Bonjour à tous, j'espère que ce mois de février s'est bien passé pour vous. Pour ma part j'avoue qu'il a été assez efficace en terme de lecture et d'avancée sur ma thèse... comme quoi les deux ne sont pas incompatibles ! J'espère donc que je vais rester sur la même dynamique pour le mois de mars. J'ai prévu peu de lecture, mais y a quand même deux briquettes. Je vous laisse découvrir ça :
28 février 2018
Book Jar and others #17
Bonjour à tous, j'espère que ce mois de février s'est bien passé pour vous. Pour ma part j'avoue qu'il a été assez efficace en terme de lecture et d'avancée sur ma thèse... comme quoi les deux ne sont pas incompatibles ! J'espère donc que je vais rester sur la même dynamique pour le mois de mars. J'ai prévu peu de lecture, mais y a quand même deux briquettes. Je vous laisse découvrir ça :
27 février 2018
La Dame en Blanc
Walter Hartright, peintre de son état, porte secours une nuit, dans une rue à proximité de Londres, au milieu du XIXe siècle, à une mystérieuse "dame en blanc" que semble poursuivre une obscure menace. Cette rencontre est-elle le fruit du hasard ? La jeune femme, parmi des propos incohérents, laisse entendre qu'elle est familière d'un lieu où il doit prochainement se rendre :
le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du nord... On ne saurait dévoiler davantage les ressorts d'une intrigue palpitante. Disons simplement que Walter sent se nouer autour de celle qu'il aime un implacable complot. Des gentlemen irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l'espoir de les déposséder de leur fortune - et peut-être de les assassiner...
On avait oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui rendit jaloux Dickens et publié ici en version intégrale. Il nous révèle une sorte de "Hitchcock de la littérature" : suspense, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien n'y manque.
La Dame en Blanc de W. Wilkie Collins, 554 pages, France Loisirs, 1996
Mon avis : Une nuit dans les rues de Londres, Walter Hartright tombe sur une jeune femme portant une robe blanche qui lui demande de l'aider à trouver une voiture pour se rendre chez une amie qui l'hébergera. Elle semble perdue, et tient des propos étranges. Elle semble notamment connaître certaines choses sur l'endroit où se rend Walter. Très peu de temps après, il découvre qu'elle vient de s'échapper d'un asile. Ignorant son identité, il fera par la suite référence à elle comme "la Dame en blanc". Walter, peintre, est engagé chez les Fairlie pour enseigner cet art à deux jeunes femmes : Marian Halcombe et sa demi-sœur Laura Fairlie. Il va rapidement éprouver des sentiments pour cette dernière... qui est malheureusement promise à un autre homme d'un "rang" supérieur. Laura va alors devenir la victime d'un complot que Walter va tenter de percer à jour.
J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans ce livre dans les premières pages. Mais j'ai peu l'habitude de lire ce style, aussi il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer. Passées donc ces premières pages, je me suis plongée dedans avec plaisir. Le style de l'auteur est très agréable à lire, très fluide et a été un facteur déterminant pour m'empêcher de lâcher ce livre. J'ai beaucoup aimé la construction du récit qui est la succession de plusieurs témoignages, notamment ceux de Walter et Marian, sur les différents évènements qui se sont produits autour de Laura. L'auteur nous dépeint l'Angleterre en 1850 avec sa hiérarchie et ses codes. Pour ma part j'ai adoré me plonger dans cette ambiance.
Beaucoup de personnages vont graviter autour de Laura, à commencer par sa sœur Marian qui ferait tout pour elle. Son personnage est assez décalé par rapport à la société de l'époque. Elle devient très rapidement attachante avec un caractère déterminé qui ne l'empêchera pas de devenir victime du complot à son tour.
Walter bien évidemment est également un personnage que j'ai beaucoup aimé, même s'il est absent pendant une bonne partie du récit.
Sir Percival Glyde, que Laura doit épouser, nous fait rapidement l'effet de quelqu'un qui a quelque chose à cacher et qui est un peu trop pressé dans la vie. Il m'est apparu très rapidement antipathique.
N'oublions pas le comte Fosco, que j'ai eu beaucoup de mal à cerner pratiquement tout le long du livre : est-il un ami des Fairlie ? un complice de Glyde ? change-t-il de camp selon le sens du vent ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.
