31 décembre 2020

Book Jar and others #28

Le mois de janvier arrive dans quelques heures à peine. C'est donc le moment, comme je l'avais annoncé je ne sais plus où, mais je l'avais annoncé, de reprendre la tenue du blog ! Je commence donc tout naturellement par vous présenter ma pile à lire pour le mois de janvier. Le format va un peu changer. J'ai déjà commencé en décembre avec une vidéo mais sans article. Donc à l'avenir je vous posterai ici une photo de ma pile à lire et pour celles et ceux qui seraient intéressés, je vous insèrerai la vidéo dans laquelle vous pourrez voir les quatrièmes de couverture si vous voulez en savoir plus sur les livres, puisque je lis exceptionnellement les résumés.

Pile à lire janvier 2021

Donc pour janvier 2021, j'ai commencé comme toujours par un petit tirage au sort dans la book jar. C'est Paul Mann qui est sorti. Je lirai donc La Mort à Bombay. Il s'agit d'un roman policier (thriller ?) où il est question du meurtre d'une prostituée, le tout mêlant la sphère politique. Si la couverture m'attire peu le résumé quant à lui a l'air pas trop mal (du moins les quelques mots que j'ai pu en ressortir).

Ensuite, je lirai peut-être Colère noire de Jacques Saussey en lecture commune avec Gwen, à voir si on peut se le caler dans l'emploi du temps. On est sur du thriller, je vous laisse aller voir la vidéo si vous voulez en savoir plus.

Histoire de faire plaisir à ma nièce, je vais enfin découvrir le premier tome de la saga fantastique Gardiens des Cités Perdues de Shannon Messenger. Elle désespère que je le lise pour pouvoir en parler avec moi (je sens qu'elle va bien me spoiler les tomes suivants !!!). Le hic, c'est qu'avec tous les avis que je vois passer sur les derniers tomes... j'ai tendance à reculer... Mais c'est pour la bonne cause !

Je repartirai sur du thriller avec Claustrations de Salvatore Minni. Ça sent le bon thriller psychiatrique avec isolement. Je sais que ce livre a eu de très bons retours. J'ai donc hâte de le découvrir.

Et enfin je terminerai le mois en douceur avec La maison du péril d'Agatha Christie. Il s'agit d'un livre mettant en scène Hercule Poirot... est-il encore nécessaire de le présenter ?

Comme toujours n'hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu certains de ces livres, ce que vous en avez pensé. Et si une lecture commune vous tente, dites moi tout en commentaire !

Je vous laisse donc avec la vidéo si vous le souhaitez. Je reviendrai pour des chroniques des livres lus en décembre (les congés m'ont bien fait ralentir les chroniques mais je vais reprendre) et pour vous faire aussi un bilan de 2020 mais qui sera assez rapide je pense.

Sur ce je vous dis à bientôt, je vous souhaite une meilleure année 2021 que 2020, avec de bonnes lectures !


18 décembre 2020

La 25e Heure

Décembre 1888. Alors que le bon peuple de Paris s'interroge sur cette tour que l'impérieux Gustave Eiffel fait édifier à grand frais, d'étranges rumeurs circulent dans les faubourgs de la capitale : les morts parlent !

Interpellé par la presse à ce sujet, le préfet de police M. Henry Lozé tourne en ridicule "les plaisanteries de quelques coquins". Ainsi parle-t-il devant le beau monde, sous les feux du parvis de l'Opéra Garnier. Mais, depuis l'ombre de ses cabinets, l'homme lance sur cette affaire les plus fins limiers de la République.

Pendant ce temps, l'Académie des sciences en appelle à ses éminents savants pour que la pensée rationnelle, une fois pour toutes, triomphe des ténèbres de l'obscurantisme.

La 25e Heure de Feldrik Rivat

La 25e Heure de Feldrik Rivat, 446 pages, Les Éditions de L'Homme Sans Nom, 2015
Le Chrysanthème Noir de Feldrik Rivat, 443 pages, Les Éditions de L'Homme Sans Nom, 2016

Mon avis : Bien que j'ai lu les 2 tomes de la saga La 25e Heure de Feldrik Rivat à deux mois d'intervalle, je vais vous présenter les deux en même temps, parce que je ne vous avais pas parlé du premier tome et qu'il s'agit d'une saga coup de cœur... et pi d'abord c'est mon blog et j'y fais ce que je veux comme que je veux... et pi c'est tout ! Et regardez moi ces couvertures ! Magnifiques !

