Scalese

L'Encre et le Sang de Franck Thilliez et Laurent Scalese, 119 pages, Pocket, 2013

Mon avis : L'Encre et le Sang est une nouvelle courte... mais efficace. Difficile de la résumer sans en dire trop. Nous suivons le personnage de William Sagnier, écrivain... qui s'est fait manipuler par une femme et voler son roman... L'homme qui l'a récupéré est devenu célèbre grâce à ce roman et profite chaque jour de sa notoriété acquise malhonnêtement.
Un jour William découvre une machine à écrire très particulière. Tout ce qu'il écrit par son intermédiaire, se réalise. Il va alors décider de se venger...

Franck Thilliez et Laurent Scalese signent ici une nouvelle bien machiavélique. Le personnage principal dérape totalement et va commencer à partir dans un délire de toute puissance. Le tout est de savoir s'il saura s'arrêter à temps.
Les auteurs nous présentent l'Homme dans ce qu'il a de plus noir. On découvre jusqu'à quelle extrémité un homme ayant la toute puissance, est capable d'aller pour assouvir un désir de vengeance. Le texte est sombre. Certaines scènes ne sont pas très ragoûtantes...
Mais ce qui étonne le plus, c'est le final auquel je ne m'attendais pas du tout. Nul doute que les auteurs se sont bien retournés le cerveau, et se sont bien amusés pour retourner le nôtre !

Je n'en dis pas plus sous peine de tout vous dévoiler. En tout cas j'ai bien apprécié cette courte lecture.

03 mars 2019

Bilan février 2019



En ce bon début de mois de mars pluvieux, je vous propose de faire un point sur le mois de février qui vient de s'écouler.

Côté perso, j'ai peu avancé sur les projets que j'envisageais. Mais à l'heure où je vous écris, j'ai rendez-vous avec un courtier demain pour mettre au point un budget maison. Donc demain soir j'aurais plus de visibilité et je vais pouvoir commencer à chercher... Autant le rendez-vous de demain me saoule parce que je déteste ce genre de démarches, autant j'ai hâte d'avoir un chez moi à moi, où je ferai ce que je veux, avec un jardin et un gros chien ! Bref, je veux quitter l'appartement de m**** dans lequel je vis actuellement.
Pour ce qui est des cours de photographie, j'avais appelé pendant février, mais comme c'était les vacances, je devais rappeler le 28... et comme j'ai quitté tard du boulot, j'ai zappé. Du coup j'appellerai jeudi prochain... je suis en vacances cette semaine donc normalement je ne devrais pas oublier. Normalement...
Et pour finir sur l'aspect perso, avec trois anciennes amies de l'école maternelle, primaire et collège... on a repris contact. C'était d'abord 1 puis 2 puis 3 (4 avec moi). Je vous passerai les détails du pourquoi du comment. Toujours est-il qu'en février, on s'est refait un restaurant toutes ensemble. J'avoue que ça fait du bien. Moi qui sors peu, j'ai peu de contact là où je suis (mais j'en ai je vous rassure), et ces petites sorties qu'on essaie de se faire maintenant régulièrement sont une petite bouffée d'oxygène. J'espère bien qu'on continuera sur ce cap !

Mais passons aux choses sérieuses ! En février, comme en janvier, j'ai lu plus de livres que prévu. Par contre je n'ai pas repris le principe de lire en plus des livres courts... trop de classiques dans le lot et je commence à me lasser... En février j'aurais donc lu 6 livres et une bande dessinée.



Pour commencer, j'ai retrouvé Jack Howard dans Le Chandelier d'Or de David Gibbins. Cet archéologue, découvert dans le livre Atlantis, nous entraîne dans une aventure pleine de rebondissements sur les traces de la menora (je ne suis pas sûre de l'écriture, je ne le vois pas écrit partout de la même façon, que ce soit dans le livre ou différentes sources sur internet, à défaut je l'écris donc comme dans le livre). On apprend beaucoup de choses, en particulier sur les vikings. Malheureusement, les informations sont souvent trop nombreuses d'un seul coup, et on a tendance à s'y perdre. Malgré cela, ça aura été une très bonne lecture.
J'ai ensuite découvert l'auteur Robert Bryndza avec son premier livre, La fille sous la glace, qui a été une bonne lecture. Il s'agit d'un premier opus qui permet de nous présenter le personnage principal que j'ai hâte de découvrir dans un autre roman.
Le troisième tome de la saga Elfes, Elfe blanc, cœur noir d'Olivier Peru et Stéphane Bileau, m'a moins emballé que les tomes précédents. Je ne sais pas si c'est lié au trait de crayon ou à une histoire qui filait trop vite pour moi... mais je me pose tout bientôt pour rédiger la chronique.
La lecture du deuxième tome de Tolbiac Juillet, En bord de mère de Cédric Blondelot n'a pas du tout été le coup de cœur que le premier tome a été. J'ai cru à un moment que j'allais abandonner. Je me suis quand même accrochée. Et j'ai bien fait. À la réflexion et après l'avoir terminé, je pense qu'il s'agit d'un tome de transition. J'ai donc hâte de découvrir la suite. Là encore, la chronique complète arrive bientôt.