Vous me direz que je n'ai pas parlé de la Dame en blanc... son personnage tient un rôle important, et même pivot, dans ce livre, et pourtant on la voit très peu. Mais le peu qu'on en voit, on a juste envie de la protéger : il s'agit d'un personnage fragile qui n'a pas été épargné par la vie.
Concernant l'intrigue, il faut admettre que beaucoup d'évènements / révélations sont très prévisibles. Néanmoins l'auteur nous tient en haleine avec un mystère en particulier. Et même si on pense connaître l'idée générale, on se trompe du tout au tout, et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre la vérité. L'auteur nous aura complètement bluffé sur ce point.
Ainsi, malgré des passages qu'on voit venir, j'ai passé un excellent moment avec ce livre, emportée par la plume de l'auteur qui dépeint très bien les sentiments des personnages et cette ambiance angoissante qui s'installe peu à peu pour Laura et Marian, abordant les évènements sous différents angles du fait des divers témoignages, mais aussi par cette énigme qui ne trouvera sa solution qu'à la toute fin.
le manoir de Limmeridge, perdu dans les brumes du nord... On ne saurait dévoiler davantage les ressorts d'une intrigue palpitante. Disons simplement que Walter sent se nouer autour de celle qu'il aime un implacable complot. Des gentlemen irréprochables épouseront de tendres jeunes filles dans l'espoir de les déposséder de leur fortune - et peut-être de les assassiner...
On avait oublié ce roman, ancêtre de tous les thrillers, qui rendit jaloux Dickens et publié ici en version intégrale. Il nous révèle une sorte de "Hitchcock de la littérature" : suspense, pièges diaboliquement retors, terreurs intimes, secrètes inconvenances - rien n'y manque.
La Dame en Blanc de W. Wilkie Collins, 554 pages, France Loisirs, 1996
Mon avis : Une nuit dans les rues de Londres, Walter Hartright tombe sur une jeune femme portant une robe blanche qui lui demande de l'aider à trouver une voiture pour se rendre chez une amie qui l'hébergera. Elle semble perdue, et tient des propos étranges. Elle semble notamment connaître certaines choses sur l'endroit où se rend Walter. Très peu de temps après, il découvre qu'elle vient de s'échapper d'un asile. Ignorant son identité, il fera par la suite référence à elle comme "la Dame en blanc". Walter, peintre, est engagé chez les Fairlie pour enseigner cet art à deux jeunes femmes : Marian Halcombe et sa demi-sœur Laura Fairlie. Il va rapidement éprouver des sentiments pour cette dernière... qui est malheureusement promise à un autre homme d'un "rang" supérieur. Laura va alors devenir la victime d'un complot que Walter va tenter de percer à jour.
J'avoue avoir eu du mal à me plonger dans ce livre dans les premières pages. Mais j'ai peu l'habitude de lire ce style, aussi il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer. Passées donc ces premières pages, je me suis plongée dedans avec plaisir. Le style de l'auteur est très agréable à lire, très fluide et a été un facteur déterminant pour m'empêcher de lâcher ce livre. J'ai beaucoup aimé la construction du récit qui est la succession de plusieurs témoignages, notamment ceux de Walter et Marian, sur les différents évènements qui se sont produits autour de Laura. L'auteur nous dépeint l'Angleterre en 1850 avec sa hiérarchie et ses codes. Pour ma part j'ai adoré me plonger dans cette ambiance.
Beaucoup de personnages vont graviter autour de Laura, à commencer par sa sœur Marian qui ferait tout pour elle. Son personnage est assez décalé par rapport à la société de l'époque. Elle devient très rapidement attachante avec un caractère déterminé qui ne l'empêchera pas de devenir victime du complot à son tour.
Walter bien évidemment est également un personnage que j'ai beaucoup aimé, même s'il est absent pendant une bonne partie du récit.
Sir Percival Glyde, que Laura doit épouser, nous fait rapidement l'effet de quelqu'un qui a quelque chose à cacher et qui est un peu trop pressé dans la vie. Il m'est apparu très rapidement antipathique.