Il s'agit d'une saga steampunk dont l'intrigue se déroule à Paris en 1888 et dans laquelle nous suivons les personnages de l'inspecteur principal Eudes Lacassagne et Bertillon. Lacassagne est le meilleur enquêteur de la ville mais il a son caractère bien à lui, du genre peu causant, mystérieux. Et voilà que, du jour au lendemain, il va devoir travailler avec une jeune recrue : Louis Bertillon, du genre plutôt naïf et bavard. Autant dire qu'entre les deux c'est loin d'être gagné d'avance... On va alors leur demander, pour leur première enquête de concert, de se rendre au domicile d'une femme dont le corps de l'époux, qui est décédé, a disparu. À leur arrivée, ils ne vont retrouver qu'un doigt momifié et une fleur noire. Ce qui semble être une enquête banale au début va progressivement prendre un tournant de plus en plus surprenant et intriguant. Plus Lacassagne et Bertillon vont avancer dans leur enquête, plus le mystère va s'épaissir.

Dans La 25e Heure, Feldrik Rivat nous plonge dans un Paris quelque peu différent du vrai Paris de l'époque le tout avec une très belle plume. J'ai beaucoup aimé son style d'écriture très travaillé sans être lourd et qui participe énormément à l'atmosphère qui se dégage de cette saga. On est sur du steampunk, donc forcément on a un côté scientifique, technologique bien présent, le tout dans un univers très dense, très fouillé. Ça sent les complots bien agencés et le tout en plein hiver avec le froid... ne me demandez pas pourquoi mais cette association, pour ma part, ajoute encore plus à l'aspect mystérieux de l'histoire que nous présente l'auteur.

Feldrik Rivat nous offre une belle brochette de personnages qui sont vraiment très approfondis. Et je ne parle pas que de Lacassagne et de Bertillon en disant cela. Tous les personnages vont avoir leur importance. Lacassagne et Bertillon vont quant à eux énormément évoluer. D'une part, Lacassagne au fil du premier tome va faire en sorte, très rapidement, d'endurcir ce pauvre Bertillon par des méthodes que, pour le coup, je n'ai pas trop aimé lire. Je peux me faire des idées très précises de scènes qui sont décrites dans un livre, et en l'occurence j'aurais aimé ne pas avoir une imagination si efficace... D'autre part, Lacassagne va également vivre des évènements qui vont changer beaucoup de choses pour lui, et remuer beaucoup de souvenirs. On va ainsi finir par en apprendre plus sur son histoire au fil des pages.
Le Chrysanthème Noir, le deuxième tome, réserve plutôt une belle place aux femmes comme en témoigne la couverture. L'auteur introduit un personnage assez mystérieux dans ce deuxième tome. Pour ma part j'avais deviné qui elle était, mais je n'en ai pas moins aimé ma lecture pour autant. J'ai adoré ce personnage et savouré les passages avec cette jeune femme qui ajoute une note de fantaisie et d'humour tout en étant pleine de détermination. Je dois bien admettre avoir ri assez souvent. Les passages entre elle et Lacassagne valent clairement le détour.

Comme je le disais, plus on avance dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. L'auteur maintient le suspense et son sujet d'une main de maître tout en intégrant des faits historiques réels en leur donnant une toute autre signification. C'est dans le deuxième tome que les explications vont arriver. Je reconnais m'y être un peu perdue à un moment. Mais j'ai fini par raccrocher les wagons et j'ai été totalement conquise par l'univers qu'a su créer Feldrik Rivat. J'ai hâte de découvrir Paris-Capitale qui, si j'ai bien compris, se déroule dans le même univers. Il n'est pas encore dans ma PàL, mais ça ne saurait tarder.

Bref vous l'avez compris, la saga de La 25e Heure est un gros coup de cœur que je vous recommande chaudement. Et le coffret peut faire un beau cadeau pour les fêtes si vous connaissez des amateurs du genre (ou pour vous-même hein, on n'est jamais mieux servis que par soi-même...).

