Londres, 1864. Lizzie Martin accepte un emploi auprès d'une riche veuve dont la précédente dame de compagnie s'est enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvé dans le chantier de la gare de St Pancras, Lizzie décide de mener sa propre enquête. Elle pourra compter sur l'aide d'un ami d'enfance devenu inspecteur, Benjamin Ross, pour découvrir la vérité sur la mort de cette femme... dont le sort semble étroitement lié au sien.
Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger, 379 pages, Éditions 10/18, 2014
Mon avis : Depuis le temps que j'entendais parler de ce livre, j'avais hâte de le découvrir. J'ai beaucoup aimé cette lecture mais pour autant ce n'est pas le coup de cœur auquel je m'attendais. Forcément à force, j'en espérais sûrement trop. J'ai rapidement pensé à Charlotte Ellison, personnage né sous la plume d'Anne Perry. Néanmoins si l'on retrouve des points communs entre ces deux séries (époque victorienne, apprenties détectives à Londres), elles diffèrent par bien des points. L'auteure réussit parfaitement à nous plonger dans l'ambiance du Londres du XIXème, que ce soit par les manières de l'époque ou par l'ambiance générale qui se dégage de la ville, le climat... Mais Ann Granger ne s'arrête pas à Londres, puisqu'elle va également nous parler des mines du Derbyshire et de l'horreur qui y règne. Ajoutez par dessus tout ça une dose d'humour (la personnalité de Lizzie y joue pour beaucoup) et le ton est donné. L'écriture est élégante tout en étant légère et très facile à lire.
Lizzie Martin est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. Dès le premier chapitre, on se rend vite compte que cette jeune femme du Derbyshire n'a pas vraiment sa place à Londres et que sa curiosité naturelle risque de lui jouer des tours. Ce côté impulsif qu'elle tente tant bien que mal de réfréner va en déranger plus d'un à commencer par le Dr Tibbett, un homme d'église, personnage exécrable au possible, qu'on apprend à détester un peu plus à chaque page. De même Mrs Parry n'apprécie pas vraiment ce trait de caractère et tente de lui faire comprendre qu'il serait judicieux de se faire plus discrète. Je n'apprécie pas vraiment le personnage de Mrs Parry, non que je la déteste mais je la trouve fausse. Tout ce qu'elle fait et dit est calculé. Quant à Frank Carterton, le neveu de Mrs Parry, j'ai un peu de mal à me faire une opinion sur lui pour le moment, je le trouve assez déroutant, et en même temps il me fait rire la plupart du temps.
Heureusement pour Lizzie, elle va rapidement découvrir que Benjamin Ross, qui enquête sur le meurtre d'une jeune femme, ne lui est pas inconnu. En effet leurs chemins se sont croisés brièvement il y a bien longtemps et d'une certaine façon, ces chemins sont restés liés. Elle trouvera en lui, un allié, un ami pour survivre dans cette société guindée. Au départ, le personnage de Benjamin Ross m'avait un peu rebutée : il semble un enquêteur acharné, un supérieur exigeant voire dur. Mais finalement, dès qu'il se retrouve en présence de Lizzie, il devient quelqu'un d'autre : attentionné, presque maladroit, faisant passer le reste de sa personnalité pour une façade et on ne peut finalement que s'attacher à lui.
Penchons-nous sur l'intrigue maintenant. Je l'ai trouvée très légère par moment mais pas toujours. Pour commencer, on devine rapidement l'identité du cadavre retrouvé sur le chantier de la gare. Aucune surprise de ce côté-là. Par la suite, les suspects commencent à apparaître au fur et à mesure des pages. Je n'avais absolument pas deviné qui était le coupable. On finit par le comprendre par l'enchaînement des évènements mais, je pense, pas avant que l'auteur ne l'ait décidé.
Ce livre a été une belle découverte, pour autant je ne le classe pas parmi les meilleurs, mais il permet une introduction parfaite pour les prochains livres que je compte bien découvrir bientôt.
Un intérêt particulier pour les morts d'Ann Granger, 379 pages, Éditions 10/18, 2014
Mon avis : Depuis le temps que j'entendais parler de ce livre, j'avais hâte de le découvrir. J'ai beaucoup aimé cette lecture mais pour autant ce n'est pas le coup de cœur auquel je m'attendais. Forcément à force, j'en espérais sûrement trop. J'ai rapidement pensé à Charlotte Ellison, personnage né sous la plume d'Anne Perry. Néanmoins si l'on retrouve des points communs entre ces deux séries (époque victorienne, apprenties détectives à Londres), elles diffèrent par bien des points. L'auteure réussit parfaitement à nous plonger dans l'ambiance du Londres du XIXème, que ce soit par les manières de l'époque ou par l'ambiance générale qui se dégage de la ville, le climat... Mais Ann Granger ne s'arrête pas à Londres, puisqu'elle va également nous parler des mines du Derbyshire et de l'horreur qui y règne. Ajoutez par dessus tout ça une dose d'humour (la personnalité de Lizzie y joue pour beaucoup) et le ton est donné. L'écriture est élégante tout en étant légère et très facile à lire.
Lizzie Martin est un personnage auquel je me suis immédiatement attachée. Dès le premier chapitre, on se rend vite compte que cette jeune femme du Derbyshire n'a pas vraiment sa place à Londres et que sa curiosité naturelle risque de lui jouer des tours. Ce côté impulsif qu'elle tente tant bien que mal de réfréner va en déranger plus d'un à commencer par le Dr Tibbett, un homme d'église, personnage exécrable au possible, qu'on apprend à détester un peu plus à chaque page. De même Mrs Parry n'apprécie pas vraiment ce trait de caractère et tente de lui faire comprendre qu'il serait judicieux de se faire plus discrète. Je n'apprécie pas vraiment le personnage de Mrs Parry, non que je la déteste mais je la trouve fausse. Tout ce qu'elle fait et dit est calculé. Quant à Frank Carterton, le neveu de Mrs Parry, j'ai un peu de mal à me faire une opinion sur lui pour le moment, je le trouve assez déroutant, et en même temps il me fait rire la plupart du temps.
Heureusement pour Lizzie, elle va rapidement découvrir que Benjamin Ross, qui enquête sur le meurtre d'une jeune femme, ne lui est pas inconnu. En effet leurs chemins se sont croisés brièvement il y a bien longtemps et d'une certaine façon, ces chemins sont restés liés. Elle trouvera en lui, un allié, un ami pour survivre dans cette société guindée. Au départ, le personnage de Benjamin Ross m'avait un peu rebutée : il semble un enquêteur acharné, un supérieur exigeant voire dur. Mais finalement, dès qu'il se retrouve en présence de Lizzie, il devient quelqu'un d'autre : attentionné, presque maladroit, faisant passer le reste de sa personnalité pour une façade et on ne peut finalement que s'attacher à lui.
Penchons-nous sur l'intrigue maintenant. Je l'ai trouvée très légère par moment mais pas toujours. Pour commencer, on devine rapidement l'identité du cadavre retrouvé sur le chantier de la gare. Aucune surprise de ce côté-là. Par la suite, les suspects commencent à apparaître au fur et à mesure des pages. Je n'avais absolument pas deviné qui était le coupable. On finit par le comprendre par l'enchaînement des évènements mais, je pense, pas avant que l'auteur ne l'ait décidé.
Ce livre a été une belle découverte, pour autant je ne le classe pas parmi les meilleurs, mais il permet une introduction parfaite pour les prochains livres que je compte bien découvrir bientôt.