N'oublions pas le comte Fosco, que j'ai eu beaucoup de mal à cerner pratiquement tout le long du livre : est-il un ami des Fairlie ? un complice de Glyde ? change-t-il de camp selon le sens du vent ? Je vous laisse le découvrir par vous-même.
Vous me direz que je n'ai pas parlé de la Dame en blanc... son personnage tient un rôle important, et même pivot, dans ce livre, et pourtant on la voit très peu. Mais le peu qu'on en voit, on a juste envie de la protéger : il s'agit d'un personnage fragile qui n'a pas été épargné par la vie.
Concernant l'intrigue, il faut admettre que beaucoup d'évènements / révélations sont très prévisibles. Néanmoins l'auteur nous tient en haleine avec un mystère en particulier. Et même si on pense connaître l'idée générale, on se trompe du tout au tout, et ce n'est qu'à la fin qu'on découvre la vérité. L'auteur nous aura complètement bluffé sur ce point.
Ainsi, malgré des passages qu'on voit venir, j'ai passé un excellent moment avec ce livre, emportée par la plume de l'auteur qui dépeint très bien les sentiments des personnages et cette ambiance angoissante qui s'installe peu à peu pour Laura et Marian, abordant les évènements sous différents angles du fait des divers témoignages, mais aussi par cette énigme qui ne trouvera sa solution qu'à la toute fin.
Libellés :
Policier historique,
Policier/Thriller,
William Wilkie Collins
15 février 2018
Harry Potter, illustré, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers
Le jour de ses onze ans, la vie de Harry Potter est bouleversée à jamais quand Rubeus Hagrid, un géant aux yeux brillants comme des scarabées, lui apporte une lettre ainsi que d'incroyables nouvelles. Harry Potter n'est pas un garçon comme les autres : c'est un sorcier. Et une aventure extraordinaire est sur le point de commencer...
Harry Potter, illustré, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. Rowling et Jim Kay, 246 pages, Gallimard, 2015
Mon avis : Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter ce livre. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de passer par cette étape. Nous connaissons tous notre sorcier à lunettes rondes préféré. Après avoir reçu cette très belle édition illustrée par Jim Kay, il aurait été dommage que je me contente de la poser dans ma bibliothèque. Je n'ai pas pu m'empêcher de redécouvrir l'arrivée d'Harry à Poudlard, la découverte de son histoire et celle de ses parents. J'ai aimé retrouver les personnages de Ron, Hermione, Hagrid et... un Harry pas encore tête à claque... et tous les autres bien évidemment. Et surtout j'ai apprécié retrouver la "véritable" histoire. Par là j'entends, que j'ai un peu trop en mémoire la version du film qui laisse de côté certains passages voire personnage (Peeves !!!). Malheureusement avec l'ampleur de ma PàL, il est plus facile de regarder les films que relire les livres (même si les livres sont 1000 fois plus puissants que les films !).
Mais ce qui intéresse le plus sur ce livre, ce sont les illustrations. Quel plaisir de relire les mots de J. K. Rowling avec les merveilleuses illustrations de Jim Kay. Certaines s'étendent parfois sur deux pages et sont vraiment superbes, avec de très belles couleurs, beaucoup de détails. Je pense notamment aux illustrations du Poudlard Express, du dragon ou encore de la licorne dans la forêt interdite, mais il y en a bien d'autres ! On peut rapidement se perdre dans les illustrations, tellement il y a de détails à observer sur certaines.
Bref je ne suis pas du tout experte en graphisme, donc difficile de m'étendre plus sur le sujet, mais j'ai hâte de découvrir le travail que Jim Kay a fourni sur les livres suivants.
Harry Potter, illustré, tome 1 : Harry Potter à l'école des sorciers de J. K. Rowling et Jim Kay, 246 pages, Gallimard, 2015
Mon avis : Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter ce livre. Je pense qu'il n'est plus nécessaire de passer par cette étape. Nous connaissons tous notre sorcier à lunettes rondes préféré. Après avoir reçu cette très belle édition illustrée par Jim Kay, il aurait été dommage que je me contente de la poser dans ma bibliothèque. Je n'ai pas pu m'empêcher de redécouvrir l'arrivée d'Harry à Poudlard, la découverte de son histoire et celle de ses parents. J'ai aimé retrouver les personnages de Ron, Hermione, Hagrid et... un Harry pas encore tête à claque... et tous les autres bien évidemment. Et surtout j'ai apprécié retrouver la "véritable" histoire. Par là j'entends, que j'ai un peu trop en mémoire la version du film qui laisse de côté certains passages voire personnage (Peeves !!!). Malheureusement avec l'ampleur de ma PàL, il est plus facile de regarder les films que relire les livres (même si les livres sont 1000 fois plus puissants que les films !).