15 décembre 2020

Les larmes du dragon

Ce mardi s'annonçait comme une belle journée californienne, pleine de soleil et de promesses, jusqu'à que que Harry Lyon ait à abattre quelqu'un pendant le déjeuner.
Mais pour le policier de Los Angeles et sa coéquipière Connie, le tueur auquel ils se trouvent confrontés au restaurant n'est qu'un avant-goût du cauchemar qui les attend.
Tic-Tac, Tic-Tac
L'après-midi même, un improbable clochard, aux allures de possédé, annonce à Harry qu'il va mourir avant l'aube, puis se désintègre sous ses yeux.
Tout cela ressemble trop à une hallucination ou à un mauvais rêve pour qu'il arrive vraiment à y croire. Pourtant...
Tic-Tac, Tic-Tac
À la tombée de la nuit, l'ombre se peuple d'étranges créatures et la réalité se transforme en un lieu d'effroyables surprises et de dangers inimaginables.
Et plus l'aube approche, plus Harry se voit entraîné dans une spirale de terreur qui menace de balayer non seulement lui et Connie, mais aussi tous ceux qu'ils aiment.
Tic-Tac, Tic-Tac

Les larmes du dragon de Dean Koontz

Les larmes du dragon de Dean Koontz, 308 pages, Plon, 1996

Mon avis : Les larmes du dragon de Dean Koontz est un roman d'horreur fantastique dans lequel nous suivons les personnages de Harry et Connie qui sont enquêteurs et qui vont se retrouver, à l'occasion d'une pause dans un restaurant, en plein milieu d'une fusillade. L'auteur de cette attaque semble particulièrement perturbé. Suite à cette attaque, Harry va assister à une scène très étrange avec un vagabond relativement effrayant qui va disparaître sous ses yeux de façon un peu particulière. D'autres personnes avant lui ont également croisé le chemin de ce personnage hors du commun qui leur prédit leur mort dans quelques heures... On rentre alors dans une course contre la montre. Le livre se déroule sur approximativement 24 heures. Le but de nos personnages, Harry et Connie, va être de stopper ce vagabond qui s'avère être un vrai psychopathe sans pitié aucune.

J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire. Sur les 100 premières pages, je ne comprenais pas où on allait. Les 200 pages suivantes ont été très difficiles à lire, j'avais juste envie de faire autre chose. Je ne voulais pas abandonner parce que j'avais un gros a priori sur l'auteur, et donc c'était important pour moi d'aller jusqu'au bout pour me faire une opinion digne de ce nom. Mais malgré mes efforts, je n'ai pas accroché au style de l'auteur. On retrouve beaucoup de longueurs dans ce livre, des listes à l'occasion de descriptions ou d'élaboration de pensées qui font catalogues au possible, une scène dont je n'ai toujours pas compris l'intérêt. J'ai le sentiment que le but de l'auteur était juste de faire de l'horreur (encore que, je n'ai pas été traumatisée... bon si j'avais été plus jeune peut-être mais à mon âge je suis restée complètement hermétique aux descriptions). Et au final, l'histoire sert juste de prétexte pour nous servir des scènes pas très appétissantes... et n'est pas travaillée plus que ça, du moins pas suffisamment à mon goût.

J'ai trouvé les personnages peu creusés. Certains ont une histoire qui pourraient nous attendrir mais c'est juste posé là comme ça, quand on nous présente le personnage en question, sans chercher à aller plus loin. Je n'ai ressenti aucune affinité avec ces personnages et je suis restée très distante par rapport à ce qui leur arrivait.

Je le disais plus, haut, le roman se déroule environ sur 24 heures. On devrait donc avoir un sentiment d'urgence... désolée mais j'ai piqué du nez tout au long de ce livre.
L'intrigue n'a rien de bien exceptionnel, le tout étant de comprendre comment l'auteur de ces méfaits en est arrivé là. Et même les explications qui arrivent à la fin n'ont pas réussi à me toucher. J'ai trouvé le final trop rapide. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus spectaculaire.

Bref, je vais arrêter là ce carnage. Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à ce livre. Et je ne compte clairement pas relire de livre de cet auteur. Néanmoins si vous avez déjà lu un livre de Dean Koontz, que ce soit Les larmes du dragon ou un autre, je serais curieuse d'avoir votre avis : soit c'est un style qui ne me convient tout simplement pas, soit je suis passée à côté d'un message essentiel que voulait faire passer l'auteur...