N'éteins pas la lumière de Bernard Minier a été un livre perturbant en ce sens que je l'ai dévoré et en même temps il y a pas mal de longueurs. Je l'ai aimé... mais il m'a frustrée... bref, suivez le lien pour comprendre, ce sera plus simple !
Nevermoor, le tome 1 : Les défis de Morrigane Crow de Jessica Townsend, a été un vrai petit régal. On est sur de la fantasy jeunesse. J'ai adoré l'univers de l'auteure et les notes d'humour, de sarcasmes qu'elle a su intégrer à l'histoire. J'ai plus que hâte de découvrir la suite.
Et enfin je suis repartie sur du thriller avec Ceux qui te mentent de Nuala Ellwood. La première moitié me laissait perplexe. Je ne voyais pas du tout où l'auteure voulait nous amener avec ce thriller psychologique. Et finalement, retournement total de cerveau sans prévenir ! Je n'ai pas encore décidé si c'était un coup de cœur ou non (la faute à cette première moitié), mais si c'est le cas, ce sera le premier de l'année. La décision sur le coup de cœur dans la chronique... quand elle viendra.

J'espère que de votre côté vous avez fait de bonnes lectures. N'hésitez pas, comme toujours, à me dire si vous avez lu certains de ces livres et si c'est le cas ce que vous en avez pensé.

Je vous souhaite à tous une très bonne semaine, de bonnes lectures, et je vous dis à bientôt !

01 mars 2019

Book Jar and others #22



Hello ! Je vous retrouve ce soir pour un nouvel article "Book Jar" et PàL pour le mois de mars. Comme vous allez le voir j'ai un peu chargé le planning. Vu que j'ai pas mal lu en janvier et février, bien plus que prévu, je me dis "autant se faire plaisir d'emblée". Et si je n'arrive pas à tout lire, pas grave, ce ne sera que partie remise.

Tout droit sorti de la Book Jar, un livre qui ne me tente pas plus que ça en ce moment :



Il s'agit de Graziella d'Alphonse de Lamartine. Il ne m'attire pas franchement mais il est court, 125 pages. Donc ce sera rapide quoiqu'il en soit. J'ai commencé à le lire ce midi... mais quelqu'un parlait assez fort dans le bureau à côté donc je n'arrivais pas du tout à me concentrer... Qu'on s'entende bien, je ne lui en veux pas. C'est la pause, on fait ce qu'on veut. Mais je devrais peut-être envisager de prendre des bouchons d'oreille pour éviter d'être déconcentrée... et là je réalise qu'en fait j'ai des bouchons moulés dans le tiroir de mon bureau... boulet de service bonjour...



Faites pas attention aux couleurs pas top... je m'y suis prise trop tard pour faire les photos le weekend dernier. Bref, je reprends ma lecture des livres de Franck Thilliez avec Pandemia qui me permettra de valider la LC du mois de mars avec le groupe IlEstBienCeLivre, pour laquelle nous devons lire un livre de plus de 600 pages. Chez France Loisirs, Pandemia compte environ 700 pages. Sauf erreur de ma part, on retrouve Sharko et Hennebelle dans ce livre.
Je vais terminer une saga avec le troisième tome du Secret de l'inventeur d'Andrea Cremer, Le pari du traître. Il s'agit d'une saga steampunk. Le premier tome avait été un coup de cœur. J'avais, en revanche, été très déçue par le deuxième tome. J'espère qu'il aura simplement été victime de la malédiction du second tome qui se veut souvent être un tome de transition, et que Le pari du traître rattrapera le niveau.
Je repars ensuite sur du thriller avec La fuite de C. L. Taylor.... Je ne connais pas du tout le résumé... J'y vais à l'aveugle absolue !
Et enfin, je vais m'orienter sur de la Fantasy avec le tome 2 de Blood Song, Le seigneur de la tour d'Anthony Ryan. J'avais dévoré le premier tome que j'avais lu en partenariat avec Bragelonne et Masse Critique sur Babelio. Il était temps que je me lance sur le deuxième tome. Au passage ça me fait un deuxième livre de plus de 600 pages.

J'ai donc un bon programme. Je ne risque pas de m'ennuyer pour le mois de mars. En plus je suis en congé ce soir pour une semaine. Ça va faire du bien.

Et vous, vous lisez quoi ?