Mais ce qui intéresse le plus sur ce livre, ce sont les illustrations. Quel plaisir de relire les mots de J. K. Rowling avec les merveilleuses illustrations de Jim Kay. Certaines s'étendent parfois sur deux pages et sont vraiment superbes, avec de très belles couleurs, beaucoup de détails. Je pense notamment aux illustrations du Poudlard Express, du dragon ou encore de la licorne dans la forêt interdite, mais il y en a bien d'autres ! On peut rapidement se perdre dans les illustrations, tellement il y a de détails à observer sur certaines.
Bref je ne suis pas du tout experte en graphisme, donc difficile de m'étendre plus sur le sujet, mais j'ai hâte de découvrir le travail que Jim Kay a fourni sur les livres suivants.
Libellés :
Fantasy,
Harry Potter,
J. K. Rowling,
Jim Kay
12 février 2018
In My Mailbox #17
Ça devient maintenant une habitude, je vous laisse avec la vidéo pour mon majestueux craquage achats de janvier !
07 février 2018
Possession
Fabian a été tué dans un accident de voiture. De l'au-delà, le jeune homme tourmenté vient hanter sa mère, sollicitant son aide. Au cours d'une pénible enquête, elle va découvrir la véritable nature de son fils, les secrets de sa naissance et les éléments du drame qui l'empêchent de trouver le repos éternel.
Possession de Peter James, 337 pages, France Loisirs, 1990
Mon avis : Possession de Peter James est un roman fantastique dans lequel nous allons suivre Alex Hightower qui apprend brutalement la mort de son fils Fabian dans un accident de voiture alors qu'il était en France. Au moment de l'annonce de son décès, elle est persuadée qu'une erreur a été faite : elle a vu son fils le matin même chez elle, à Londres. Finalement elle est bien obligée de croire à son décès avec tous les arguments qu'on lui apportent. Toutefois, elle reste persuadée que Fabian la hante suite à divers évènements étranges.
Dans ce livre, Peter James aborde le sujet de la vie après la mort, du spiritisme, les actions inachevées, etc... La plume de l'auteur se lit aisément. Néanmoins j'ai trouvé que certains sentiments n'étaient pas suffisamment fouillés en profondeur. Je pense notamment à la réaction d'Alex quand elle commence à comprendre qui était réellement son fils. J'ai trouvé qu'on restait plutôt en surface par rapport à tout cela, l'impression qu'on cherche à savoir mais sans exploiter complètement les sentiments qui découlent de cette recherche.
Concernant Fabian, dès la fin du premier chapitre, on sait qu'il est loin d'être un enfant de cœur et qu'il est même violent avec les femmes. On ne peut donc que se demander pourquoi il cherche à rester sur terre et hanter sa mère.
Bien que les sentiments d'Alex ne soient pas suffisamment fouillés à mon goût, on accroche rapidement à son personnage que l'on suit dans chaque chapitre.
J'ai eu beaucoup de mal à cerner certains personnages, qui essaient de conseiller Alex dans ce qu'elle devrait faire, que ce soit du côté de l'église ou de ses amis. Même son mari finalement est peu présent, bien qu'il ait son importance dans l'histoire. Finalement comme on suit toujours Alex, j'ai eu l'impression de croiser les autres personnages, mais sans vraiment apprendre à les connaître, ce qui est un peu dommage, mais n'a pas gêné ma lecture pour autant.
Malheureusement j'ai trouvé que tout était très prévisible. J'avais déjà deviné une grosse partie de l'intrigue au tiers du livre. Ceci dit, avec du recul, je ne pense pas que l'important pour l'auteur était l'intrigue mais plutôt le côté suspense, angoisse, lié aux séances de spiritisme et à la "présence" de Fabian. A l'époque où ce livre a été écrit, il était sans doute angoissant, mais j'avoue que pour ma part, étant une habituée du fantastique et des sueurs froides, il n'a pas réussi à m'atteindre. Sans doute qu'il a mal vieilli.
Reste le final que, j'avoue, je n'ai absolument pas compris. J'ai trouvé que ça arrivait comme un cheveu sur la soupe. J'ai plutôt eu le sentiment d'une fin bâclée, sans réponse apportée.
Possession n'est donc pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire. Mais ça ne m'empêchera pas de découvrir les deux autres livres de l'auteur qui m'attendent dans ma PàL.
Possession de Peter James, 337 pages, France Loisirs, 1990
Mon avis : Possession de Peter James est un roman fantastique dans lequel nous allons suivre Alex Hightower qui apprend brutalement la mort de son fils Fabian dans un accident de voiture alors qu'il était en France. Au moment de l'annonce de son décès, elle est persuadée qu'une erreur a été faite : elle a vu son fils le matin même chez elle, à Londres. Finalement elle est bien obligée de croire à son décès avec tous les arguments qu'on lui apportent. Toutefois, elle reste persuadée que Fabian la hante suite à divers évènements étranges.
Dans ce livre, Peter James aborde le sujet de la vie après la mort, du spiritisme, les actions inachevées, etc... La plume de l'auteur se lit aisément. Néanmoins j'ai trouvé que certains sentiments n'étaient pas suffisamment fouillés en profondeur. Je pense notamment à la réaction d'Alex quand elle commence à comprendre qui était réellement son fils. J'ai trouvé qu'on restait plutôt en surface par rapport à tout cela, l'impression qu'on cherche à savoir mais sans exploiter complètement les sentiments qui découlent de cette recherche.
Concernant Fabian, dès la fin du premier chapitre, on sait qu'il est loin d'être un enfant de cœur et qu'il est même violent avec les femmes. On ne peut donc que se demander pourquoi il cherche à rester sur terre et hanter sa mère.
Bien que les sentiments d'Alex ne soient pas suffisamment fouillés à mon goût, on accroche rapidement à son personnage que l'on suit dans chaque chapitre.
J'ai eu beaucoup de mal à cerner certains personnages, qui essaient de conseiller Alex dans ce qu'elle devrait faire, que ce soit du côté de l'église ou de ses amis. Même son mari finalement est peu présent, bien qu'il ait son importance dans l'histoire. Finalement comme on suit toujours Alex, j'ai eu l'impression de croiser les autres personnages, mais sans vraiment apprendre à les connaître, ce qui est un peu dommage, mais n'a pas gêné ma lecture pour autant.
Malheureusement j'ai trouvé que tout était très prévisible. J'avais déjà deviné une grosse partie de l'intrigue au tiers du livre. Ceci dit, avec du recul, je ne pense pas que l'important pour l'auteur était l'intrigue mais plutôt le côté suspense, angoisse, lié aux séances de spiritisme et à la "présence" de Fabian. A l'époque où ce livre a été écrit, il était sans doute angoissant, mais j'avoue que pour ma part, étant une habituée du fantastique et des sueurs froides, il n'a pas réussi à m'atteindre. Sans doute qu'il a mal vieilli.
Reste le final que, j'avoue, je n'ai absolument pas compris. J'ai trouvé que ça arrivait comme un cheveu sur la soupe. J'ai plutôt eu le sentiment d'une fin bâclée, sans réponse apportée.
Possession n'est donc pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire. Mais ça ne m'empêchera pas de découvrir les deux autres livres de l'auteur qui m'attendent dans ma PàL.
05 février 2018
Bilan janvier 2018
Bonjour à tous,
C'est le moment de faire le bilan du mois de janvier. Malheureusement je n'ai pas eu/pris le temps de faire les chroniques écrites des livres que j'ai lus. Mais je prévois bien de le faire. Je suis en plein dans ma thèse, ce qui nécessite des ajustements au niveau de mon emploi du temps, mais je vais m'en sortir !
En attendant je vous laisse avec mes 5 lectures de ce mois de janvier en podcast (très brouillon du coup puisque je n'ai pas posé mes idées par écrit au préalable...), et les chroniques écrites arrivent tout bientôt !
Je vous souhaite de très bonnes lectures pour février !
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